Les combustibles de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Théâtre
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Un brûlot
Merde, je viens de faire une connerie !!!
Je m'étais juré à moi-même de ne jamais lire du Amélie Nothomb de par 1) sa famille qui baigne dans le conservatisme politique et 2) car je trouvais que c'était une petite conne qui n'a d'original que ses chapeaux.
Mais je suis déçu, son bouquin me rappelle étrangement la lecture de Camus ou Cocteau... voire Sartre, quoique.
C'est une pièce de théâtre se déroulant pendant la guerre. Il y a trois personnes dans un huis-clos : un professeur d'université, son assistant et la fiancée de son assistant, étudiante.
Pendant la guerre, il fait froid, alors, pour se réchauffer, que brûler quand il ne reste plus rien que des chaises et des livres ?
Oui, on va brûler des livres, mais lesquels???? pourquoi celui-ci et pas celui-ci?
La question de ce livre est: " qu'est-ce qu'on aime vraiment? " ; il nous pose la question du goût social et du goût social. Un hard rocker peut-il révéler aimer Céline Dion ?
Voilà, qui sommes-nous et quelle représentation donnons-nous de nous-mêmes, voilà la question clef...
Les éditions
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Les combustibles [Texte imprimé] Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253139461 ; 5,40 € ; 01/08/2002 ; 88 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (25)
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Intéressante mais parfois...
Critique de Florian Bouillon (, Inscrit le 30 juin 2010, 32 ans) - 2 juillet 2011
Cette pièce de théâtre est intéressante. Elle a un bon contexte : la guerre. On l'aura compris, tout le monde devient fou au fil de l’histoire. C'est à cause de ce gros problème qu'est cette grande lutte mais aussi le fait d'être enfermé, être en huis clos. Au bout d'un moment, chacun devient fou ! Et c’est normal…
Certains passages m'ont beaucoup plu. Mais il y en a eu davantage que j'ai trouvés très longs. Comme par exemple, la scène entre Marina et le Professeur. Cette scène est longue et extrêmement répétitive. D'ailleurs, toute la pièce ne fait que de répéter la même chose : "C'est la guerre !" et "J'ai froid !".
Pour terminer, je pense que je vais me pencher sur d'autres œuvres d'Amélie Nothomb, en espérant que ça soit mieux que cette pièce un peu moyenne mais intéressante tout de même.
Tentative de lire un Amélie Nothomb
Critique de Listelle (Bordeaux, Inscrite le 25 juillet 2010, 38 ans) - 18 août 2010
Manque de relief pour un sujet si brûlant
Critique de Gaelle06 (, Inscrite le 2 mai 2006, 42 ans) - 6 avril 2009
C'est un livre court, une pièce de théâtre; trois personnages occupent le devant de la scène sur une toile de fond chaotique, celle de la guerre, de la destruction. Et c'est justement ce à quoi vont se livrer ce Professeur d'université, son assistant et sa fiancée, étudiante. Détruire l'un des plus nobles supports de création de l'esprit humain: les livres! Et tout cela pour quoi? Pour se réchauffer! Un beau dilemme en perspective: sacrifier des monuments pour quelques minutes de confort, faire un choix dans les auteurs à brûler en premier, hiérarchiser... se dévoiler, aussi. Oser avouer ses préférences alors que toute sa vie on s'est défié d'apprécier le travail de cet écrivain. Ironique cruauté.
Mais voilà, j'ai lu ce livre comme une spectatrice témoin d'un froid scénario, loin de l'animation qui pourraient habiter ces trois personnages si différents; car précisément, il n'y a pas de passion, pas d'envolée lyrique... tout semble suspendu. Un manque de relief évident alors que, pourtant, beaucoup d'éléments étaient réunis pour créer une composition riche en couleur. Le tout reste gris, morose, détaché... sur fond de guerre. Un peu trop facile à mon goût.
Mon premier Nothomb
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 30 août 2008
Ce livre est écrit à la façon d’une pièce de théâtre, dialogues sur dialogues, en trois actes. Les dialogues sont bien sentis, mais les personnages sont peu touchants, trop égocentriques (ce qui semble la marque de Nothomb) et peu convaincants. Reste que l’idée de base, quels livres l’on détruirait en premier, est intéressante, mais l’ensemble est moyen.
Première déception
Critique de Clopin (, Inscrit le 10 octobre 2007, 58 ans) - 10 octobre 2007
Ici rien de tout ça et pourtant l'idée de départ, un huis clos sur fond de guerre et de littérature, était prometteuse.
La pièce même très brève s'égare dans des considérations ennuyeuses et laisse une sensation de lourdeur, d'indigestion.
A oublier donc pour passer au suivant. A la fréquence avec laquelle Amélie publie (et qui ne représente selon elle qu'une petite partie de ce qu'elle écrit) elle peut parfois se perdre.
C'était mon premier Nothomb..
