Matins bleus de Jean-Marie Laclavetine
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Brouhahas de gare !!!
Imaginez : vous êtes dans un hall de gare. Les voyageurs, et les employés de ces lieux animent cet espace public. C’est dans ce cadre que l’auteur nous baladera une journée complète avec des personnages insolites, des situations qui se veulent coquasses, l’ébauche d’une rencontre amoureuse, l’aventure d’un père irresponsable, etc etc. Bref, un panel d’individus digne d’un livre de gare avec une chute mise en expectative pendant tout le récit.
Ce qui peut rester de ce roman, c’est le regard imaginatif que l’on posera sur les acteurs dune salle des pas perdus, lors d’une prochaine attente de correspondance.
A part ça, je trouve le style pompeux, les phrases lourdes, le verbe simple. Les personnages sont un peu trop caricaturaux, pas très attachants car les émotions ne sont pas inoculées par le texte. Rien de surprenant.
Les 242 pages se dérouleront superficiellement et rapidement, délimitées de 06h30 à 17h08 comme un horaire SNCF.
Les éditions
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Matins bleus [Texte imprimé], roman Jean-Marie Laclavetine
de Laclavetine, Jean-Marie
Gallimard / Blanche
ISBN : 9782070772087 ; 16,75 € ; 20/08/2004 ; 242 p. ; Broché -
Matins bleus [Texte imprimé] Jean-Marie Laclavetine
de Laclavetine, Jean-Marie
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070321070 ; 8,60 € ; 02/03/2006 ; 327 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Un excellent roman
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 30 juin 2011
J'ai vraiment passé un moment magique en compagnie de tous ces personnages, le plus fort restant le narrateur que l'on suit au gré des pages.
Un certain humour se dégage aussi du texte, un certain détachement face à ces vies parfois pleines d'espoir, parfois totalement desespérées. Une critique précédente parle de virtuosité. Tout à fait d'accord, c'est aussi fort et aussi beau qu'une musique.
A lire de toute urgence.
Un jour, une gare
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 6 avril 2006
Une journée, une seule. La vie d'une journée. Celle du 19 mai. Des heures qui la composent et des êtres qui la font vivre. Une journée teintée du bruit des trains qui entrent et qui partent, emportant avec eux leur flot de voyageurs. Des voyageurs qui attendent, qui regardent, qui parlent ou se taisent, qui lisent le journal, qui pensent... C'est tout un monde en effervescence, même invisible, dans une gare, et Jean-Marie Laclavetine rend assez bien ce frétillement du temps et des gens. Des gens qui sont là, qu'on observe, avec une certaine tendresse, un regard de plus en plus proche. Une foule de personnages bigarrés, avec autant d'histoires, autant d'anonymat et de soudaine célébrité dans le regard du lecteur à travers la plume de l'auteur. Une foule de portraits, comme dans "Madrid ne dort jamais" de Polet, le même principe et ici une journée, une gare, en environnement familier de la plupart des gens, ça doit contribuer au charme de l'ouvrage. Une fin humaine aussi, celle d'un drame, du désespoir, de ce qui ne pourrait être qu'un fait divers clôturant le 20 heures.
Laclavetine joue avec les âmes et les destinées, avec une langue chargée, presque charnelle, très attaché qu'il semble être à ses personnages. J'ai apprécié la rigueur de son trait et le goût du détail. Parfois un peu moins quelques passages, mais dans une telle floraison de portraits, tous ne peuvent intéresser avec la même intensité. Comme dans la vie. On aime et on aime moins...
gare à vue
Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 18 juin 2005
Bof, bof...
Critique de Nounours (FLEVILLE DVT NANCY, Inscrite le 27 janvier 2005, 59 ans) - 9 mars 2005
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