Les Pardaillan: La Fausta (3) de Michel Zévaco
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Romans historiques

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Tu vas mourir parce que je t’aime
Quatrième de couverture
1588. Henri III, qui a succédé à Charles IX, est en fuite, et le duc de Guise s’apprête à monter sur le trône. Mais le chevalier de Pardaillan, de retour, seul, à Paris, se dresse contre lui pour défendre la légitimité royale. Il est en lutte contre ceux qui ont brisé son existence… Or, cela fait de lui un ennemi de la princesse Fausta, descendante de Lucrèce Borgia. Fausta la toute-puissante, aux ambitions grandioses… Fausta la superbe, qui s’est éprise de lui au premier regard…
Dans la droite lignée d’Alexandre Dumas et de Victor Hugo, Michel Zévaco nous offre avec Les Pardaillan, œuvre en dix volumes, un cycle romanesque populaire ; romans de cape et d’épée virevoltants où s’illustre un héros généreux et gouailleur, qui n’a rien à envier à un certain d’Artagnan...
Présentation complémentaire:
Ce troisième tome des “Pardaillan” n’est pas une suite directe aux deux premiers puisqu’il se passe 16 ans après, Pardaillan est devenu l’ami de Charles d’Angoulême, fils illégitime de Charles IX, donc représentant possible du trône de France, qui aime et est aimé par une jeune Bohémienne Violetta, mais le Duc de Guise, roi de Paris, dont le peuple attend qu’il s’empare du royaume de France, est aussi amoureux d’elle et bien que ce ne soit pas réciproque, cet amour distrait Guise de sa prise de pouvoir, c’est pour ça que Fausta, papesse élue en conclave secret par une douzaine de cardinaux opposés au pape Sixte, veut l’éliminer à tout prix.
Avis:
Je vais d’abord commencer par un défaut qui est commun aux trois tomes en espérant que ce sera corrigé dans les tomes suivants, c’est les coquilles d’édition qui, si elles n’empêchent pas la compréhension du texte, font quand même sortir de la lecture, et puis quand on lit un livre, l’orthographe est aussi importante pour pas reproduire des erreurs nous aussi.
Sans trop en dire, ce tome commence avec une trame similaire à celle du premier tome et je me suis dit “tiens il se répète déjà au troisième tome y en a encore 7 à lire pour terminer la saga s’il tourne en rond ça risque de ne pas me plaire” bon il y a vite une variante qui annule cette répétition et puis de toute façon, comme pour les autres tomes on est pris dans l’action et c’est très dur de décrocher car bien que 16 ans se soient passés, Pardaillan a toujours autant d’ennemis, il a aussi des alliés qu’on a déjà vu dans les tomes précédents c’est pour ça que même si ce troisième tome commence un nouveau cycle, il faut quand même avoir en tête les deux premiers tomes.
Les personnages historiques sont un peu moins présents par exemple Henri III et Catherine de Médicis, qui était la principale antagoniste et qui ici n’est plus que l’ombre d’elle même, le duc de Guise est trop hésitant pour prendre la couronne de France car ça ne lui suffit pas que le peuple de Paris l’ait déjà choisi, il veut une légitimité nationale et puis il est amoureux de Violetta cependant ses hésitations risquent de lui perdre le soutien des parisiens qui se demandent ce qu’il attend. Fausta, elle, est clairement l’antagoniste de ce tome, elle a chassé Henri III de Paris pour y mettre Guise chef du parti catholique et quand ce ne sont pas les hésitations de Guise qui empêchent son projet de s’accomplir c’est l’intervention de Pardaillan, et si le chevalier a vendu chèrement sa peau dans les tomes précédents, il va encore vivre plein d’aventures romanesques surtout que Fausta est tombée amoureuse de Pardaillan et elle qui se voyait au dessus des autres hommes et des femmes ne supporte pas l’idée d’être une femme comme les autres parce qu’elle aime. .
Je finirai cette partie par un extrait de la fiche Wikipedia qui montre les différences entre Zévaco et Dumas https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Pardaillan
«Dans l'ensemble, Zévaco s'attachera à donner des qualités et des défauts très humains à ceux que l'Histoire a placés parfois comme au-dessus des passions terrestres. On peut ainsi le différencier de Alexandre Dumas qui utilise souvent le Destin pour guider les hommes, dans le pur style du romantisme. Ici, pas de Destin, chacun cherche à assouvir ses passions, ses ambitions, et c'est l'entrelacement de tous ces personnages qui construit la trame. On pourrait dire que pour Dumas, c'est l'Histoire qui fait les hommes, et que pour Zévaco, ce sont les hommes qui font l'Histoire.»
Les éditions
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Les Pardaillan: La Fausta (3)
de Zévaco, Michel
J'ai lu
ISBN : 9782290419045 ; 10,00 € ; 14/05/2025 ; 864 p. ; Poche
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