un récit ouvrier et féministe à partir de faits réels

Le combat victorieux des Penn Sardin

Il y a un peu plus d’un siècle, en février 1925, se terminait la première grève ouvrière féminine, celle des sardinières de Douarnenez.
Plus de 3000 sardinières ont cessé le travail pour toucher 25 sous de plus de l’heure, elles en obtinrent 20.
Qui étaient ces femmes ?
Des rouges comme les représentaient leurs patrons ?
Pas à l’origine, peut être après, un rouge est quelqu’un qui combat pour un revenu décent et qui s’engage. C’est un peu ce qu’explique l’auteure de ce roman qui offre le récit de cette lutte en lui donnant une touche personnelle humaine en évoquant la vie de deux ouvrières.
Elles sont seules ces femmes avec uniquement le soutien de la jeune municipalité communiste de la ville. Le maire est avec ces femmes mais c’est un vrai militant ouvrier mais un macho… C’est encore au goût du jour !
Louise est une oratrice née, une cadre du mouvement non encartée mais « leader » naturel. Sa voisine d’atelier, Rose est une paysanne, très croyante qui à la mort en couche de sa mère décide de se faire embaucher comme sardinière.
Ces deux-là vont participer à l’action et même s’aimer.
Oui, c’est ainsi en 2025, elles vont devenir « lesbiennes » clandestines avant de se séparer pour suivre une voie différente. Rose voulait devenir mère et ne pas se voir bannir par les siens, son père, le curé et les autres.
Que restera t-il de ce mouvement social extraordinaire ?
Une envie pour ces deux femmes, ensemble et séparément de refuser le patriarcat et de rentrer chacune à sa façon dans le féminisme social et familial.
La vie est dure pour une jeune femme qui est sous le joug de sa belle mère et de son mari car elle n’est qu’une femme !?
Ce roman est épique et touchant.

Jean-François Chalot

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  Le lit clos [Texte imprimé], roman Sophie Brocas

  de Brocas, Sophie
  Mialet Barrault
  ISBN : 9782080469304 ; 21,00 € ; 15/01/2025 ; 336 p. ; Broché

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