Jane Eyre de Charlotte Brontë
( Jane Eyre)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 47 avis)
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Un roman à l'image de son auteur
Paru au coeur de l'époque victorienne, « Jane Eyre » est le récit d’une passion qui bouleversa l'Angleterre du XIXe siècle.
Jane Eyre est encore une enfant lorsqu’elle se retrouve orpheline et est confiée à la garde de sa tante par alliance, Mrs Reed, une femme froide et égoïste, pleine d'aversion et d'amertume envers sa nièce. Rejetée par cette dernière et malmenée par ses cousins, elle développe une personnalité qualifiée de « rebelle » et est envoyée dans un austère pensionnat aux mesures injustement sévères et au confort plus que rudimentaire. Pendant huit ans, elle va connaître un enseignement stricte mais également les humiliations et le chagrin, lorsque Helen Burns, une jeune fille fragile et la seule amie sincère qu'elle put se faire au sein de ce lieu aux rudes conditions de vie, décède, succombant au typhus.
Après ces huit longues années, Jane est devenue enseignante à son tour. Elle s‘est transformée en une jeune femme timide mais indépendante, au physique trop fade pour être qualifié d’attirant. Décidée à commencer une nouvelle vie, elle est engagée comme gouvernante dans une imposante demeure nommée Thornfield. Accueillie par la chaleureuse Mrs Fairfax, l’intendante, Jane se sent enfin libre de mener une existence riche où elle ne sera plus traitée comme une moins que rien.
Et voilà que surgit le maître des lieux, Mr Rochester, homme bourru, étrange, viril, aux manières rudes mais à la personnalité indiscutablement séduisante. S’établit entre eux une amitié faite d'échanges à bâtons rompus et de sincérité. Amitié qui se transformera bien vite en un amour passionné et violent. Mais c'est compter sans ces événements qu’on refuse de lui expliquer, cette sensation qu'il y a quelque chose qu'elle ignore, que cette immense demeure renferme d'étranges secrets…
Charlotte Brontë était une jeune femme issue d'une famille à l'esprit puritain, elle-même austère et au physique ingrat. On pourrait établir bon nombre de comparaisons entre l’écrivain et son héroïne. L'écriture était pour elle un exutoire d’un esprit passionné, refoulé, et les critiques influencées par la psychanalyse freudienne se sont données à cœur joie d’établir un ensemble de théories sur la « sexualité mal dominée » de Charlotte Brontë. Personnellement, j'attache peu de crédit à ces idées et je ne garde du roman que ceci : une écriture richement poétique et déliée, des personnages habilement attachants et un récit captivant aux influences romantiques.
Jane Eyre est une jeune femme sensible, indépendante et elle symbolise l'esprit résolument féministe de Charlotte Brontë. Si l'on note néanmoins quelques contradictions dans sa personnalité, on ne peut qu'apprécier cette petite femme au sens de l'amour et de la droiture allant jusqu'au sacrifice.
Un roman fascinant pour tout amateur de littérature anglaise. Ce livre fit parler de lui et ce n'était pas démérité !
Les éditions
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Jane Eyre [Texte imprimé] Charlotte Brontë trad. par Sylvère Monod préf. et comment. par Catherine Lanone et Hubert Teyssandier
de Brontë, Charlotte Lanone, Catherine (Editeur scientifique) Teyssandier, Hubert (Editeur scientifique) Monod, Sylvère (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266083256 ; 5,60 € ; 22/01/1999 ; 736 p. ; Poche -
Jane Eyre [Texte imprimé] Charlotte Brontë trad. préf. et notes de Charlotte Maurat ; commentaire de Raymond Las Vergnas
de Brontë, Charlotte Las Vergnas, Raymond (Editeur scientifique) Maurat, Charlotte (Autre)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253004356 ; 5,10 € ; 01/01/1991 ; 668 p. ; Poche -
Jane Eyre [Texte imprimé] Charlotte Brontë traduit de l'anglais par Marion Gilbert et Madeleine Duvivier édition présentée par Diane de Margerie
de Brontë, Charlotte Margerie, Diane de (Préfacier) Gilbert, Marion (Traducteur) Duvivier, Madeleine (Traducteur)
Flammarion / G.F..
ISBN : 9782080705808 ; 1,45 € ; 04/01/1999 ; 475 p. ; Poche -
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Jane Eyre [Texte imprimé] Charlotte Brontë traduction de Sylvère Monod
de Brontë, Charlotte Monod, Sylvère (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266226110 ; 0,80 € ; 05/01/2012 ; 760 p. ; Poche -
Jane Eyre
de Brontë, Charlotte
Penguin books / Penguin Classics
ISBN : 9780140430110 ; 1,69 € ; 01/01/1985 ; 489 p. ; Broché -
Jane Eyre [Texte imprimé] Charlotte Brontë texte traduit et annoté par Dominique Jean présenté par Dominique Barbéris
de Brontë, Charlotte Barbéris, Dominique (Préfacier) Jean, Dominique (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio. Classique
ISBN : 9782070446056 ; 6,30 € ; 20/04/2012 ; 848 p. ; Broché -
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Jane Eyre
de Brontë, Charlotte
Goélette / Les Classiques
ISBN : 9782898003363 ; 01/12/2021 ; 441 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (46)
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Une institutrice orpheline et une femme courageuse qui nous transporte
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 14 février 2023
Jane a un véritable désir de justice entre les hommes et semble avoir besoin de contrôler sa vie, son avenir, au détriment de ses sentiments, sans doute pour se protéger. Aussi, quand elle tombe amoureuse du richissime Rochester, elle pense qu’elle ne le mérite pas et fait passer la raison avant l’amour, quitte à souffrir terriblement ! Des histoires fantasques se glissent dans ce récit entre folies meurtrières, tragédies et héritages lointains, nous plongeant dans un univers à la fois particulier et fantastique. On ne peut que se sentir transporté par un tel récit mêlant suspense et rebondissements.
