petit bijou à lire à tout âge

Rodolphe et Maximilien sont frères mais ce sont aussi « les plus gentils garçons du monde ». Deux caractères qui oscillent entre un sérieux et une maturité qui étonne tout le monde et, d’un autre côté, une imagination débordante quand il s’agit de transformer chaque situation de la vie en un jeu passionnant. En vacances avec leur mère (irresponsable) et leur tante (qui ne l’est pas moins) ils vont à la rencontre de leurs voisins : une mère qui travaille beaucoup et ne sourit pas assez, un garçon, Simon, qui ne sait pas jouer et passe son temps à étudier et une petite fille, Rebecca. Celle-ci paraît avoir 5 ans, aussi bien physiquement que mentalement. La faute à Williams ou plutôt, au syndrome de Williams : Rebecca ne comprend pas ce qu’elle lit, elle a besoin d’une vie très organisée, elle tombe souvent, elle ressemble à un lutin mais elle joue du violon comme personne et la musique est sa « façon préférée de parler ». Les relations qui vont se tisser entre eux sont empreintes d’un tel amour qu’on ne peut y rester insensible : « l’histoire d’une adoption réciproque avec ses moments de magie, ses tâtonnement et ses erreurs ». Certains trouveront peut-être cela utopiste mais l’histoire est racontée avec tant de fraîcheur, une telle candeur mêlée à un sérieux enfantin qui impose le respect, qu’on ne peut qu’aimer ce livre. Les 150 pages écrites gros se lisent d’une traite pour un adulte (car ce livre n’est pas réservé uniquement aux enfants, loin s’en faut) et facilement pour un plus jeune public.

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  Williams et nous [Texte imprimé] Moka

  de Moka,
  l'École des loisirs / Neuf (Paris.1984).
  ISBN : 9782211050760 ; 3,00 € ; 04/11/1998 ; 152 p. ; Poche

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