Croc-Blanc de Jack London
( White Fang)
Catégorie(s) : Littérature => Voyages et aventures
Moyenne des notes : (basée sur 21 avis)
Cote pondérée : (419ème position).
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Amusant et facile à lire
Clairement, l'histoire se dessine comme un roman d'aventures : ça parle évidemment de grand Nord, de vie sauvage et des lois impitoyables de la survie où il faut manger, ou être mangé à son tour.
Alors intervient l'homme, qui exploite la sauvagerie de l'animal pour en faire une vraie bête à tuer. Il est vrai que Croc Blanc ne se comporte pas toujours en gentil toutou...
Enfin, c'était divertissant, un peu manichéen, mais assez chouette à lire quand-même.
J'ai particulièrement apprécié le premier chapitre intitulé "le boréage" : un grand moment de perdition pour l'homme dans l'immensité de la nature sauvage du grand nord.
Les éditions
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Croc-Blanc [Texte imprimé] Jack London trad. de Philippe Sabathe préf. et comment. de Maurice Mourier
de London, Jack Mourier, Maurice (Editeur scientifique) Sabathé, Philippe (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266091794 ; 4,40 € ; 05/05/1999 ; 463 p. ; Poche -
Croc-Blanc [Texte imprimé] par Jack London traduit de l'américain par Philippe Sabathé ; [préface de Francis Lacassin]
de London, Jack Sabathé, Philippe (Autre) Lacassin, Francis (Autre)
10-18 / Série L'Appel de la vie
ISBN : 9782264004024 ; 7,00 € ; 01/11/1981 ; 315 p. ; Poche -
Croc-Blanc
de London, Jack Kerline, Francis (Traducteur)
J'ai lu
ISBN : 9782290116722 ; 5,00 € ; 19/08/2015 ; 254 p. ; Broché -
Croc-Blanc [Texte imprimé], roman Jack London traduit de l'anglais (États-Unis) par Stéphane Roques
de London, Jack Roques, Stéphane (Traducteur)
Phébus / Libretto (Paris. 1998)
ISBN : 9782369142768 ; 9,50 € ; 03/10/2016 ; 260 p. ; Broché -
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Les livres liés
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Les critiques éclairs (20)
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Un regard "décentré"
Critique de Froidmont (Laon, Inscrit le 28 octobre 2022, 33 ans) - 22 janvier 2023
C’est la petite enfance du jeune Croc-Blanc qui se forgera dur, sanguinaire et dément, plus agressif même et plus sauvage en somme qu’il ne l’avait été avant de voir les hommes. Puis il rencontrera un doux maître d’amour qui l’emmènera loin des sauvages séjours dans un foyer de cœurs où il sera choyé, où sa sauvagerie sera domestiquée.
Ce roman est vision, un œil qui se promène ; des yeux d’hommes d’abord que la meute malmène, puis un plongeon profond dans les yeux affamés de la meute qui court à travers la forêt. Cet œil aventurier trouvera son refuge au crâne de Croc-Blanc, mi loup, mi chien, transfuge. Mais l’œil ne nous dit ce que c’est qu’être un loup car il est tout entier focalisé sur nous : l’Homme est le grand sujet d’étude de ce livre, ce qu’il a d’animal quand de haine il est ivre, ce qu’il a d’humain quand, sans attendre retour, il dispense à tout va la tendresse et l’amour. C’est une réflexion sur nos us et nos lois, un regard décentré qui te ramène à toi, et qui montre comment l’influence d’un autre te fera bon, mauvais, terrible ou doux apôtre (il est peine de voir qu’il nous est impossible, même quand nos efforts prennent une autre cible, de ne lancer un mot, un geste, une pensée qui ne soit un retour vers ce moi décentré ; un fatal boomerang que toute perception, contrainte d’être pauvre et lourde en sa prison).
Mais c’est aussi un doigt pointé sur nos pratiques, comment « s’esclavagise », on dirait « domestique », l’animal qui ne peut plus vivre par lui-même. Il se peut qu’il nous craigne, il se peut qu’il nous aime, peu importe l’état de ses émotions, nous sommes responsables de ses passions ; nous qui l’avons rendu dépendant et soumis, nous devons prendre soin de son cœur, de sa vie.