Jane, c’est finalement une femme courageuse et forte, qui a sa fierté mine de rien ! Les meilleurs reconnaissent en elle ses atouts et ses efforts finissent par payer. On retrouve les ingrédients qui font le succès des romans des sœurs Brontë avec ici une large partie autobiographique. Ce classique de la littérature anglaise paru en 1847 n’a, à mon avis, pas pris une seule ride et demeure un classique à découvrir ! L’édition Archipoche est en plus magnifique !
Magnifique
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 9 août 2022
La famille Brontë se démarque par trois sœurs, poétesses et romancières, Charlotte (1816-1855), Emily (1818-1848) et Anne (1820-1849). Elles publient des poèmes, puis des romans, d'abord sous des pseudonymes masculins. Leur prose attire immédiatement l'attention, pas toujours bienveillante, pour leur originalité et la passion qu'il manifeste.
Seul Jane Eyre, de Charlotte, connaît aussitôt un triomphe immédiat.
Les Hauts de Hurlevent d'Emily, attendront le succès plus tard et battra des records, tant les rééditions se succédèrent et sans compter le cinéma qui quelques décennies plus tard donna les lettres d'or à cette extraordinaire histoire.
Il serait malvenu d'oublier le roman de la troisième sœur, Ann avec sa Locataire de Wildfell Hall, qui connut un accueil plus réservé mais qui figure 'et ce n'est que justice) dans les grands textes de la littérature anglophone du XIXème siècle.
Jane Eyre est orpheline. Recueillie par son oncle elle passe une petite enfance confortable mais au décès de son tuteur, sa tante lui voue une haine farouche et ne manque pas l'occasion d'envoyer JANE dans un orphelinat pour indigent...LOWOOD.
L’arrivée à Lowood marque une forme de déclassement de Jane par rapport à sa situation chez les Reed, mais surtout par rapport au projet de John Reed de l’élever comme sa fille. Lowood est une institution charitable. À l’école, elle se saisira malgré tout de la chance qui lui est offerte par l’équipe éducative d’apprendre et de s’élever.
Elle postulera dès ses dix-huit ans comme préceptrice pour une jeune enfant au château de Thornfield-Hall.
Il faudra peu de temps pour que Lord Rochester propose à Jane le mariage.
Certes, ce qui motive Jane est d’abord d’imposer à son partenaire le respect de la femme, de sa dignité, d’être transformée en conquête inscrite au tableau de chasse. Il s’agit aussi de tracer une limite ou une frontière à l’impérialisme masculin, dont les événements ont montré qu’il n’était pas dénué de ruses pour arriver à ses fins. Cependant, il y a un goût chez Jane pour la confrontation et pour maîtriser l’adversaire, on l’a vu avec Mrs Reed. Il y a surtout la volonté d’exorciser le lien masochique au père dont on a vu qu’elle constituait bien le sens de la crise dans la chambre rouge.
C’est bien à l’amour et à la Loi au féminin que Jane Eyre s’efforce de frayer un chemin.
Jane est ensuite appelée auprès de tante Reed qui se meurt. Son fils s'étant suicidé, l'infâmie pèse désormais sur la famille. La tante désire décharger sa conscience en reconnaissant ses torts envers jane l’orpheline mais aussi d'avoir caché son existence un un de ses oncles qui voulait en faire son héritière. Mais Jane n'a que faire des titres et de l'argent.
En réalité, c’est la déchéance et le suicide du fils qui abattent la mère physiquement et mentalement. En se suicidant, le fils tue la mère qu’il n’a pu affronter. Jane tente en triomphant définitivement de la tante / mère de se dégager d’un piège identique, de nature masochique, qui la rive au Père mort, comme il rive mère et fils.
Il appert que Jane ne fonctionne que par les respect strict des règles de la religion. Est ce en rapport avec cette petite fille, Helen Burns, qui mourut de la tuberculose en citant des passages de la bible et en espérant sa mort physique pour rejointe son créateur ?
Pourra t'elle trouver un jour un mari tel qu'elle le désire ; aimant et respectueux ?
Voilà son défi.
Une lecture délicieuse.
Je ne lirai pas les "hauts de Hurlevent" car hélàs j'ai déjà vu de nombreuses fois le film mais je rendrai prochainement hommage à la troisième soeur Brontë Ann avec sa Locataire de Wildfell Hall".
