Le temps qui passe, la France qui change: Échos du monde d'avant
de Jean-François Sirinelli

critiqué par Colen8, le 7 avril 2025
( - 83 ans)


La note:  étoiles
De grandes bascules à l’œuvre
L’image et le son des 70 ans écoulés ont accéléré brutalement la transition entre les générations. Des Trente Glorieuses à la pandémie Covid, l’irruption des transistors et de la télévision dans tous les foyers a façonné un monde anthropologique différent. De 1950 à 2020 les boomers puis leurs enfants se sont ainsi affranchis de la culture intellectuelle de l’imprimé qui façonnait l’opinion depuis des siècles.
L’éclairage présenté tel un kaléidoscope est nourri de dates repères de ces décennies-là, celles des événements heureux ou tragiques, des productions audiovisuelles symboliques durant une période charnière de l’histoire récente en lien avec les contextes exogènes. Les applications d’IA engendrées à la suite de la déferlante Internet vont à nouveau changer la donne mondiale à un rythme imprévisible.
Un parfum de nostalgie se dégage à l’évocation des souvenirs de cette période sans précédent. L’essor simultané de la démographie et de l’économie a accompagné la starisation des têtes d’affiche de quelques films devenus cultes, en même temps que des chanteurs et musiciens de variétés ou des vedettes du sport. C’était avant les GAFAM et leurs milliards drainés par les plates-formes numériques.