Des nouvelles de la maison bleue de Hella Serafia Haasse
( Berichten van het blauwe huis)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Un livre empreint de nostalgie
Je trouve que le point de vue des éditeurs (au verso du livre) donne très bien le ton du livre.
C’est pour cela qu'il m’est difficile d’ajouter quelque chose. J'aime beaucoup la façon dont l'auteur parle de ses personnages. Leur caractère et leur physique sont détaillés de façon habile mais j’ai pu cependant les voir avec mon imagination. On a tous une maison bleue, un lieu empreint de notre passé, où, lorsqu'on retourne, le temps s'arrête un peu et nous permet de prendre du recul pour un nouveau départ.
Il faut avouer que j’aime les histoires où il ne se passe pas vraiment grand-chose, où les destins s’entremêlent et dans lesquelles on parle seulement de relations humaines.
J’aime les états d'âme des personnages de l’histoire, leur façon de se poser des questions sur le déroulement de leur vie, de faire le point. J’aime leur différence. J’aime aussi cette ambiance de village où tout le monde veut tout savoir, la façon dont les deux sÏurs sont perçues par les villageois, la curiosité qu’elles suscitent, la place qu'elles prennent dans la vie des autres. C’est tellement réaliste. Il y a tellement de gens qui vivent leur vie par procuration ! Ce livre est un doux mélange de réalisme et de poésie.
Les éditions
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Des nouvelles de la maison bleue [Texte imprimé], roman Hella S. Haasse trad. du néerlandais par Annie Kroon
de Haasse, Hella Serafia Kroon, Annie (Traducteur)
Actes Sud / Lettres néerlandaises.
ISBN : 9782742727315 ; 8,26 € ; 02/06/2000 ; 184 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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Le passé à jamais disparu
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 16 octobre 2005
Hella Haasse a opté pour un mode narratif en deux temps: d'une part, des gens anonymes, représentants du quartier sans que l'on sache jamais qui ils sont, qui racontent leur version de l'histoire, le départ puis le retour des soeurs, la disparition d'une des voisines, l'arrivée d'un ancien terroriste, le chagrin de Nina et la distance de Felicia.
Puis le récit lui-même, avec dialogues et monologues, le parcours de ces ceux argentines-hollandaises revenues sur leurs traces. Deux voix qui se mêlent, un peu à la manière d'une enquête policière. Ce qui met d'ailleurs le lecteur en déroute. Hella Haasse joue astucieusement avec la disparition de Wanda Meening, être fantasque et agaçant, pour faire croire qu'en fin de parcours, la clé de l'énigme sera livrée. Il n'en sera rien, c'est autre chose qui nous est proposé, une fin plus curelle encore, liée à la disparition des apparences et l'importance des leurres. Un espoir trahi, dont il faut rapidement tourner la page, parce que la vie continue. Toujours.
C'est grave docteur ?
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 27 janvier 2005
Ce livre de la grande écrivaine hollandaise traînait dans ma bibliothèque depuis des lustres, en fait depuis les temps héroïques du début de critiqueslibres, à l’époque ou on accumulait des points à chaque critique et on finissait par recevoir un livre en échange de ces points. C’était aussi l'époque ou on recevait des tee-shirts avec le logo critiqueslibres, pour terminer cette paranthèse.
Enfin bref je me suis décidé à lire ce fameux roman, et comme j'ai passé pas mal de temps dans la salle d'attente de mon médecin (les séquelles de mon pèlerinage), j'en suis venu à bout. Après tout ce blabla il me faut bien parler du livre, même si c’est dur de parler d’un livre quand on est passé à côté. Heureusement vous avez la critique de Sirroco qui exprime très bien les choses. Je ne l'avais pas vue avant de faire la mienne, sinon je me serai épargné la peine de faire un résumé du livre.
Mais venons en au fait : il s'agit de Wenda Manning qui a disparue. Cette femme entre deux âges vivait dans l'ombre de son mari, se sentait prisonnière de son mariage, elle me semblait en outre un peu névrosée. Mais Wenda n’est qu’une anecdote, les vrais héros de ce livre ce sont la maison bleue et ses habitants. La maison bleue c’est le centre du monde pour les habitants d’un petit quartier huppé de Rotterdam, une maison autour de laquelle tournent plusieurs femmes malmenées par le vie, prisonnières de leur passé.
Tout ça ne m’a pas passionné. En fait c'est le deuxième roman de cette grande écrivaine que je lis, et malgré ma sympathie pour elle force est de constater que je n'accroche pas ni à son style ni à ses histoires.
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