L'air et les songes : essai sur l'imagination du mouvement
de Gaston Bachelard

critiqué par MOPP, le 30 mars 2005
( - 88 ans)


La note:  étoiles
L'invitation au voyage
Gaston BACHELARD est un scientifique et il aborde ici le rôle de l'imagination dans le contexte de l'"aérien".

Il fait référence bien entendu aux 4 "éléments", eau, terre,feu, air.

Bien entendu, l'imagination de la verticalité, de l'ascensionn ne peut être que légère et centrée sur la liberté.

Le poète guidé par ce type d'inspiration ne peut pénétrer que dans un "contre-espace" (cf. Raoul UBAC), cet espace à nulle dimension (cf. Joé BOUSQUET).

Nous voici, inévitablement, amenés au sommeil shelleyen, à l'ivresse du poème, aux espérances légères, etc.

Nous pensons aux oeuvres d'un SHELLLEY, d'un RILKE, d'un NIETZSCHE ("Supérieur, il surmonte).

Rêves de vol, désirs voluptueux ?

Poésie vectorielle ?

N'entendez-vous pas "la douce nuit qui marche" ?

Et la chute ? N'est-elle pas bien loin ?

A moins que "l'arbre aérien" ne nous pousse vers le ciel ? Libérer et purifier sont, dans l'alchimie, en totale correspondance.