La cinquième montagne de Paulo Coelho
( A quinta montanha)
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques , Littérature => Sud-américaine
Moyenne des notes : (basée sur 10 avis)
Cote pondérée : (24 437ème position).
Visites : 12 399 (depuis Novembre 2007)
La Bible revisitée
Voilà une étonnante surprise pour moi que ce livre mêlant religion, passages de la Bible, amour et aventures sans que j'en éprouve le moindre ennui à aucun moment.
Neuf siècles avant notre ère, le prophète Elie quitte Israël tombé entre les mains des ennemis sur l'ordre de Dieu. Malgré ses doutes et ses réticences, il poursuit son chemin jusqu'à Sarepta. Là, il devra se battre pour se faire accepter dans une population hostile et il rencontrera l'amour. Mais Elie reste confronté à de nombreuses difficultés ; en particulier la perte de celle qu'il aime. Et il se trouvera également face à des choix cruciaux.
En se fondant sur des fragments de la Bible, Paulo Coelho nous laisse finalement entrevoir un peu de nous. Qui n'a jamais douté ? Qui n'a jamais été face à des choix parfois cruels et difficiles ? Au-delà de l'apparence religieuse, le prophète Elie nous incite simplement à croire en nous, à suivre notre intuition et malgré les coups durs, ne pas hésiter à reconstruire car la réussite n'est jamais loin...
Particulier en son genre, ce livre est excellent. Il apporte une belle philosophie de vie et est très agréable à lire. Me voici conquise.
Les éditions
-
La cinquième montagne [Texte imprimé] Paulo Coelho trad. du portugais, Brésil, par Françoise Marchand-Sauvagnargues
de Coelho, Paulo Marchand-Sauvagnargues, Françoise (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253147107 ; 2,92 € ; 06/10/1999 ; 190 p. ; Poche -
La cinquième montagne [Texte imprimé] Paulo Coelho trad. du portugais, Brésil, par Françoise Marchand-Sauvagnargues
de Coelho, Paulo Marchand-Sauvagnargues, Françoise (Traducteur)
A. Carrière
ISBN : 9782843370311 ; 2,49 € ; 09/03/1998 ; 313 p. ; Broché
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (9)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Meilleur, livre mystique et philosophique de Paulo Coelho?
Critique de Anonyme3 (, Inscrit le 6 septembre 2011, - ans) - 24 janvier 2012
Né en 1947 à Rio de Janeiro, Paulo Coelho est l'un des auteurs les plus appréciés de notre époque. Avec plus de cent millions d'exemplaires vendus dans le monde entier, ses livres ont été traduits en 71 langues et publiés dans 150 pays. Membre de la prestigieuse Académie brésilienne des Lettres, il a été nommé Messager de la paix des Nations Unies en 2007. "L'Alchimiste", son deuxième roman, paru en 1988 au Brésil, est un best-seller mondial.
Présentation de l'éditeur:
Au IXe siècle avant notre ère, Dieu ordonne au prophète Elie de quitter Israël. Son chemin le mène alors à Sarepta, une petite cité phénicienne assiégée par les Assyriens, où il sera pris dans un tourbillon d'événements dramatiques qui le conduiront à affronter Dieu. Se fondant sur un fragment de la Bible (1 Rois, 17 et 2 Rois, 2), Paulo Coelho développe les thèmes qui, depuis L'Alchimiste, font la force de son œuvre : le sens que chacun doit donner à sa vie, la persévérance avec laquelle il faut suivre sa Légende Personnelle, la nécessité d'espérer, et de comprendre que la tragédie faisant irruption dans une existence n'est pas une punition, mais un défi pour l'homme qui doit la dépasser...
Quatrième de couverture
Au IXe siècle avant notre ère, Dieu ordonne au prophète Élie de quitter Israël. Son chemin le mène alors à Sarepta, une petite cité phénicienne. Là, dans la ville assiégée par les Assyriens, Élie perdra tout, notamment la femme aimée, et sera pris dans un tourbillon d'événements dramatiques qui le conduiront à affronter Dieu.
