City de Alessandro Baricco
( City)

Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone

Critiqué par Hadrien, le 6 avril 2005 (Inscrit le 14 février 2005, 47 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (58 402ème position).
Visites : 5 133  (depuis Novembre 2007)

Un très beau guide de voyage !

City est un livre lyrique à souhait, plein d’humour, débordant de finesse,terriblement humain ; il est un ensemble complexe d’histoires surprenantes et bouleversantes rythmées par les talents de narrateur de Baricco.

Sa construction est très particulière car s’il y a une histoire principale, une sorte de fil conducteur, d’autres histoires s’y raccordent, un peu a la manière de rues adjacentes qui rejoignent la rue principale à un carrefour. Le tout forme une ville, le tout forme aussi le livre.

Notre fil conducteur est tissé par l’histoire d’un génie de 12 ans (Gould), autiste ne pouvant vivre pleinement dans le monde des enfants de son age qui rencontre une jeune femme (Shatzy), excentrique un peu paumée qui va devenir sa nounou. Au-delà de cette relation professionnelle se noue une amitié, de la compréhension, de la tendresse et de l’amour entre ces deux personnages, tous deux décalés et étrangers dans un monde qui ne leur correspond pas.

City, c’est d’abord pour moi le jeu de ces histoires passionnantes, qui ne cessent de s’allonger et de s’entrecouper telles de longues avenues circulaires.
Elles forment un ensemble proche du bouillonnement d’une métropole car rien n’y est propre, rien n’est simple ou évident. C’est aussi l’agitation que l’on retrouve dans les personnages qui sont tous abîmés par la vie, qui vont tous connaître des désillusions et des destins tragiques.

Certains passages du livre sont magiques (« les hommes veulent avoir des maisons mais sont des vérandas »), certains se lisent aussi sur un rythme effréné telles les histoires de Shatzy qui donnent l’impression que l’on est emporté par la foule tel un voyageur dans les couloirs de métro à l’heure de pointe…

C’est aussi un livre très « humain », très humble face à la vie ; les personnages entre autres de Gould et de Shatzy sont très touchants. On sent la souffrance sans que l’auteur l’exprime clairement, elle est suggérée.

A sa décharge on peut lui reprocher sa longueur qui peut s’avérer lassante, et qui peut contraindre à faire perdre régulièrement le fil des histoires.
Un livre auquel il faut accrocher, car on a vite fait de se perdre dans une ville inconnue…

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1 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 3 janvier 2009

Croyant retrouver la légèreté de Soie et de Novecento, j'ai été déçue. Il ne me reste plus grand-chose en mémoire de City, sauf que je l'ai trouvé lourd, que les longueurs m'ont décroché à plusieurs reprises, que les sujets m'intéressaient plus ou moins et qu’il ne supportait pas la comparaison avec les autres livres que je l'ai lu de l'auteur.

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