Les Pardaillan (1)
de Michel Zévaco

critiqué par Killeur.extreme, le 19 avril 2025
(Genève - 43 ans)


La note:  étoiles
Mon maître c’est moi!
Quatrième de couverture

En ce mois d'avril 1553, le seigneur de Piennes subit un terrible affront : il est dépossédé de ses biens par la maison de Montmorency. Plus douloureux encore, sa fille, la ravissante Jeanne, lui cache un lourd secret : c'est de l'un des fils du connétable, François, qu'elle est amoureuse. Quand celui-ci doit partir en guerre contre Charles Quint, il confie la sécurité de son grand amour à son frère, Henri. Mais le garçon n'est pas un coeur pur, et Jeanne est menacée... C'est compter sans un illustre chevalier : Pardaillan.

Dans la droite lignée d'Alexandre Dumas et de Victor Hugo, Michel Zévaco nous offre avec Les Pardaillan, oeuvre en dix volumes, un cycle romanesque populaire ; romans de cape et d'épée virevoltants où s'illustre un héros généreux et gouailleur, qui n'a rien à envier à un certain d'Artagnan...

C’est difficile de faire un résumé de l’intrigue tant celle-ci est composée de sous intrigues et puis je n’ai pas envie d’en dire trop pour ne pas gâcher les différents rebondissements. Je résumerais peut-être l’intrigue de ce premier tome en abordant le deuxième.

Avis:

Les éditions “J’ai Lu” ont décidé de rééditer la saga “Les Pardaillan” les tomes 1 et 2 sont sortis en avril 2025, , j’écris la critique le 19 avril 2025, les tomes 3 et 4 sont annoncés mi-mai 2025 et si la publication se poursuit à ce rythme avant la fin de l’année les 10 tomes seront en ma possession et je donnerais mon avis sur chaque tome au fur et à mesure de leur lecture.

(Ce qui ne veut pas dire que je me réserve l’exclusivité de parler de cette saga si un autre membre du site veut, en plus de nous faire partager son avis sur ce premier tome, ajouter un autre tome ou une autre édition de cette œuvre je l’encourage vivement. Cela va de soi, mais je voulais quand même le préciser par écrit)

J’ai évité “Les Pardaillan” jusqu’à présent car j’ai eu peur de la longueur, 10 tomes quand même et le premier fait quasiment 1000 pages, mais après cette lecture, je compte bien continuer et aller jusqu’au bout. Attention si vous commencez vous risquez d’avoir du mal à lâcher même arrivé au bout de ce tome, au moment où j’écris la critique j’hésite à enchaîner directement avec le deuxième tome, j’ai acheté les deux en même temps, tant le “cliffhanger” et les intrigues mises en place nous donnent envie de savoir ce que vont devenir les personnages.

L’action se passe pendant les guerres de religions sous le règne de Charles IX et si les Pardaillan, père et fils, ne sont d’aucun des deux partis qui s’entredéchirent, le père est employé plutôt par des catholiques, le fils en sauvant la Reine de Navarre d’une attaque de la foule lui attire plutôt la sympathie des protestants, pour ceux qui ont lus “La Reine Margot” d’Alexandre Dumas, l’action de ce premier tome se passe quelque mois avant et la plupart des personnages historiques sont communs aux deux romans et Michel Zévaco les traite de manière vraiment proche.

C’est mon cinquième roman de Michel Zévaco et la lecture de ce premier tome des “Pardaillan” confirme le bien que je pensais de lui, il va à l’essentiel et arrive à conserver l’intérêt du lecteur, il faut dire que la période qu’il a choisie est déjà riche en événements, le cycle des Pardaillan allant du règne de Charles IX à celui de Louis XIII, ce premier tome est déjà tellement riche en aventures et tellement d’intrigues restent en suspens. Zévaco mérite vraiment d’être redécouvert “dans la lignée d’Alexandre Dumas et de Victor Hugo” dit la quatrième de couverture c’est vrai, mais ce n’est pas seulement ça et il arrive à s’affranchir de ses maîtres, Zévaco pourrait reprendre pour lui même cette devise de son personnage “Mon maître c’est moi!”.