Critique de Lilie-de-rennes (Rennes, Inscrite le 22 novembre 2005, 42 ans) - 17 janvier 2007
J'y ai repensé depuis. Dans pareille situation, lesquels de mes livres aurais-je jeté au feu en dernier? Peut-être pas les grands classiques et ceux communément qualifiés de chefs d'oeuvre. En y réfléchissant, j'aurais sans doute gardé les livres les plus divertissants, et non les meilleurs, du moins les mieux écrits. Après tout, c'est surtout ça qu'on doit demander aux livres, de nous détendre, non? Mais ça c'est un autre débat.
J'ai aimé ce livre, donc, j'aime particulièrement les huis-clos, exercice de style qui me fascine et qui n'est pas simple.
Un bon Amélie Nothomb, mais pas le meilleur. (Loin d'être le pire cependant, Nothomb est très inconstante, et certains bouquins tels que Robert des noms propres sont mauvais, agaçants, bref, indigestes à mon goût).
http://latetedanslesbouquins.hautetfort.com/
Amélie se perd...
Critique de Shayne (Sambreville, Inscrit le 2 octobre 2005, 42 ans) - 26 juillet 2006
A.N. M'avait pourtant habitué à des dialogues géniaux (Hygiène de l'assassin, Péplum) ou des mises en situations loufoques (Les catilinaires), mais là non, la sauce ne prend pas. Vraiment dommage.
déçue
Critique de Babsid (La Varenne St Hilaire, Inscrite le 8 mai 2006, 37 ans) - 8 juillet 2006
L'histoire est mignonne mais sans plus.
Je n'ai pas retrouvé, à mon grand désespoir, le piquant qui la caractérisait.
donc un bilan mitigé.
Tout brûle, ...
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 19 août 2005
L’hiver. Il fait froid. La ville est assiégée. Il est dangereux de sortir, les snipers tuent tout ce qui bouge. Il y a peu à manger, et surtout, pas de quoi se chauffer. On l’a dit, c’est l’hiver. Le professeur de littérature qui héberge son assistant et son amie de coeur a déja brûlé tous ses meubles. Il ne lui reste plus que sa bibliothèque et ses 2000 livres. On ne se préoccupe pas là de quels livres on emmènerait sur une île déserte, mais de quels livres on brûlera en dernier. Voilà l’argumentaire.
La pièce a beau être courte, ça parait juste sur la fin et on s’ennuie un peu d’une fin prévisible.
Pas le Nothomb qui me laissera le plus de souvenirs.
pas si mal
Critique de Clem\'s (Allonne, Inscrit le 2 juillet 2005, 37 ans) - 5 juillet 2005
Bref, J'AI AIMé...
Clem's
pas mal
Critique de Cortex (, Inscrite le 1 mai 2005, 36 ans) - 1 mai 2005
Il s'agit d'une réflexion intelligente et bien menée sur le rôle de la litérature et les relations rudement mises à l'épreuve par des conditions de vie extrêmes. Ironie du sort, dans l'absurdité de cette guerre qui détruit tout, et même la dignité humaine.
On ne peut que rester admiratif devant cet autodafé de ce qu'elle aime le plus au monde, les livres.
moyen
Critique de Katmandou (, Inscrite le 27 avril 2005, 38 ans) - 27 avril 2005
Néanmoins,c'est tout de même un livre qui permet de réfléchir sur les conditions de souffrances(tant physique que morale) durant une guerre mais ce livre met surtout l'accent sur le"faux"intérêt que la société porte aux bouquins:car qui serait prêt à donner sa vie ou celle d'un autre pour sauvegarder des mots?
Futile
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 29 novembre 2004
Le pire Nothomb pour moi
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 23 novembre 2004
L'idée de base était vraiment très bien. Mais elle se perd dans ses philosopies, dans ses citations. On ne ressent aucune chaleur humaine.
Elle veut s'essayer à tous les genres? Eh ben moi je peux vous dire que jamais je ne me déplacerai pour aller voir la pièce tirée de ce livre. Je préfère m'endormir gratuitement dans mon lit que sur un fauteuil dont j'aurais payé le fait de m'asseoir et m'endormir...
heureusement très court...
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 52 ans) - 11 octobre 2004
Ici, je me suis juste ennuyée, pourtant l'idée de base est très attractive. Mais la manière dont le sujet est traité reste pour moi très superficielle et les personnages n'attirent aucune sympathie. Une étoile pour l'idée, aucune autre parce que ça méritait d'être creusé.
Un livre troublant, étonnant, cynique, sublime
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 22 août 2004
Huis-clos brûlant
Critique de Banco (Cergy, Inscrit le 6 août 2004, 42 ans) - 6 août 2004
L'hiver tombe dans l'appartement exigu d'un pays en guerre qui rappelle la Yougoslavie. Dehors les bombes écrasent un à un les murs de l'université et les snipers tiennent étroitement les grandes avenues, abattant sans pitié les suicidaires qui s'y aventurent. Dans l'appartement, que partagent un professeur d'université quinquagénaire cynique et méprisant, Daniel son assistant idéaliste et bientôt sa petite amie, Marina, le froid se fait de plus en plus sentir mais il ne reste plus rien à brûler que les livres. Mais que valent les chefs-d'œuvres éternels de la littérature face à une seconde de chaleur dans le cœur de ceux qui ont froid ?
