critiqué par CHALOT, le 23 avril 2025
(Vaux le Pénil - 77 ans)

La note: étoiles

de la poésie en prose : un vrai bonheur !

La sève des arbres , c'est le sel de notre vie !

Les arbres ont-ils une âme ?

Ce qui est certain c'est qu'ils inscrivent l'empreinte du temps.

Ah si ces chênes quatre fois centenaires pouvaient témoigner, ils en auraient à raconter sur les hommes !

Rien n'est impossible pour un auteur poète comme Jean Zéphyr Idoux

Deux chênes ont vu leur vie s'achever après être restés immenses et majestueux côte à côte.

Il y a t-il une vie après l'abattage ? Oh oui pour tous ceux qui aiment la nature et considèrent que chacun y a sa place.

Les meubles fabriqués avec soin par des ébénistes sont un prolongement des arbres d'hier, eux aussi respirent à leur façon et sont les témoins de la vie spirituelle, sociale et intime des humains qu'ils côtoient à tout moment.

Les deux arbres au sol se parlent, ils n'ont plus leurs racines enchevêtrées mais ils restent liées.

L'un d'entre eux se raconte et ouvre pour nous des pages d'histoire, certaines sombres, d'autres plus humaines quand il s'agit d'évoquer la vie laborieuse des familles.

Que de souvenirs !

L'auteur est un orfèvre de la langue française.

Il compose ses phrases comme l'artiste méticuleux façonne des bijoux .

Il lui faut beaucoup de temps comme pour l'ébéniste, maître, façonne une table ou un buffet à partir du chêne brut qu'il a préparé et poli.

Tout doit être comme un bijou dans son écrin

Le lecteur est très vite conquis par la poésie de ce texte en prose.

L'histoire et le présent sont intimement liés et si les analyses de l'écrivain sont les siens, propres mais humanistes, ce qu'il affirme sur le galvaudage du principe de Fraternité qui figure sur le fronton des mairies et qui n'est pas au centre des réflexions et de l'action des décideurs, reflètent la triste réalité !

Jean-François Chalot

Pour une commande jeanzephyr.idoux@gmail.com