Le temps que nous avons
de Catherine Merle

critiqué par CHALOT, le 4 juillet 2025
(Vaux le Pénil - 77 ans)


La note:  étoiles
un petit livre qui nous parle
La fille et sa mère se retrouvent toutes les deux en séjour de luxe au bord de la Baltique.
La première se promène sous la pluie et écrit alors que la deuxième, lit.
Ces deux-là s’aiment et savent qu’il ne leur reste pas beaucoup de temps ensemble.
Ce premier livre, tendre et nostalgique porte sur l’amour d’une fille pour sa mère.
Cette mère aimée, adorée qui est atteinte d’un cancer n’en a plus longtemps.
La fille écrit un roman durant ce séjour et entre ce toman en construction et la vie qui se déroule, il y a comme des similitudes, un écho.
On n’a pas toujours les mots pour exprimer ses sentiments surtout quand il reste peu de temps. Plus tard il y aura des regrets : « Ah si j’avais su, j’aurais pu ?
Ainsi va la vie.
Ce roman nous fait pénétrer dans l’intime qui nous parle, nous concerne indirectement et à côté de la beauté de l’écriture, il y a l’humanité, celle de tous ceux et de toutes celles qui auraient aimé profiter des derniers moments avec les parents aimés.

Jean-François Chalot