Pas grand chose sans doute. Car les trois personnages dépeints par Nothomb ne font pas dans le sentiment. Leur idéalisme est en lambeau et ne va pas résister longtemps au froid qui s'installe dans la guerre qui s'éternise. A quoi leur servirait-il après tout ? "C'est la guerre" comme aime le répéter le professeur, la guerre qui l'exonère de tout devoir et justifie toutes ces folies du moment qu'elles ne l'empêchent pas de survivre.
D'ailleurs si Daniel fait mine de résister plus par bêtise que par résistance morale à la déshumanisation entraînée par la guerre, le Professeur sombre carrément dans le cynisme, drague Marina, fiancée à Daniel, parce que le sexe donne chaud, et finit par brûler avec délectation les livres auxquels ils avaient voué sa vie. Marina suit une évolution inverse : son idéalisme enfoui en elle-même parce qu'elle souhaite avant tout survivre, au point que c'est elle qui commence à brûler les livres, resurgit au dernier moment quand un seul livre la sépare encore de la barbarie.
C'est avec une belle connaissance de la psychologie qu'Amélie Nothomb nous expose le processus terminal de déshumanisation qui fait de ses trois personnages lettrés des bêtes ou plutôt des barbares, semblables aux autres barbares et qui courront les rejoindre dehors dès lors qu'il n'y aura plus de livres à brûler pour les protéger de leur barbarie.
Dehors justement, c'est l'empire du froid, des snipers, des bombes, de la guerre et des barbares, un empire constamment évoqué et qui s'invite peu à peu dans l'appartement plutôt qu'il n'emprisonne les trois personnages. Les murs de l'appartement ne protègent pas les protagonistes pas plus qu'ils ne les oppressent. L'appartement délabré, vide et froid, n'est pas l'opposé du dehors. Et c'est justement ce qui fait tout à l'histoire, l'appartement espace refuge devient peu à peu semblable à l'extérieur barbare.
La barrière contre la barbarie, ce sont les livres qui font encore de l'appartement un espace civilisé mais la civilisation vaut-elle mieux que la survie. Qu'y a-t-il dans l'agencements d'un verbe, de noms, d'adverbes qui soit plus essentiel, plus vital que la chaleur d'un feu ? Quel livre peut valoir plus que la vie ? Voilà une question autrement intéressante que de savoir quel livre on emporterait sur une île déserte. Une question pour laquelle les combustibles mériteraient bien d'être brûlés dans les derniers
Pas le meilleur...
Critique de Etmonculcestdupoulet (, Inscrit le 22 mai 2004, 39 ans) - 22 mai 2004
Néanmoins, s'il vous faut lire un livre de nothomb, et un seul, préféréz aux combustibles, "stupeur et tremblements" ou "attentat"
Bof bof...
Critique de Cendrine (, Inscrite le 12 février 2004, 44 ans) - 8 avril 2004
ça n'est pas le meilleur bouquin de notre chère Amélie...
Foutreciel !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 2 mai 2003
Une, puis deux, puis trois lectures
Critique de Thomas Fors (Beloeil, Inscrit le 10 avril 2002, 88 ans) - 16 mars 2003
Flamboyante idée...
Critique de Zenith_ (Bruxelles, Inscrite le 28 janvier 2001, 43 ans) - 15 mars 2003
Il n'y a rien de fadasse, ni de "trop philosophique" dans cette pièce, bien au contraire! J'ai trouvé que les aspects philosophiques étaient, bien qu'importants en soi, très simples à déceler et à comprendre. De plus, cette idée est magistrale! Quel livre brûlerait-on en dernier? Une chose est sûre... Sterpenich, petit village du sud de la Belgique, n'est pas son coin préféré... Elle lui préfère Kleinbettingen, qui se situe à 2kms de Sterpenich, mais du côté luxembourgeois!
Formidable, Amélie!
Non, non, non !
Critique de Xa4 (Bruxelles, Inscrit le 5 mars 2001, 44 ans) - 11 mai 2001
peut-on juger un livre par rapport à un autre ? et gnagnagna. Bref, fort peu d'occasions de sourire dans cette pièce fadasse.
Une très bonne pièce
Critique de Alertinfo (Paris, Inscrit le 11 avril 2001, 50 ans) - 12 avril 2001
Amélie montre ici que le talent qu'elle a pour écrire des dialogues lui permet d'affronter les auteurs de pièces sociales éducatives genre Brecht sans honte aucune.
Si on brulait des livres pour se chauffer, par lesquels commencerions-nous. Elle ne nous donne pas de véritables noms pour ne viser personne mais elle nous pose la question.
En tout cas, on ne commencera pas par les Combustibles même si le nom s'y prête. Je dis encore une fois, merci Amélie.
PS: Je l'ai rencontrée et elle est très sympa!
question de choix
Critique de Brunette (Crosne, Inscrite le 10 février 2001, 44 ans) - 11 avril 2001
Les livres brûlent doucement, les personnages se déchirent s'aiment se trahissent. En plus de la question de choix des auteurs à brûler sadiquement ou en ayant mal au coeur vient se greffer la question de la guerre, de l'amour, du bonheur.
Une courte histoire où la guerre finit par gagner.
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