Suivez les guides

Se présentant comme de vieux spécialistes des maisons closes aux pays de France et de Navarre, Nicolas Charbonneau et Laurent Guimier nous emmènent dans une visite de ces lieux à jamais disparus dont il ne reste quasi plus aucune trace. Illico presto, on joue le jeu et on s’embarque avec eux à la redécouverte de ces espaces lubriques qui nous font frissonner de … plaisir et / ou d’effroi et ce en vingt-cinq chapitres.

Extraits :
- Glauque, infâme et répugnant, mais sacrément bien juteux, Maurice et sa femme, qui flairaient les bons coups, n’allaient pas tarder à faire du boulevard de la Chapelle une adresse réputée pour une catégorie de clients auxquels toutes les maisons parisiennes refusaient l’entrée : les immigrés, tirailleurs sénégalais, étrangers de toutes nationalités, Africains et Arabes essentiellement mais aussi les ouvriers, les « prolos » qui n’avaient pas le sou et s’en allaient tôt le matin vers les usines de la banlieue nord en s’arrêtant parfois au Panier Fleuri, seule maison de passe ouverte dès l’aube et même presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

- En une journée, la jeune fille enchaîna plus de trente passes. Trente clients à la suite, qui attendaient au bar qu’elle redescende. Pas question pour Suzon de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit. Le Panier Fleuri était une maison d’abattage de la pire espèce. Et ces filles étaient transformées en esclaves au service des hommes. Chaque soir, Suzon découvrit que son salaire serait à jamais misérable.

- Et ces très nombreuses prostituées qui trainaient à la queue (c’est le cas de le dire) des armées napoléoniennes.

- Les « pique-couilles » qui, comme le nom le suggère, étaient des bâtons de défense que les matrones donnaient aux filles pour se protéger des clients les plus violents.

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  Le roman des maisons closes

  de Guimier, Laurent Charbonneau, Nicolas
  Litos
  ISBN : 9782385061326 ; 8,50 € ; 11/06/2025 ; 264 p. ; Poche

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