L'incendie de Berlin de Helga Schneider
( Il rogo di Berlino)
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Histoire
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L'enfer vécu dans une cave
Berlin, durant la Seconde Guerre Mondiale. Helga est née en 1937. Elle a un petit frère prénommé Peter. Leur père parti pour le front, leur mère désirant servir Hitler (elle devient gardienne à Auschwitz), ils sont recueillis par leur grand-mère. Puis leur père se remarie avec Ursula, qui va prendre le relais de la garde, et c’est le début de l’enfer pour Helga qui se mettra rapidement à l’appeler la marâtre.
Après être allée dans un institut spécialisé puis dans un collège, elle
retourne vivre chez la marâtre dans un immeuble berlinois. A chaque fois que les sirènes hurlent, tout le monde descend se protéger à la cave.
En décembre 44, ils sont tous invités au bunker de la Chancellerie et y rencontrent Adolf Hitler.
Puis de retour chez eux, les alertes se font de plus en plus rapprochées. Les séjours à la cave se font de plus en plus fréquents.
Elle finit même par être prise d’assaut. Il y a plusieurs adultes et enfants. Il y a aussi Opa, le père de la marâtre, qui n’a vraiment rien à voir avec sa fille. Helga se prend d’amitié pour ce monsieur qui saura le lui rendre. A partir de là, tout bascule. Les prisonniers de la cave commencent à vivre un enfer. Entre rationnement des vivres, problèmes pour utiliser les commodités, puis pénurie d’eau et de
nourriture, les vivants survivent difficilement… Jusqu’à l’arrivée des
Russes…
Un témoignage qui donne la chair de poule. Ce point de vue de la guerre
de 39-45 est à mon sens narré bien moins souvent que la vie dans les
camps de concentration.
Les éditions
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L'incendie de Berlin [Texte imprimé] Helga Schneider trad. de l'italien par Pierre-Emmanuel Dauzat
de Schneider, Helga Dauzat, Pierre-Emmanuel (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266149228 ; 2,98 € ; 03/02/2005 ; 250 p. ; Poche
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Survivre à l'enfer de la guerre
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 1 novembre 2006
Helga Schneider raconte son enfance berlinoise, avec son frère Peter, insupportable petit garçon gâté et sa belle-mère qu’elle appelle « la marâtre ». Le père est absent, parti se battre et Helga se sent rejetée par cette femme qui a remplacé sa mère qui a abandonné ses deux enfants pour l’amour de Hitler et du nazisme. Pendant les derniers mois de la guerre, la famille doit se terrer dans une cave pour échapper aux bombes et aux balles. La faim, la peur, la soif, le manque d’hygiène et la promiscuité insupportable sera leur lot pendant ces longs mois où ils attendent la fin de ce conflit absurde. Leur calvaire ne prendra pas fin immédiatement avec l’arrivée de l’armée russe dans la capitale allemande et le petit groupe devra subir la violence des russes qui violent les femmes et dépouillent les survivants de leurs montres et objets précieux. Les coups pleuvent et les vainqueurs font preuve de cruauté et d’arrogance.
Le récit a le mérite de nous faire prendre conscience des souffrances endurées par les civils allemands et en particulier par les résidents de Berlin, voisin du bunker où Hitler se terre. Un récit parfois insoutenable où l’être humain est réduit à l’état de bête par la faim et la terreur.
Si vous n’êtes pas blasé des récits de la deuxième guerre, lisez ce livre qui constitue un témoignage exceptionnel et bouleversant de la guerre vue à travers les yeux d’une enfant.
« Des ruines, encore des ruines. De nouveaux bâtiments en feu. De nouveau des ruines, et encore des ruines et d’autres maisons en feu. Les rues étaient désertes. La population se terrait dans les caves, épuisée, démoralisée, résignée. Les rues étaient vides, oubliées. On ne comptait plus les morts, mais eux au moins ils allaient bien, maintenant. Beaucoup les enviaient. »
« Tout à coup, j’aperçus un rat. Il m’observait, immobile. Un animal répugnant, gras et pansu, un de ceux qui se nourrissaient de cadavres. Il me regardait de ses yeux rouges et attentifs, deux têtes d’épingle en feu qui m’hypnotisaient. J’eus l’impression qu’il pouvait me sauter dessus, et j’essayai de hurler, mais mon cri résonna dans ma poitrine, tel un écho devenu fou. »
très bon livre
Critique de Angie8244 (, Inscrite le 2 décembre 2005, 42 ans) - 7 août 2006
une enfance malheureuse, balotée d'un institut infernal en collège de redressement, sur fond de guerre et de misère, cette fillette a été un sympbole pour moi du courage ! elle reprit gout a la vie mais le prix qu'elle dû payer pour s'en sortir est inconsevable !
moi même, à la lecture de son récit, j'ai eu parfois la nausée à cause de certaines descriptions. je ne sais pas si, a sa place, je m'en serrai sortie aussi bien !
un livre à lire absolument, sur un sujet encore méconnu malheureusement !
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