« Pourquoi Celui qui a créé le monde préfère-t-Il se servir de la tragédie pour écrire le livre du destin? demanda Élie.- Tu ne sais pas ce que tu dis, rétorqua l'ange. Il n'y a pas de tragédie, il y a seulement l'inévitable. Tout a sa raison d'être c'est à toi de savoir distinguer ce qui est passager de ce qui est définitif.- Qu'est-ce qui est passager? L'inévitable.- Et qu'est-ce qui est définitif? Les leçons de l'inévitable. »
Se fondant sur un fragment de la Bible (1 Rois, 17 et 2 Rois, 2), Paulo Coelho développe les thèmes qui, depuis L'Alchimiste, font la force de son oeuvre : le sens que chacun doit donner à sa vie, la persévérance avec laquelle il faut suivre sa Légende Personnelle, la nécessité d'espérer, et de comprendre que la tragédie faisant irruption dans une existence n'est pas une punition, mais un défi pour l'homme qui doit la dépasser...
Mon Avis:
+:Livre trés bien écrit (phrases bien construites, mot bien choisis..), Bien traduit , histoire touchante, livre facile à lire, histoire mystique, philosophique et historique superbement construite.
-: Histoire trop mystique et pas assez historique par moment, trame trop traitée par l'auteur (Paulo Coelho) dans ses ouvrages (Le Pèlerin de Compostelle, Sur le bord de la rivière Piedra, Je me suis assise et j'ai pleuré, l'Alchimiste...).
Conclusion:
Roman qui n'est pas le chef d'oeuvre escompté mais juste le meilleur Paulo Coelho car il y ajoute de l'aventure et des faits historique.
Roman qui ravira les amateurs d'aventure, de mystique, de philosophie et D'histoire.
Livre bien écrit, sans prise de tête et facile à lire.
Pour avoir écrit ce beau et bon roman, je dit Bravo à l'auteur, Paulo Coelho.
PS: Dommage que tous ses Romans gardent la même trame (Le mystique, dieux et la méditation)
est-ce de la littérature?
Critique de Jcb (, Inscrit le 16 mai 2011, 45 ans) - 27 mai 2011
Il y a bien quelques leçons de vie intéressantes à méditer mais cela s'arrête là.
je classerai plutôt ce livre dans la case "bien-être et psychologie" que dans celle de la littérature
Performance
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 7 mars 2011
Cela dit j'ai aimé moyen
La domination par le sang des religions monothéistes
Critique de Bleizmor (Bretagne, Inscrit le 3 janvier 2009, 54 ans) - 16 juin 2010
Mais cette transcription de la bible amène toutefois une vision claire (et bien involontaire de la part de Paulo Coelho) des agissements et des exactions religieuses dans cette région. En effet, l'auteur montre clairement que les religieux de l'époque n'avaient pour but principal que d'imposer leur religion par la force, les meurtres, les alliances, les guerres, les assassinats, ... Lorsque le protagoniste devient le porte parole de ces agissements, et n'a pour unique préoccupation que d'imposer la volonté de son Dieu par les mêmes exactions, la lecture de cet ouvrage m'a fortement déplu.
Mais bon, la suite des évènements (jusqu'à nos jours) a bien montré que la plupart des religions monothéistes se sont imposées par la force et le sang versé des innocents. Au moins, Paulo Coelho n'a pas tenté de cacher cette triste vision de notre civilisation.
Une jolie façon de réfléchir
Critique de _Sabri_ (, Inscrite le 28 janvier 2010, 43 ans) - 19 février 2010
Je concède qu'il faut avoir une prédisposition à l'introspection pour l'apprécier à sa juste valeur. Je ne me considère pas comme une personne particulièrement pratiquante religieusement mais ce roman m'a probablement rapprochée de ce que je pourrais appeler MA spiritualité.