Une petite pépite de ma bibliothèque
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 18 septembre 2017
Déçevant
Critique de JoshWB (, Inscrit le 13 décembre 2010, 35 ans) - 20 juin 2016
Le mariage par amour bien avant l'heure
Critique de Lazercat (Haine-Saint-Pierre, Inscrit le 28 décembre 2008, 45 ans) - 21 décembre 2014
Il est bien équilibré dans la narration, et pas trop descriptif. Pour le reste, on ne devine pas facilement l'intrigue. Jane Eyre est frappante et attachante par ses apparentes morale et intégrité. Tantôt elle voudrait bien fort certaine sentimentalité, mais se les refuse parce que ses actes contrediraient ses valeurs. Tantôt elle voudrait adhérer à un projet correspondant à ses valeurs, mais y renonce par sentimentalité. Ni romantique pure, ni dogmatique pure, Jane Eyre est une chrétienne à géométrie variable qui pratique sa religion à la carte.
Sur ce dernier point, le lecteur actuel pourra reprocher au roman une omniprésence de la religion tant dans le nombre de personnages que dans les références et citations.
Captivant roman
Critique de Sonic87 (, Inscrite le 28 mai 2014, 40 ans) - 22 novembre 2014
La majeure partie du roman, qui évoque la vie de Jane Eyre en tant qu’institutrice à Thornfield, m'a fait penser au roman "Rebecca" de Daphne Du Maurier: une jeune femme qui arrive dans un manoir, un secret bien enfoui, l'incendie, etc.
J'ai trouvé cependant les chapitres avec le pasteur St-John Rivers un peu longs et répétitifs. Heureusement, Jane Eyre revient auprès de Mr Rochester et la fin arrive ainsi rapidement!
magnifique !
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 12 octobre 2014
Huit ans plus tard, Jane Eyre, devenue enseignante de Lowood, décide de changer de vie et de quitter le pensionnat. C'est ainsi qu'elle devient la préceptrice d'Adèle Varens, dans le manoir de Thornfield, qui semble cacher de bien étranges choses. Jane ne tarde pas à tomber sous le charme du charismatique maitre du manoir, Edouard Rochester, homme tout aussi mystérieux qu'attirant, à la réputation sulfureuse, et qui alterne avec la gouvernante confidences amicales, déclarations à double sens et brusqueries hautaines.
Qu'est-ce qu'il est bien, ce livre de Charlotte Brontë !! Il fait partie de mes romans d'enfance (j'avais tout juste une dizaine d'années la première fois que je l'ai lu), et c'est mon premier livre "adulte" (ou, en tout cas, pas estampillé "jeunesse"). J'aime le caractère droit et entier de Jane Eyre, sa retenue comme sa passion, sa générosité et son intelligence. Elle ne se compromet jamais, ni enfant, ni adulte, ni par amour, ni par haine. De même, l'évocation de Rochester est extrêmement réussie, à la fois viril et sensible, fort et aimant, bien loin de ces pâles princes charmants qui ne savent que chanter "Un chant, je n'ai qu'un seul chant" et embrasser leur belle, et qui pourtant remplissent les écrans de télévision de nos chères têtes blondes.
L'écriture de Charlotte Brontë est fine et élégante, précise, avec quelques envolées poétiques. Les dialogues en particulier sont de petits bijoux, ciselés, intelligents, non exempts d'humour ni de passion, notamment ceux de Jane et d'Edouard.
Au-delà des relations Jane-Edouard, Jane Eyre est aussi le récit d'une époque, d'une société, dans lesquelles les femmes n'avaient finalement que peu le droit de choisir leur vie, peu de métiers qui s'offraient à elle, peu le droit aussi à s'affirmer. C'est aussi une apologie de la valeur de la morale et de l'éducation, du travail et de l'honnêteté, et de l’affirmation du droit des femmes à suivre leurs aspirations.
Vivement ma prochaine relecture !
La pauvreté semble douloureuse aux hommes, encore plus aux enfants. Ils ne se font pas idée de ce qu'est une pauvreté industrieuse, active et honorable ; le mot ne leur rappelle que des vêtements en lambeaux, le manque de nourriture, le foyer sans flamme, les rudes manières et les vices dégradants.
Les jeunes filles ont un remarquable talent pour vous montrer qu'elles vous trouvent dépourvu de charme ; le dédain du regard, la froideur des manières, la nonchalance de la voix, expriment assez leurs sentiments, sans qu'il leur soit nécessaire de se compromettre par une positive impertinence.
Personne ne m'aimera plus jamais comme lui ; je ne connaitrai plus jamais les doux hommages rendus à la beauté, à la jeunesse et à la grâce ; car jamais aux yeux de personne je ne semblerai posséder ces charmes. Il m'aimait, et il était orgueilleux de moi ; et jamais aucun autre homme ne pourra l'être.[:i]
Romantisme à l’état pur!