Un rêve de tous les enfants
Critique de Michelozantipode (, Inscrit le 7 juin 2017, 82 ans) - 14 juin 2017
J'ai tant aimé la description de l'état naturel des choses avec la magie de la naissance des louveteaux (moi qui en avait été un dans mes jeunes années!) oui ces petits confrontés à ce mur blanc qui était actuellement la lumière qui ouvrait leur nouveau monde était si bien décrit.
La vie du chien / loup et de sa mère qui savait utiliser le camp des Indiens natives durant les jours difficiles. En relisant je sautais un peu l'introduction des marchands de fourrures qui des fois perdent leur vie dans le grand nord pour servir de repas aux bandes de loups affamés. Car je voulais m'immerger dans cette histoire personnelle qui suivait.
J'ai vu avec regret le film qui pour moi n'avait jamais atteint l'ampleur de ce merveilleux roman.
Voila comme je pense le faire toujours, une Etoile seulement car je ne veux pas étoiler mais y suis forcé! Pourtant j'aurais bien aimé y mettre tout un ciel d'une nuit claire.
Alors que je croyais avoir fini, au-dessus de moi est une revue bien mieux écrite que la mienne mais tellement comme j'aurais voulu le dire, et qui aussi me touche beaucoup et m'a rappelé, entre autres, que j'ai appelé deux de mes Bergères Allemandes "Kiche" (j'ai perdu la première à sept mois) Mais j'ai eu le bonheur d'avoir "kiche2" pour 10 ans après sa 14 éme année
le grand-nord
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 3 octobre 2014
La première chose que j'ai envie de dire à propos de ma lecture de Croc Blanc, c'est que je n'ai pu m'empêcher de la mettre en parallèle avec le non moins génial Appel de la forêt, qui décrit un cheminement inverse. Dans Croc Blanc, le chien-loup finit, après de multiples épreuves auprès de ses congénères canins et de maitres peu recommandables, à se laisser apprivoiser.
La plume fluide et rude de London nous narre l'histoire et l'évolution de Croc Blanc, sa tristesse, sa rage, sa peur et son amour aveugle pour le Maitre. Le lecteur est invité à souffrir avec le héros à quatre pattes du froid et de la faim, des morsures des autres chiens, à lutter pour avoir une place avant d'être vendu pour un peu d'alcool, à être horrifié des mauvais traitements dont il est l'objet. De façon transparente, au travers du regard du chien-loup, l'auteur nous décrit aussi la vie rude et difficile de la fin des années 1890, du temps de la ruée vers l'or du Klondike, ses pionniers coriaces et plein d'espoir, leurs relations avec les amérindiens ou les ingénieurs venus de Californie pour inspecter les mines d'or. Une autre époque, d'autres mœurs, sans doute aussi difficiles pour les hommes que pour ces chiens qui tractaient leurs traineaux, une vie pleine de risques mais aussi de liberté à la recherche de quelques paillettes d'or ! Et puis arrive l'homme, le Maitre, celui qui est juste et va permettre à Croc Blanc de se réconcilier avec la partie la moins sauvage de ce qu'il est. Dès lors qu'il ne sera plus obligé de se battre pour survivre, Croc Blanc peut assumer d'être à la fois chien et loup, et commencer à tisser d'autres liens avec les autres que ceux liés à la haine et à la colère. Une jolie parabole.
Pour ma part, j'ai été sous le charme de ce roman tout au long de sa lecture et en suis ressortie avec l'envie de voir de grands espaces et de parcourir le monde. Je n'ai aucune critique à faire de cette lecture, aucune déception, toutefois… je crois que qu'il y aura toujours en moi un petit faible pour l'Appel de la forêt.
