Le programme conscience, Tome 1 : Destination vide
de Frank Herbert, Jacques Polanis (Traduction)

critiqué par Tentaal, le 21 mars 2005
( - 100 ans)


La note:  étoiles
Destination vide
"Destination vide" est le premier livre du "Programme conscience" .

L'astronef est occupé par 4 passagers et des milliers de colons en hibernation. Ces passagers sont des clones, du 'matériel' que l'on peut remplacer sans autre. L'astronef Terra est la 7ème tentative pour rejoindre Tau Ceti, d'où une planète habitable attend d'être colonisée. C'est du moins ce que les passagers pensent. Mais le véritable objectif de cette mission est tout autre: il s'agit de donner une conscience à l'ordinateur... Le moyen : des avaries, des pannes et des frustrations ont été programmées par les responsables de la mission, afin de pousser ses occupants à s'interroger sur la manière de donner une conscience à l'astronef, seule voie de salut.

"Destination vide" est un livre intéressant. Le contenu peut toutefois décourager le lecteur car les nombreux dialogues et raisonnements sur la conscience sont parfois difficiles à suivre, voire pompeux... Les domaines de prédilection de F. Herbert, comme par exemple la religion, se retrouvent dans ce roman.

"Le Programme conscience" est suivi de "L'incident Jésus (1981)", "L'Effet Lazare (1984) et "Le Facteur Ascension (1988)".
destination vide 4 étoiles

Destination vide est un des pires livres qu'il m'ait été donné de lire. Je me suis rarement autant ennuyé dans ce livre. L'action y est inexistante: Un groupe de clones doit créer une conscience informatique pour gérer l'intelligence informatique du vaisseau à bord duquel elle se dirige vers le néant.
Ce livre est bardé de conceptions mathématiques censées expliquer ce qu'est la conscience, mais à moins d'être docteur en mathématique ou toxicomane plus on lit moins on comprend. Je suis dur surtout avec Herbert et croyez moi ce n'est pas agréable pour moi.
Oui on pourrait y retrouver un huis-clos sartrien mais codéiné dans ce livre, qui pourrait ne pas déplaire, avec des discussions à n'en plus finir entre l’aumônier psychiatre, l'informaticien, la biologiste... On en retient qu'une conscience pour fonctionner ne doit pas être conditionnée par la morale. Le personnage de Bickel bien suffisant au départ va aller jusqu'au seuil de l'inconscience pour faire aboutir son projet.

Capt everton - - 37 ans - 25 février 2014