Critique de BBelle (Joliette (Québec), Inscrite le 17 mars 2013, 59 ans) - 2 décembre 2013
Quelle magnifique histoire d’amour! Je n’ai pas été déçue, c’est du romantisme à l’état pur. Évidemment, comme c’est toujours le cas, le roman plonge beaucoup plus profondément dans les personnages que l’adaptation : leur caractère, leurs sentiments, leurs pensées, leurs attentes, leurs illusions et déceptions, leurs joies et leurs peines…
Enfin, j’ai été étonnée qu’une femme de cette époque ait la possibilité d’être à ce point indépendante… Et contrairement à « Fanettepouet », je comprends qu’elle ait pu tomber amoureuse « du premier venu », sachant que tous les hommes qu’elle a connus auparavant ne lui ont toujours apporté que punitions, coups et humiliations, sauf peut-être son oncle Reed qu’elle a très peu connu. Alors à la rencontre de Mr. Rochester qui - malgré qu’elle le trouve au début bourru, pas bel homme, ténébreux et renfermé – la respecte, est généreux et bienveillant à son égard; elle finit par l’apprécier puis l’aimer passionnément. De plus, ils se découvrent très vite un vif plaisir à discuter ensemble et un esprit très analogue, étant donné l’éducation qu’elle a reçue.
Seul point négatif lors de ma lecture : j’ai moins apprécié quelques chapitres de ce roman, de par leur lenteur, surtout la partie où elle vit à Lowood et plus tard, chez les Rivers.
Romantique assumée!
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 14 avril 2013
Je croyais avoir lu le plus grand roman issu du Romantisme avec l’Homme qui rit de Victor Hugo, il me restait à lire Jane Eyre…
En quatrième de couverture de l’édition que j’ai en main, celle de 1972 du Livre de Poche , on peut lire cette citation de G. K. Chesterton, formidable écrivain britannique du début du XXe siècle: « La façon la plus concise pour définir l’apport important de Charlotte Brontë à la littérature me semble être la suivante: elle a atteint l’expression du romantisme le plus élevé à travers le réalisme le plus bas.»
À la fin de ma lecture au début de ce weekend, j’ai revisionné pour la enième fois la magnifique télésérie réalisée par la BBC en 1983, d’une durée de 330 minutes et mettant en vedette Zelah Clarke et Timothy Dalton, afin de prolonger le charme de cette magnifique histoire…
Peu importe la qualité et le nombre d’adaptations visuelles pouvons-nous admirer de ce récit, seule la lecture de cette oeuvre littéraire peut traduire dans son intégrité la modernité, la fluidité, l’élégance de l’écriture de l’auteur; la passion, la vigueur, l’authenticité qui animent les personnages; l’émotion, la fantaisie et la poésie qui colorent les descriptions des lieux et enfin la simplicité, l’authenticité et la profondeur des sentiments qui captivent et exaltent tout au long de cette lecture et ce, sans oublier ces adresses personnelles de l’auteur au lecteur, disséminées ici et là, tactique charmante et sympathique de quelques auteurs de cette époque.
Bref, un chef d’oeuvre fascinant qui ne manque pas de raviver en chacun un délicieux romantisme!
Submersion totale
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 10 avril 2013
Je sors de la lecture de "Jane Eyre" pleine d'éclaboussures... J'ai plongé dans son histoire dès les premières pages, partageant sa douleur alors qu'elle n'était que petite fille... Et je me suis sentie comme dévastée par son histoire, scrutant le fond quand elle était en peine, et reprenant mon souffle en même temps qu'elle.
Je crois n'avoir jamais eu de si belle lecture, à part peut-être en poésie, ce qui me fait penser que ce texte est d'une extrême intensité ! Pas assez de superlatifs pour vous parler de ce livre, et je ne reviendrai pas sur l'histoire non plus, qui a déjà été précédemment longuement évoquée, mais je peux assurer que j'en ai été bouleversée.
Certains s'étonneront de tant de transport, d'autres peut-être le partageront, il faut lire cet ouvrage pour le savoir...
Splendide !
Critique de June (Rennes, Inscrite le 19 septembre 2012, 28 ans) - 23 mars 2013
Jane Eyre, Jane Eyre, ce livre reste dans ma tête, comme une symphonie obsédante. Amoureuse de la littérature anglaise, ce petit trésor ne pouvait tout bonnement pas remporter mon adhésion la plus vive. L'histoire est tout bonnement délicieuse, écrite d'une main habile, avec deux personnages principaux hauts en couleur. Rochester... quel délice, rien de moins.
Pour les pro-Brontë, à lire en version originale; la beauté de la langue rajoute un cran à la beauté du bouquin.
Jane Eyre fait parti de ce genre de livre dont l'on savoure jusqu'à la moindre phrase. Dans la lignée des Wuthering Heights et, dans une moindre mesure, Pride and Prejudice.
Sumptuous.
Brontë divine
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 27 février 2013
Tout bon lecteur connait l’histoire de Jane, petite fille pauvre recueillie par la famille de son riche oncle, après le décès de ses parents, et persécutée par cette famille qui ne l’aime pas après la mort de l’oncle bienfaiteur. Placée dans un pensionnat, elle connait de nouvelles misères : privation humiliation, punition, mais finit par se résigner et accepte ce sort pendant huit ans. Elle décide de changer de vie et trouve une place d’institutrice privée chez un riche maître qui a recueilli, lui aussi, une petite orpheline dont elle doit assurer l’instruction. Rochester, le maître, éprouve rapidement un penchant pour la jeune fille qui le repousse uniquement pour respect de la morale car elle est aussi attirée par cet homme beaucoup plus âgé qu’elle qui la considère avec humanité et respect. Commence alors une grande histoire d’amour contrarié qui est le cœur du roman.
