Le soleil rouge de l'Assam
de Abir Mukherjee

critiqué par Tistou, le 14 avril 2025
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Opus 4 de la série Capitaine Sam Wyndham
Abir Mukherjee est un auteur d’origine indienne, né en Grande Bretagne, à Londres et ayant été élevé en Ecosse. Pour autant ses polars font partie de la série « Les enquêtes du Capitaine Sam Wyndham », et qui ne se situent pas à l’époque actuelle mais plutôt du côté des années 1920. Le capitaine Sam Wyndham est un ancien de Scotland Yard et exerce, dans le cadre de cette série, dans la police impériale, basé à Calcutta. Il est couramment secondé du sergent Banerjee.
Découvert cet auteur dans le cadre de ma quête de lecture de polars du monde entier. C’était là bien entendu l’Inde qui était visée (même si Abir Mukherjee a la nationalité anglaise). Le but n’est pas totalement atteint puisque cette série n’évolue pas dans l’époque actuelle mais dans les années 20. Mais cela dit c’est un auteur intéressant à découvrir et qui donne à connaître – au moins au cours de cet opus n°4 – l’atmosphère de l’Inde à l’époque coloniale, sous domination britannique.
Notre capitaine Sam Wyndham a quand même un gros point faible, il est dépendant de l’opium, découvert sur place. Au début du soleil rouge de l’Assam, il a quitté son Calcutta habituel pour les hauteurs de l’Assam afin de tenter de se désintoxiquer de l’opium au sein d’un ashram. Inutile de préciser qu’il se trouve donc au milieu de nulle part (c’est particulièrement vrai à l’époque mais l’Assam reste difficile d’accès, notamment pour les non-indiens, de nos jours).
Dès son arrivée il est brutalement confronté à un passé qu’il croyait profondément enfoui, un passé qui le ramène à ses années de jeunesse à Scotland Yard, Londres. Il croit voir, d’abord fugitivement, puis de manière avérée un dangereux auquel il a été confronté, qui a pu échapper à une condamnation pour meurtre d’une connaissance, justement, du jeune Sam Wyndham.
Et voilà qu’en outre un meurtre est également commis, là, au sein de l’ashram où les méthodes de désintoxication sont pour le moins « exotiques », mais efficaces. Sur la fin du roman le sergent Banerjee viendra lui prêter main forte et les « gentils » vaincront, bien entendu.
C’est une découverte pour moi et j’avoue une découverte intéressante qui va m’amener à investiguer dans les autres ouvrages de cette série.
Nostalgiques de l’Inde, et notamment de l’Inde coloniale, ne pas s’abstenir !