Double lecture
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 2 mars 2014
Après avoir été scotché par la scène d'introduction d'une grande intensité, j'ai pris beaucoup de plaisir dans le style et la forme de ce roman, qui fait partie des livres qui peuvent être appréciés à différents âges et pour différentes raisons. En effet, ce texte est parfaitement accessible aux plus jeunes et ils y voient les pérégrinations d'un jeune loup qui cherche à s'intégrer dans le dur monde des humains. Mais il plaît aussi aux plus âgés comme moi, car derrière les scènes d'aventure et de bons sentiments, Jack London dépeint les réactions des êtres humains et condamne ses comportements qui mènent à la violence. Il veut nous alerter sur le fait que l'on crée par nos actes les menaces qui vont peser sur nous plus tard et que nous sommes souvent responsables des malheurs qui nous arrivent. Mais grâce au regard extérieur et dépourvu de raison de Croc-Blanc, Jack London peut décrire et pointer du doigt les failles de l'Homme sans jamais être ni moralisateur ni donneur de leçon.
"Croc-Blanc" est une histoire universelle et intemporelle, qui regorge de plus de profondeur qu'il n'y paraît à la première lecture de jeunesse.
La loi du plus fort
Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 42 ans) - 21 décembre 2012
Ce que je retiens de ce roman c'est la sagesse, l'intelligence et l'agressivité du loup. Il faut dire aussi qu'il n'avait pas la vie facile. Les thèmes sont aussi très actuels, et je me suis un peu reconnu en croc blanc. Mais, pas besoin d'écrire le résumé du livre puisque d'autres l'ont fait avant moi.
Bref, je suis partant pour le lire une deuxième fois.
Pure émotivité de la part de Croc-blanc et du lecteur
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 1 septembre 2012
Quelle bonne idée ai-je eu de redécouvrir cette histoire par écrit ! Le style de Jack London est d'une intemporalité détonante et d'une classe exquise. Des passages de pure émotion nous sont livrés à dose raisonnable et quelle que soit la description abordée, il y a toujours de la beauté.
"Mais sous ce masque, il y avait des hommes qui avançaient malgré tout sur cette terre désolée, méprisantes de sa railleuse ironie et dressés, quelque chétifs qu'ils fussent, contre la puissante d'un monde qui leur était aussi étranger, aussi hostile et impassible que l’abîme infini de l'espace."
Le Grand Nord résonne comme une terre d'accueil parfaite pour un récit de ce genre où s'affrontent et se lient l'homme et l'animal. La rudesse du climat s'accorde avec l'émotivité vacillante et précieuse des êtres. Du chasseur ou du loup, on ne sait qui finalement domestique l'autre. L'audace et la prudence de Croc-blanc n'ont d'égal que la violence de l'être humain.
Un grand classique plein de poésie et de finesse ! ça fait du bien !
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 27 août 2011
C'est mon premier livre de cet auteur et c'est un choc (positif !).
J London est arrivé à me plonger littéralement dans une histoire du Grand Froid avec une aisance incroyable. Je me suis laissée emporter par les mots. Le passage au début du livre traduisant le silence et l'immobilité de la région de Yucon est fantastique : quelques lignes qui vous laissent sans voix (!).
L'histoire incroyable de ce chien loup est carrée, pas d'invraisemblance, tout se tient. J London connaît ce pays, connaît les gens, et connaît les animaux (je dirais presque de manière scientifique pour ces derniers) avec toujours cette poésie présente.
Ce chien-loup, je trouve, a beaucoup d'"humanité" et pourtant il reste Chien-loup. Les animaux et leurs relations entre eux sont bien décrits et les règles de survie dans ce grand Froid sont assez bien rendues (la règle du plus fort).Les êtres humains ont le second rôle et cela leur va bien.
Ce type de roman n'est pas mon préféré mais grâce à J London, j'ai fait une véritable découverte. C'est un vrai coup de coeur.
J'ai fait quelques recherches annexes sur les détails d'organisation de traineaux de chiens, sur la région de Yucon (où la deuxième langue officielle est le Français ! ... 3% des habitans le parlent !!) et sur cette fameuse ruée vers l'or dont parle J London. C'est passionnant ! J'ai à cette occasion découvert Nicolas Vanier auteur et explorateur passionné de ces grands espaces qui a écrits quelques livres qui peuvent apporter des informations supplémentaires pour mieux comprendre la vie du Froid.
Bonne lecture ! vous ne le regretterez pas ! (enfin j'espère!)
