Plus dure sera la lutte

Quatrième de couverture:

La procession de la Sainte Ligue est en route pour Chartres, où s'est réfugié Henri III. C'est dans cette ville que le moine Jacques Clément, armé par Fausta, doit assassiner le roi de France pour permettre au duc de Guise d'accéder au trône. Il faudrait un miracle pour sauver le souverain. Et seul Pardaillan peut empêcher le frère lai de porter son coup. La lutte du chevalier contre Fausta continue, et elle s'achèvera dans la passion et les larmes...

Dans la droite lignée d'Alexandre Dumas et de Victor Hugo, Michel Zévaco nous offre avec Les Pardaillan, oeuvre en dix volumes, un cycle romanesque populaire ; romans de cape et d'épée virevoltants où s'illustre un héros généreux et gouailleur, qui n'a rien à envier à un certain d'Artagnan...

Complément à l’a présentation:

Le dernier tome introduisait Fausta, descendante de Lucrèce Borgia, papesse élue par des mécontentant du pape “officiel” et dont l’ambition était d’offrir la couronne de France au duc de Guise, ensuite se faire couronner Reine après avoir en tant que papesse cassé le mariage du duc et ensuite à plus ou moins long terme devenir impératrice de l’Europe, mais chaque fois ses projets sont contrariés par Pardaillan qui, lui, ennemi de Guise depuis le premier tome, ne veut pas que celui monte sur le trône de France, si la fin du précédent tome montre une Fausta victorieuse, le début de ce quatrième tome poursuit la lute entre Pardaillan et Fausta, qui malgré elle, aime autant le Chevalier qu’elle le hait.

Avis:

Ce quatrième épisode comme le deuxième donne une conclusion à un arc, non pas à la saga qui en compte 10, certains personnages amis ou ennemis, historiques ou fictifs, qu’on suit depuis le premier tome, meurent, d’autres sont introduits ou leur arc laisse à penser qu’on les retrouvera dans le tome suivant.

Ce qui est toujours fort avec l’écrivain, c’est que même si on connaît les faits historiques, il arrive toujours à créer un suspense et tient en haleine le lecteur et même s’il conclut un cycle, il introduit assez d’éléments néanmoins pour qu’on aie envie d’enchaîner avec le prochain tome. Il ne nous laisse aucun répit et ce quatrième tome se dévore comme les trois premiers qui pourtant sont des gros pavés chacun et comme il reste 6 tomes encore, on verra bien s’il arrive à garder ce rythme et cette invention constante.

Dans mes “critiques” sur les autres romans de Michel Zévaco, hors Pardaillan, je disais que je voyais presque comme un défaut, plus pour tempérer mon enthousiaste que comme réel défaut, cette manière qu’a l’auteur de toujours garder la tension, laissant peu ses héros (et le lecteur) reprendre leur souffle, c’est aussi un point de divergence avec Alexandre Dumas et pour prendre un autre auteur Paul Féval, “le Bossu” qui même s’ils ne sont pas avares en duels et autre actions, montrent que leur héros agissent dans l’ombre ou des fois rappellent le contexte historique, Zévaco le fait aussi, la preuve par certaines notes de bas de page quand il rapporte des faits historiques, mais chez lui l’action prime toujours.

L’important c’est le plaisir et ici on en a.

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  Les Pardaillan: Fausta vaincue (4)

  de Zévaco, Michel
  J'ai lu
  ISBN : 9782290419076 ; 10,00 € ; 14/05/2025 ; 736 p. ; Poche

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