Mais ce texte est avant tout une grande œuvre romanesque qui démontre la grande maîtrise qu’on peut aussi apprécier chez ses sœurs, de Charlotte Brontë pour conduire une grande histoire située dans un contexte superbement décrit et habitée par des personnages dont on perçoit la vie jusqu’au fond de l’âme. Joseph Sheridan Le Fanu et William Wilkie Collins n’auraient, n’ont, certainement pas renié l’atmosphère, digne des grands romans noirs, que Charlotte compose pour installer son histoire. Les filles Brontë n’ont guère connu que la misère, elles savent s’en inspirer pour créer l’ambiance de leurs romans.
« Jane Eyre » est évidemment une grande histoire d’amour, d’amour passionné, d’amour contrarié, que rien ne peut arrêter sauf la morale. Jamais chez les Brontë, Charlotte et Anne au moins, on ne transige avec la morale. On ne provoque pas la loi des hommes et on plaisante encore moins avec la parole de Dieu. Ayant respecté ces conditions, l’amour est total, sans concession, à la vie à la mort, quel que soit le prix qu’il faille payer. Jane n’aura qu’un amour que rien ne saurait l’empêcher de rechercher.
Une histoire d’amour qui prend aussi la forme d’une leçon de morale, Jane aime avec passion et sans concession mais elle ne transgresse jamais la loi de Dieu ni celle des hommes. L’injustice la révolte même si elle se résigne et finit par l’accepter. Le bonheur sera donné à ceux qui le mériteront, ceux qui auront payé le prix nécessaire pour avoir droit à ce bonheur même si ce prix est parfois fort élevé. Jane est bien loin de Constance Chatterley, la transgression devra attendre encore un siècle pour que les amoureux s’en emparent dans la littérature.
Si Jane respecte toujours les règles de la morale malgré le prix qu’elle doit payer pour respecter ce choix, elle est aussi très éprise de liberté, elle ne veut dépendre que d’elle-même tant pour sa subsistance que pour ses choix. Son hypersensibilité, son orgueil, son féminisme avant l’heure, sont arguments qu’elle déploie sans cesse pour atteindre ses objectifs sans jamais avoir recours à l’appui ou à l’aide de quiconque. Un aspect que je n’attendais peut-être pas dans cette lecture mais Charlotte Brontë semble bien avoir été une féministe de la première heure. Ce texte est donc aussi un plaidoyer pour la liberté et l’indépendance des femmes.
Une histoire romanesque, un roman d’amour, une leçon de morale, un plaidoyer pour la condition des femmes mais aussi, en rassemblant tous ces thèmes, une belle peinture de l’Angleterre du début du XIX° siècle, de l’Angleterre terrienne dirigée par des nobliaux fossilisés sur leur domaine, habitant dans des châteaux mais plus souvent dans des manoirs pas toujours reluisants. Une belle image de cette nation religieuse et prude, aristocratique et morale, murée dans ses croyances et ses traditions, éparpillée dans ses landes et ses forêts, prisonnière de son histoire.
In fine, une grande page de littérature qui brasse tous les thèmes qui peuvent constituer une société dans son époque, faire vivre une grande histoire et inviter le lecteur à réfléchir sur les valeurs qui construisent notre monde et préparent au voyage dans l’autre auquel l’auteur croit fermement. Un texte qui étale au grand jour tout le talent d’écrivain de Charlotte, toute sa maîtrise du récit et toute sa capacité à entraîner le lecteur dans un monde que seuls ceux qui aiment les livres connaissent. Un texte marqué par la malédiction des Brontë comme « Agnes Grey » et « Les Hauts de Hurlevent »
D'une grande force
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 21 février 2013
Angleterre, ère victorienne. On suit une jeune gouvernante à l’esprit indépendant et son amour déchirant pour son maître qui garde un secret.
De ma lecture, c’est probablement comment l’auteure a développé ses personnages psychologiquement qui m’a surprise. Certes, certains sont un peu caricaturaux, mais j’ai vraiment l’impression que l’auteure a pris des risques, qu’elle n’est pas allée à la facilité. Je connaissais bien l’histoire par les adaptations cinématographiques, mais le roman va beaucoup plus loin et je suis bien satisfaite de ma lecture. Je sens que ça peut être un livre que je vais relire, et avec plaisir.
Critique éclair et coup de foudre
Critique de Pierrequiroule (Paris, Inscrite le 13 avril 2006, 43 ans) - 18 janvier 2013
Au début de l'histoire, Jane est une petite orpheline élevée par sa tante, Mrs Reed. Enfant rebelle et solitaire, elle subit de nombreuses brimades, surtout de la part de ses cousins. Pour se débarrasser de la fillette, Mrs Reed décide de l'envoyer dans un pensionnat, et pas n'importe quel pensionnat: Lowood est connu pour son austérité et pour la sévérité de ses maîtres. Jane y reçoit un enseignement solide, mais y elle affermit surtout sa volonté, ainsi que ses principes moraux. Pour décrire cette institution, Charlotte s'est beaucoup inspirée de Cowan Bridge, la sordide école fréquentée par les soeurs Brontë.