Un ennui mortel
Critique de Jeff Antoine (, Inscrit le 26 mai 2011, 42 ans) - 26 mai 2011
Belles descriptions!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 17 avril 2011
Je trouve que l'histoire est belle et ce chien est attachant, on a envie de savoir ce qui va lui arriver. Certains instants sont très émouvants et c'est un livre à découvrir. Toutefois, pour moi, il tire un peu en longueur et je dois dire qu'à la fin, j'ai écouté d'une oreille car je m'ennuyais un petit peu.
Bref, je le conseille aux amateurs de grands espaces et de longues descriptions.
(découvert en audiobook)
Chaleur dans le grand nord
Critique de Frankgth (, Inscrit le 18 juin 2010, 54 ans) - 20 février 2011
Magnifique et touchant, à la fois ode à la nature et critique de l'humanité, ce bref et intense roman est un condensé de London. C'est aussi et surtout pour moi une lecture indispensable pour sensibiliser les jeunes à l'influence que l'homme peut avoir sur ceux qui partagent la planète avec lui.
Un loup chez les hommes
Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 6 décembre 2010
Évidemment, pour apprécier ce roman il faut aimer la nature, les animaux et le style descriptif de l'auteur.
Le grand Nord !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 20 juin 2010
L'Histoire du Grand Nord au travers ce magnifique chien est simplement splendide.
LONDON est un romancier de l'aventure.
Oeuvre devenue un classique !
Évasion garantie
Critique de Steph-9 (, Inscrite le 15 juin 2009, 34 ans) - 17 juillet 2009
Chien-loup
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 22 janvier 2009
Des contrées sauvages du grand Nord à la vie au sein d'une tribu indienne, de bête de combats à chien de traineau... L'or, l'alcool, la violence, la dureté du nord... L'amour, aussi... La biographie de ce chien-loup est magnifique ! Le fait que l'histoire est racontée presque entièrement de SON point de vue, le point de vue de l'animal, ne la rend que plus passionnante... et sans jamais tomber dans la niaiserie !...
Du grand London !
Un roman superbe
Critique de Abujoy (Rennes, Inscrite le 18 mars 2008, 38 ans) - 4 juin 2008
Une histoire superbe d'un loup qui devient chien, et qui apprend à faire confiance, qui apprend la reconnaissance... bref, un très beau roman.
grand
Critique de Sansetre (, Inscrit le 30 décembre 2007, 42 ans) - 30 décembre 2007
S'il y a des livres qui rebutent leur auditoire, Croc blanc rend à la lecture toute sa noblesse. Car ce livre raconte l'histoire d'une vie soumise à la dure loi du wild. Mais celui-ci revêt plusieurs formes: la première est le wild originel. L'état sauvage où seule la loi du plus fort règne. Où chaque jour est un combat dont l'issue peut être mortelle , où le prédateur peut être le proie d'une autre créature. Il y règne une certaine liberté, mais la sécurité est un mot absent de ce monde sauvage. Le second est un wild organisé, c'est le monde des hommes. Des Dieux comme les appelle Croc blanc. Un monde où les règles sont multiples et complexes. Un monde où la liberté est échangée contre la servitude. Mais un monde tout aussi cruel que le premier si ce n'est plus. Croc blanc apprendra à survivre dans ces 2 mondes. Il apprendra les lois qui régissent ces 2 univers. Et plus il avancera dans la vie, et plus il devra être dur. Devenant un loup solitaire et meurtrier parce que son environnement l'y oblige. Peut-être est ce que l'auteur a voulu faire comprendre à son lecteur que si les animaux ne peuvent que difficilement échapper à leurs instincts, comme les hommes, il ne sont que des épées forgées au fil de leurs diverses expériences. Tel est le cas pour Beauty Smith et Jim hall. 2 scélérats parmi les scélérats. Mais que l'auteur excuse presque, à cause du poids joué par la nature dans leur genèse. C'est là, à mon sens, le 3ème et dernier visage du Wild: le hasard, qui choisit arbitrairement des handicaps et des avantages de chacun. Ce wild originel pousse les créatures à la violence, à l'insécurité et à la haine. Une haine qui devient le seul sentiment qui permet à Croc blanc de survivre. Croc Blanc aurait pu succomber à la haine, s'il n'avait pas appris une leçon salvatrice: l'amour peut sauver de tout. Oui, l'amour peut changer un individu voué à la haine et aux préjugés. Et lui permettre d'être heureux.