Trop particulier pour moi
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 30 août 2008
La critique de Patryck Froissart
Critique de FROISSART (St Paul, Inscrit le 20 février 2006, 77 ans) - 14 août 2006
Auteur : Paulo Coelho
Editions Anne Carrière, Paris 1998
Titre original : A quinta montanha
Traduit du portugais brésilien par Françoise Marchand-Sauvagnargues
ISBN : 2253147109
Le prophète Elie fuit Israël et Jérusalem, où règne Jézabel la phénicienne, qui a imposé au roi son époux et au peuple élu d’adorer Baal et de se détourner du dieu unique, et qui vient d’ordonner le massacre de tous les prophètes israélites.
Elie se réfugie à Akbar (Sarepta), cité phénicienne, où tout en connaissant l’amour, il devient, malgré son statut d’étranger et d’ennemi de la reine phénicienne, un personnage politique important.
Les Assyriens assiègent, puis attaquent et détruisent Akbar, dont ils exterminent une grande partie de la population.
Elie reconstruira la ville, puis rentrera en Israël où il accomplira la mission que son Seigneur lui a confiée : le rétablissement de la vraie religion, la destruction des idoles et le renversement de Jézabel.
Tout cela est l’histoire d’Elie réduite à la chronologie des événements.
Ce qui fait l’intérêt de ce roman, c’est la relation du prophète, de l’homme nu, avec son dieu, alternance de foi totale et de périodes de doute, de soumission et de rébellion, de résignation et de lutte, jusqu’à des moments extrêmes de renonciation à suivre la loi divine, lorsque les actes du seigneur semblent marqués par la plus extrême iniquité, par la plus insupportable cruauté, par l’acharnement le plus incompréhensible.
Paulo Coelho excelle à mettre en contraste l’infinie et pitoyable faiblesse et la force, la vitalité, la ténacité de l’esprit, et du corps, de l’homme devant la succession des tragédies qui le frappent au long de sa vie. Il sait organiser de façon magistrale d’émouvants dialogues entre l’homme qui s’interroge, plein de souffrance et de révolte, et sa conscience (son ange) qui lui expose quelle leçon tirer de l’événement ou qui lui montre le chemin à prendre.
Il impose, de manière subtile, presque subliminale, le metteur en scène et personnage principal du roman, le destinateur absolu, intradiégétique, dirait Barthes, dont la présence physique ne se manifeste à Elie que très sporadiquement, jamais au moment où il a besoin de son aide, dans ce qui paraît être l’arbitraire total et définitif, ce dieu dont les desseins restent impénétrables à ceux qui l’ont créé.
A signaler : le jeu de l’auto-intertextualité auquel se livre malicieusement Paulo Coelho. Ceux qui ont lu l’Alchimiste savoureront par exemple cet extrait des affaires qu’examine Elie, responsable du tribunal populaire d’Akbar :
Le premier cas était celui d’un berger qui avait rêvé d’un trésor caché en Egypte près des pyramides et qui avait besoin d’argent pour s’y rendre. Elie n’était jamais allé en Egypte mais il savait que c’était loin. Il expliqua au berger Qu’il lui serait difficile de trouver les moyens nécessaires auprès d’autrui, mais que, s’il se décidait à vendre ses brebis et à payer le prix de son rêve, il trouverait assurément ce qu’il cherchait.
A noter également, ce passage de l’épilogue, tristement redevenu actuel :
Tyr, Sidon et Byblos font toujours partie du Liban, qui est aujourd’hui encore un champ de bataille.
En écrivant ces lignes, Paulo Coelho ne savait pas, et pour cause, que juillet 2006 verrait à nouveau le sang, les larmes et la mort frapper le Liban.
Patryck Froissart, Quatre Bornes (Maurice), le 13 août 2006
Inévitable
Critique de Kod (Québec, Inscrit le 12 juillet 2005, 37 ans) - 25 juin 2006
« - Qu'est-ce qui est passager ?
- L'inévitable.
- Et qu'est-ce qui est définitif ?
- Les leçons de l'inévitable. »
La tragédie est un défi à relever
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 14 juin 2005
Mais il a quand même des qualités. C'est un vrai "Paulo Coelho".
Forums: La cinquième montagne
Il n'y a pas encore de discussion autour de "La cinquième montagne".