Lorsqu'elle quitte le pensionnat vers l'âge de 18 ans, Jane n'a aucune expérience de la vie; mais sa force de caractère et sa droiture vont l'aider à surmonter toute sorte d'épreuves. Forte de son instruction et son talent pour le dessin, Miss Eyre trouve un emploi de gouvernante à Thornfield-Hall, un sombre château gardé par Mrs Fairfax. Elle est chargée d'éduquer Adèle, une petite française pupille du maître des lieux. La tâche serait aisée s'il n'y avait pas cette présence maléfique qui rôde sans cesse dans la propriété. Des hurlements, un incendie volontaire et des apparitions nocturnes: voilà de quoi agrémenter le séjour d'une jeune gouvernante!
Peu après son arrivée, Jane fait la connaissance d'Edward Rochester, le propriétaire du château. Ce gentleman ténébreux adopte d'abord envers Jane une attitude railleuse et déstabilisante. Mais peu à peu il s'adoucit. Tout l'intérêt du roman réside dans cette relation entre Jane et Rochester: elle est humble, sans beauté ni fortune mais possède beaucoup d'esprit et de principes; il est quadragénaire, plutôt laid, riche et se livre à la débauche pour oublier un passé douloureux. Pourquoi ces deux êtres qu'en apparence tout oppose en viennent-ils à s'aimer? Et surtout comment finissent-ils par se déclarer cet amour improbable? Les conventions, mais aussi leurs personnalités respectives rendent la tâche ardue! Une fois ces obstacles surmontés, rien n'est acquis, car un terrible secret assombrit l'existence de Rochester et rend tout mariage impossible.
Jane va alors fuir l'homme qu'elle aime et commencer une nouvelle vie auprès de la famille Rivers. Sous une fausse identité, "Miss Eliot" se consacre désormais à l'enseignement et à la religion. Elle est épaulée par St. John Rivers, un jeune pasteur plein d'ambition. Mais lorsque celui-ci propose à Jane de l'épouser pour partir en mission aux Indes, la jeune fille comprend qu'elle ne peut oublier son premier amour. Peu après, elle croit entendre comme dans un rêve les appels désespérés de Rochester. Entre temps, la jeune fille a appris qu'elle hérite la fortune de son oncle et devient socialement l'égale de Rochester. Jane décide donc de retourner à Thornfield-Hall, pour retrouver celui qu'elle aime. Que va-t-il y trouver après un an d'absence?
Je n'en révélerai pas davantage quant à l'histoire elle-même pour ne pas gâcher le suspense. "Jane Eyre" est en tout cas un excellent roman, d'une grande finesse psychologique. Il est intéressant de comparer Edward Rochester aux autres personnages masculins des Brontë: son côté sombre le rapproche quelque peu de Heathcliff, le héros de "Hurlevent", mais la noirceur de ce dernier reste sans égale dans la littérature! La force de "Jane Eyre" réside surtout dans son personnage féminin et dans la qualité de l'écriture, mais j'ai aussi apprécié le climat fantastique qui imprègne le récit. Pour construire son intrigue, l'auteure utilise quelques ressorts du roman populaire anglais: l'histoire est en effet pimentée par des retournements de situation et par des scènes effrayantes dignes d'un roman gothique. Mais le roman de Charlotte Brontë possède bien plus de profondeur. A la fois roman d'apprentissage, réflexion sociale et morale, histoire d'amour et récit terrifiant, "Jane Eyre" est une œuvre difficile à classer, si ce n'est parmi les chefs d'œuvre!
Belle histoire
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 27 octobre 2012
J'ai aimé : le style, l'histoire, le personnage attachant de Jane Eyre, et l'époque à laquelle a lieu l'aventure.
J'ai moins aimé : une certaine lenteur (surtout au milieu du roman) et un brin de niaiserie.
Les puristes me jetteront la pierre mais ce n'est pas, de mon point de vue, le roman du siècle. Cela ne gâche en rien le plaisir que l'on a à le lire !
Que vous dire ?.... J'ai savouré chaque ligne :un livre dont on se souvient !
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 13 août 2012
Un vrai régal, une lecture fluide, intense, un plaisir de lecture. Il m'est même arrivé de noter l'emplacement de certains passages et d'y revenir après pour ne pas trop vite oublier.
Je me suis penchée sur le vie de Charlotte qui je pense doit être lue (même succinctement) avant le roman. Sa vie explique beaucoup de choses et on peut se laisser prendre encore plus par l'histoire de cette façon. Ce livre, il me semble doit se trouver dans toute bonne bibliothèque en tout cas définitivement dans la mienne ! Je dois dire que les soeurs Brontë et leur frère me fascinent : et je continue après les hauts de Hurle vents, Agnes Grey de Anne B.
