La grande encyclopédie des bateaux
de Leonello Calvetti, Renzo Rossi

critiqué par Shelton, le 15 avril 2005
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)


La note:  étoiles
Bon voyage !
Les encyclopédies pour les jeunes lecteurs sont de plus en plus belles. Comme il m’arrive de regretter de n’être pas jeune aujourd’hui pour avoir de si beaux livres dans ma bibliothèque ! Mais je me rattrape en les offrant à mes proches, à commencer par mes enfants, comme ça je peux les lire…
Cette encyclopédie des bateaux est tout simplement géniale, très documentée, illustrée comme vous ne pouvez pas l’imaginer et passionnante comme un roman d’aventures, l’aventure humaine sur les flots…
Qui pourrait dire quand a commencé cette conquête des mers et des océans déchaînés ? Depuis que l’homme est arrivé sur la terre – mais qui nous dira la date exacte ? – il a dû chercher à traverser cette rivière qui le gênait, imaginer une embarcation solide pour aller un peu plus loin échanger ses marchandises, ou, et c’est arrivé malheureusement aussi, construire un vaisseau pour affronter ses ennemis sur les eaux transformant cette eau en champ de bataille… Tout cela est dans l’encyclopédie avec dessins (ils sont toute une équipe italienne à s’être surpassés pour notre plus grand plaisir de lecteur…) et photographies…
Mais c’est quand les bateaux deviennent plus importants, plus solides, plus structurés, que les voyages deviennent plus longs, que le vent est remplacé par la vapeur, que le lecteur tombe en émerveillement devant ces réalisations toutes plus ambitieuses les unes que les autres…
Mais il n’y a pas que des images, il y a de nombreuses anecdotes sur cette épopée… Le knarr recomposé des Vikings, la présentation du Mayflower des 1620, on croise l’Invincible Armada en 1588… Mais j’avoue avoir un faible pour la vapeur et ces géants qui vont traverser l’Atlantique. Le Titanic ! Oui, ce n’est pas le film qui m’attire mais cette immense construction, sa prétention et réputation d’insubmersibilité… Puis, il y aura le grand défi du Kon-Tiki en 1947, les courses de voiliers et leurs légendes, ces marins qui ont disparu un jour en se battant contre les forces de la nature, à moins que ce soit contre Eole et Poséidon.
Les bateaux sont déclinés sous toutes leurs formes et on ne sera donc pas surpris de trouver, aussi, des sous-marins, des navires de guerre contemporains et quelques embarcations expérimentales comme ce bateau à roues d’Ernesto Bazin ou ce navire de guerre russe qui ressemble à une crêpe posée sur les flots…
Oui, ce magnifique livre n’est pas réservé aux seuls jeunes c’est un ouvrage qui devrait trouver sa place sans difficulté aucune dans une bibliothèque familiale. Je vous souhaite de prendre beaucoup de plaisir en le dévorant, il donnera, peut-être, l’idée à certains de rompre les amarres et de prendre le large… Alors bon vent !