Le chat qui jouait Brahms
de Lilian Jackson Braun

critiqué par MOPP, le 27 mars 2005
( - 88 ans)


La note:  étoiles
Un rien désuet !
Nous n'allons pas nous prendre la tête, nous ne sommes pas en présence d'un roman exceptionnel, il appartient à une série "grands détectives"...

Ce livre, à portée de main, m'a tenté. J'y ai découvert une ambiance à la Agatha Christie, un texte correctement écrit et une histoire peu crédible puisque ce sont deux chats qui guident l'enquête d'un Qwilleran, journaliste hors normes.

C'est ainsi que le candidat écrivain se retrouve dans un coin perdu, où un chacun est l'ami de l'autre, où un chacun se tait ne voulant pas dénoncer un ancien compagnon de classe, etc.

Disons que la curiosité m'a conduit jusqu'au bout du livre, l'auteur est certainement un connaisseur des chats, car ses descriptions sont remplies de tendresse et de pertinence.

Bon, un livre à lire, pourquoi pas, un jour de pluie, lorsque vous n'avez pas envie de trop réfléchir !
Les premiers pas de Qwilleran 5 étoiles

Encore une série policière dont les histoires peuvent se lire indépendamment les uns des autres, mais qui mérite tout de même d'être suivies dans un certain ordre chronologique. Ce titre appartenant au début des aventures de Jim Qwilleran et expliquant comment il se retrouve à Mooseville, à la tête d'une immense fortune, qui lui sera bien utile dans les prochains épisodes.

Qwill souhaite prendre trois mois de congé sabbatique et quitter la ville au profit de la campagne. Il débarque dans le chalet de sa tante Fanny, découvre avec une certaine perplexité l'étrange vie menée par les habitants de ce lieu en apparence idyllique, dans lequel les crimes existent mais sont soigneusement cachés aux touristes et autres visiteurs étrangers.

Pas le meilleur de la série du "Chat", c'est clair, mais c'est le début, tout se met en place et il faudra le temps pour que le personnage récurrent de Qwilleran se rôde. En ce qui concerne les chats, Ko-ko déjà bien présent et Yomo-Yom fraîchement arrivée, on ne peut pas vraiment dire que ce sont eux qui mènent l'enquête. Ils fournissent bien quelques pistes, mais sans plus, Qwilleran reste le cerveau.
Une enquête qui se laisse lire, avec facilité et simplicité. Rien qui va révolutionner le monde du polar, mais je trouve tout de même ça un peu mieux que Agatha Christie... moins académique!

Sahkti - Genève - 50 ans - 6 avril 2006


le chat qui jouait BRAHMS 8 étoiles

c'est une série pleine d'humour j'aime bien et les chats et QWILL

Grisette - - 86 ans - 4 avril 2005


Oui, mais c'est aussi un peu mieux! 7 étoiles

Cette série policière est devenue un classique du genre. Quel genre ? Le policier d'ambiance ! Oui, c'est vrai, c'est bien écrit, on peut même dire bien traduit, ça fera plaisir à Marie-Louise Navarro, femme que j'ai eu l'occasion d'interviewer dans une émission de radio il y a une quinzaine d'année. Peu d’action, au sens propre du terme, beaucoup de réflexions, pas toujours du lecteur mais au moins de Qwilleran, personnage plutôt sympathique.
Mais Mopp nous dit intrigue peu crédible car ce sont les chats qui mènent l’enquête, enfin qui guident notre détective amateur… Je ne suis pas du tout d’accord, les chats sont tout à fait capables de telles enquêtes… enfin presque !
Je crois surtout que cette série, pas prétentieuse, est un bonheur pour ceux qui aiment le meilleur ami de l’homme, le chat…
Quant à Jim Qwilleran, il aime lire, il boit du café noir, c’est donc sûrement quelqu’un de bien… Il y a au moins vingt-cinq romans de traduits en français, le dernier que j’ai lu est « Le chat qui cassait la baraque »…
Le meilleur, au moins pour moi, est « Le chat qui inspectait le sous-sol », mais c’est une affaire de goût.
C’est un excellent passe temps, je suis donc assez d’accord sur ce point là avec Mopp !

Shelton - Chalon-sur-Saône - 68 ans - 28 mars 2005