Très très bonne lecture !
mitigé
Critique de Fanettepouet (agde, Inscrite le 4 février 2009, 32 ans) - 26 juin 2012
Mais quelle déception : dès qu'un homme passe par là elle en tombe amoureuse!
je ne m'attendais pas qu'elle se soumette si facilement à une nouvelle autorité : celle d'un homme bourru triste et renfermé alors qu'elle aurait pu jouir de l’indépendance.
Même si l’écriture est soignée, Jane Eyre change de personnalité au gré des chapitres c'est un peu dommage.
pas si convaincue
Critique de Mariefleur26 (Paris, Inscrite le 11 décembre 2011, 30 ans) - 21 juin 2012
Cela dit, Jane est un personnage magnifique selon moi, très profonde dès le début de l'histoire, si consciente de sa sensibilité et pourtant si jeune!
Je persévère de moins en moins dans mes lectures lorsqu'un détail me dérange, mais c'est peut-être pour apprécier d'autres détails de d'autres livres. Alors, je laisse ce roman à ceux qui apprécient ce style.
Vraiment marquant !
Critique de Emira17 (/, Inscrite le 9 juillet 2010, 27 ans) - 6 août 2011
Mais dans le sombre château de Thornfield, on lui cache un lourd secret...
L'atmosphère troublante et passionnante de ce livre, l'histoire racontée par Jane Eyre, et l'histoire d'amour font que ce livre m'a beaucoup plu. Le style est simple, ce qui fait qu'on n'a aucun mal à s'accrocher à l'histoire de Jane à laquelle on s'identifie. Cependant, je dois dire que je me suis ennuyée pendant la partie chez les Rivers.
A part ça, j'ai vraiment adoré ce livre !
Un beau moment!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 3 juin 2011
(découvert en audiobook)
Dépaysant
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 11 mai 2011
Ce qui m'a plu dans ce bouquin c'est la psychologie de Jane Eyre, les descriptions des paysages qui m'ont fait voyager, les multiples rebondissements (même si tout ça n'est pas toujours très crédible), et puis simplement cette atmosphère d'une époque révolue.
Ce n'est pas révolutionnaire (peut-être que ça l'a été à l'époque?) mais plaisant.
Où est mon Rochester ?
Critique de JEyre (Paris, Inscrite le 17 juillet 2010, 43 ans) - 18 juillet 2010
Vertueuse Jane Eyre
Critique de Steph-9 (, Inscrite le 15 juin 2009, 34 ans) - 1 mai 2010
Jane Eyre
Critique de Sabyne (, Inscrite le 4 octobre 2005, 51 ans) - 10 février 2009
Rares sont les livres que j'ai lu deux fois et "Jane Eyre" en fait partie. Quel plaisir de retrouver ces personnages, cette ambiance parfois si oppressante, ce mystère. Ce roman est bien plus qu’une histoire romantique : il s'agit d'une œuvre riche de finesse et de magie. Il me faudra probablement le lire une troisième fois mais, cette fois, dans sa langue originale.
Très belle oeuvre
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 10 avril 2008
En lisant l'œuvre de Charlotte Brontë j'ai bien sûr retrouvé tout ce qui m'avait plu dans le film mais encore bien davantage.
En effet, on y découvre, multitude d'évènements, de détails, de précisions qui n'apparaissent pas dans le film. Le caractère de Jane Eyre est merveilleusement et minutieusement décrit au point de donner la sensation de la connaître comme une sœur ou une grande amie et de pouvoir présager de ses réactions et de son ressenti.
Chaque événement, chaque situation est décrit longuement et avec force détails ; ce qui, loin d'être rébarbatif comme cela peut l'être avec certains auteurs, permet de s'imprégner pleinement de l'ambiance et de s'immerger complètement dans les faits. L'écriture est réellement fluide et légère et souvent même directe puisque Charlotte Brontë interpelle régulièrement le lecteur et fait appel à son jugement par des phrases du type "Lecteur, il faut vous imaginer que ….".
Un seul regret peut-être sur ce livre où, en comparaison du film au travers lequel on est rapidement transporté par les sentiments amoureux de Jane Eyre et de Mr Rochester, la naissance des sentiments amoureux est beaucoup moins suggérée et arrive, même en faisant abstraction de toute comparaison avec le film, assez brutalement puisque Jane parle à un moment de ne plus savoir retenir ses sentiments alors qu'on ne les soupçonnait pas encore.
Dans tous les cas, Jane Eyre reste un très grande œuvre de par son écriture, l'originalité de l'histoire et la recherche dans chacun des personnages.
http://maylivres.canalblog.com/
remarquable
Critique de Jeni (, Inscrite le 19 juin 2007, 40 ans) - 19 juin 2007
jane eyre!
Critique de Allouya (, Inscrite le 10 septembre 2006, 30 ans) - 17 décembre 2006
On s'attend à un récit plutôt ennuyeux, lent, et tout ce qui va avec...
Et non, surprise!
Jusqu'à la première moitié, je ne me suis quasiment pas ennuyée, bien au contraire...
L'histoire prend son cours, bien agréable à lire...
Toutefois, les grands débats dans l'esprit de Jane Eyre du style "Faut il l'aimer? M'aime t-il?" m'ont bien agacé...
