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Nous sommes éternels critiqué par Ulrich, le 2 mars 2005 La note: 
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| plongeons ! | |||||||
| Cette histoire, on est comme au fond de l’eau. Tout ce qui nous entoure est connu, compréhensible et pourtant on ne peut y vivre, on le sait. Il faudra remonter à la surface. Mais plongeons. Nous sommes éternels fait envie. Les premières pages ne nous laissent pas le choix. Plongeons, noyons nous, nageons, ne pensons plus, ressentons. Voilà peut-être l’expérience de ce livre. Ressentons cet amour entre un frère et une sœur. Une sœur qui vit parce que son frère est. Dan qui vit parce que Estelle est. Plongeons dans le mystère qui entoure le théâtre de cet amour dans un décor à quatre lieux : G, New-York, Paris, le Monastère. Noyons nous dans le trouble qui nous est esquissé, dessiné enfin expliqué des personnages qui les entourent : Tirésia, Nicole, le Docteur, Adrien. Vous les raconter ? Ne rien vous dévoiler ! Noyons nous dans la souffrance, l’espoir, la tristesse, la joie qui sont autant de sentiments mêlés que l’auteur nous détricote. Plongeons dans ce récit construit de manière époustouflante si bien orchestrée que le roman devient tour à tour comte, drame, polar. Remontons à la surface, essayons. Il le faut. Mais je sens encore les gouttes de cette histoire affleurées dans mon esprit. Indescriptiblement magique et mystérieux avant de s’éclairer si terriblement. |
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