Bien que ce livre parle de la vie d'un animal, il s'en dégage un profond humanisme. Une leçon de vie, parfaitement écrite, le juste mot à sa juste place. Où l'émotion nous guide comme un phare dans le nuit. On vibre avec le loup, on a peur pour lui, on ressent sa haine, apprend avec lui, et on finit par être heureux avec lui. Un livre à découvrir absolument...
Un livre merveilleux
Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 21 avril 2006
Cet amour de l'être humain qu'a le loup, cette lutte pour la liberté, ce respect pour l'homme, la complicité d'un loup avec un être humain, tout ça, c'est CROC-BLANC. Je ne vous cache pas que j'ai pleuré à certains moments. C'est tellement beau !
Félicitations Jack London !
Un classique sauvage mais éphémère
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 29 mars 2006
Moins palpitant que "l'appel de la forêt" à mon sens, pour moi qui suis friande de liberté.
Livre de chevet
Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 13 mars 2006
On commence par se dire que les loups sont des créatures cruelles et sanguinaires à la première partie.
Mais, dès la deuxième, on comprend pourquoi ils agissent et dans quel but.
Jack London a un merveilleux don de description. On arrive à percevoir les moindres détails du WILD, ce désert de l'enfer et ce paradis de la vie. Ca dépend du point de vue... La naissance des louveteaux et la survie du jeune CROC-BLANC est spectaculaire, très attendrissante et pleine de rebondissements. Lors de l'arrivée de CROC-BLANC et de KICHE, sa mère, dans le village de CASTOR GRIS, on ressent en même temps que le louveteau la peur du nouveau et de ces "dieux" humains. Quand CASTOR-GRIS, saoûl et dépendant, le vend à BEAUTY SMITH, homme cruel, lâche, servile et sans pitié, CROC-BLANC ne sait plus faire ressortir ses émotions que par la haine et la mort. Il tue ainsi tous les chiens que l'on lui oppose. Mais, quand le terrible bouledogue CHEREKEE doit le combattre, CROC-BLANC ne peut rester en vie que grâce à l'instinct de préservation et son amour de la vie qu'il a hérité de ses ancêtres. A demi-mort, sauvé in-extremis par WENDON SCOTT et MATT, un fils de juge et un éleveur de chiens de traineaux, CROC-BLANC reprend goût à la vie grâce à WENDON qui croit en lui et lui prodigue tous les soins nécessaires pour qu'il se remette. Un amour sans pareil, une tendresse sans égale, une soumission incommensurable et une confiance inébranlable lie CROC-BLANC à son maître. Un des passages les plus merveilleux est lorsque le loup, le combattant, qui a volé tant de vie confie la sienne à un humain, SON dieu, qu'il appelle le DIEU D'AMOUR en mettant sa tête sous ses aisselles, en laissant sa gorge à nue, d'une certaine manière, il dit à son maître "Vas-y, tu peux me tuer, je t'appartiens et je t'aime". Et c'est un passage si émouvant que les sentimentaux en pleureront toute la nuit. Même chose, quand WENDON part en ville pendant une semaine, le loup se laisse mourir de chagrin en attendant son maître. Mais c'est le voyage en Californie qui bouleversera tout.
Donnant sa vie pour sauver celle de son maître, une nouvelle fois entre la vie et la mort, CROC-BLANC finira par connaître une nouvelle vie, une seconde naissance, car, après son rétablissement, il se retrouve aimé, protégé et presque adulé par la famille de son maître. Pour mettre un comble à son bonheur, il se retrouve le père d'une petite famille avec six chiots à sa charge et une belle chienne de berger prénommée COLLIE pour femme...
Un roman incroyable, c'est mon livre préféré et depuis que je l'ai découvert, je porte sur les loups et les chiens un autre regard, encore plus aimant qu'avant, en sachant qu'ils font très attention à nos mains, qui peuvent leur donner la souffrance ou le véritable bonheur...
Si vous ne lisez pas ce livre, vous aurez raté une chose très importante dans votre vie !
Le film mieux que le livre...
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 17 février 2005
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Un ennui mortel ! | 15 | Frunny | 27 août 2011 @ 01:28 |