Malgré tout, je trouvai plaisir à lire.
Mais le plus ennuyeux était pour moi la partie passée avec les Rivers.
Pourquoi? Je ne saurais le dire... Quelque chose dans les personnages me gênait...
La fin, est, c'est vrai rapide, mais elle est heureuse et correspond au besoin du lecteur de conclure d'une manière satisfaisante.
En résumé: Mon ennui était peut-être du à mon jeune âge, mais malgré tout c'est un très bon livre, que je vous conseille.
extraordinaire livre
Critique de Nanis (, Inscrite le 23 février 2006, 37 ans) - 23 février 2006
Cela fait la seconde fois que je le lis et chaque fois j'ai la même sensation. Je suis très bouleversée: et oui je suis une sentimentale !!!!!
TRES SINCEREMENT LISEZ-LE!!!!!! vous ne le regretterez pas!!!!
Somptueux!
Critique de Messaline (, Inscrite le 23 juillet 2005, 47 ans) - 30 octobre 2005
Au fil du récit, Jane passe de l'état de victime à celui d'héroïne, à force de luttes physiques et spirituelles.
L'écriture de Charlotte Brontë est extraordinaire: d'un autre siècle (mais nullement désuète), elle apporte au lecteur la beauté des paysages anglais, les parfums d'un manoir en fête, mais aussi la froideur et la rudesse d'une enfance passée dans un pensionnat.
Bref, tellement bien torché que je pleure à chaque fois que je le relis!
N.B. Bravo Bluewitch pour votre formidable critique
Grandiose.
Critique de Manon (Paris, Inscrite le 31 juillet 2005, 35 ans) - 25 août 2005
Jane Eyre bien qu'effacée, laide dégage une force extraordinaire, inouïe. Mr Rochester, quant à lui, est un homme taciturne qui cache bien des mystères (sa femme folle par exemple) mais profondément émouvant dans ses manières austères.
J'ai également aimé le passage dans la pension horrible de la jeune Jane.
Un des plus grands classiques de la littérature anglaise.
excellent
Critique de Charlotte69 (, Inscrite le 8 avril 2005, 52 ans) - 2 mai 2005
Géniale
Critique de Milady (, Inscrite le 9 janvier 2005, 34 ans) - 2 mars 2005
J'ai eu peur, j'ai été heureuse, j'ai pleuré avec elle. Ce livre est un magnifique roman surtout pour les jeunes filles.
Un emprunt fructueux
Critique de Titange (, Inscrit le 14 avril 2004, 43 ans) - 2 mars 2005
Quel bonne surprise. Je ne connaissais ni le sujet, ni le style. Et c'est donc avec un immense plaisir que j'ai découvert l'histoire de Jane Eyre.
L'intrigue est préservée tout au long du bouquin et elle nous tient jusqu'à la dernière phrase. Merci Charlotte.
captivant
Critique de Artemis (, Inscrite le 30 novembre 2004, 39 ans) - 5 décembre 2004
Plus moyen de décoller du bouquin: plus de baignade, plus d'"exxxxcursiiions"... Juste ce foutu bouquin et jusqu'à la dernière ligne!
Génial!
merci Sorcius
Critique de Manandra (Paris, Inscrite le 16 novembre 2004, 39 ans) - 22 novembre 2004
Un classique très plaisant à lire
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 22 septembre 2004
J'ai regretté la fin que j'ai trouvé vite tournée, trop arrangeante.
Belle histoire !
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 21 septembre 2004
Pourquoi pas?
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 22 avril 2004
Que de simplicité!
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 14 décembre 2002
Mais après ses études dans cette maison, elle devient institutrice et part comme préceptrice d'une jeune fille française, Adèle, chez Mr Rochester, qui lui ne vit pas là et ne passe qu'une fois par an. Mais progressivement Mr Rochester s'attache à cette jeune intrigante, jusqu'à la demander en mariage... Mais le jour de la cérémonie, Jane découvre l'existence de la femme de Mr Rochester jusqu'alors retenue tout en haut du château, mais elle réussit à quitter sa chambre et à mettre le feu à la demeure, incendie au cours duquel Mr Rochester va perdre la vue.... et aussi Jane qui fuit!! Après plusieurs mois, elle reviendra chez Mr Rochester....!! Bref, ce résumé n'est que vaguement représentatif de l'oeuvre de Charlotte BRONTË, qui se dévore... Pour ce qui est de l'adaptation cinématographique de Zeffirelli avec Charlotte GAINSBOURG, cette dernière a un rôle de composition dans Jane Eyre car elle est aussi austère et sobre qu'elle tout au long du film même si à la fin, on la voit sourire!!! Mais que de simplicité et de gentillesse émane de cette jeune femme ;-)
A Lolita
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 18 août 2002
Vu le film
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 17 août 2002
un cri du coeur
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 8 août 2002
Critique de Doudou (Rennes, Inscrite le 18 mars 2001, 41 ans) - 24 juillet 2001
Tout simplement somptueux
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 7 juillet 2001
Excellente critique
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 29 mars 2001
Bravo
passionnant
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 29 mars 2001
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