La fille qui marchait sur l'eau
de Siddharth Dhanvant Shanghvi

critiqué par Antsirabé, le 16 avril 2005
(pamiers - 52 ans)


La note:  étoiles
Un conte tragique sur l'amour...
Voilà l'histoire magnifique d'Anuradha Gandharva... Une femme douce et belle dans l'Inde des années 20... Avec son époux Vardhamnn et va affronter les coups du butoir de l'existence... La naissance de son enfant, les rouages d'une fabuleuse histoire se déroule devant nous et laissant son parfum se délier dans l'air... Je ne peux pas raconter la trame profonde sans dévoiler quelques ressorts, mais voilà la saga d'une famille sur laquelle pèse la fatalité mais qui ne cède jamais...
La fille qui marchait sur l'eau ... de rose ! 6 étoiles

Je suis surpris par l'engouement suscité par cette saga Bollywoodienne. Ca sent décidément trop l'eau de rose à mon avis et pour faire bonne mesure et un peu contrepoids à ce milieu friqué, Shangvhi rythme son récit avec des événements tragiques qu'on voit venir au moins... un certain nombre de pages à l'avance.

Il y a un personnage très intéressant, l'éponyme, que l'auteur n'a pas traité avec toute la finesse nécessaire. Dommage !

Difficile pour moi de rentrer dans ce livre qui ne sent pas l'Inde et qui est trop inspiré par les belles sagas américaines qui savent si bien faire pleurer Margie !

Débézed - Besançon - 77 ans - 7 mars 2008


L'intime magie des personnages 8 étoiles

Un roman étonnant, foisonnant, dont la force essentielle réside dans sa capacité à rendre ses personnages substantiels. Le style un peu ampoulé des cent premières pages, fait craindre une histoire à l'eau de rose, une sorte de transposition littéraire des productions de "Bollywood", mais peu à peu, l'auteur(e) se libère, le texte devient plus limpide, plus naturel, et parfois plus coquin. L'évocation mystèrieuse, voire surnaturelle de l'Inde, ajoute encore au charme de l'histoire. Certes, n'espérez pas en apprendre beaucoup sur le contexte politique du pays dans ces années charnières: il s'agit avant tout d'une saga familiale. Aucun personnage ne connaît la misère; les pauvres sont invisibles. Ici, vous passerez d'une résidence de luxe à une autre, vos soirées seront mondaines, vous croiserez Gandhi, mais celui-ci n'aura aucun message politique à vous transmettre. N'en reste pas moins une belle histoire, dont les thèmes principaux, l'amour et le poids du destin sont traités avec une sensibilité à fleur de plume et une originalité de ton rafraîchissante.

Philduch - Aix en Provence - 57 ans - 7 janvier 2007


Un pur moment de poésie 10 étoiles


La fille qui marchait sur l’eau est une saga familiale indienne, se déroulant plus exactement à Bombay. Nandini Gandharva peintre et modèle devient l’égérie (de par sa singularité, son audace, sa franchise) de tous les artistes du Bombay des années vingt. Déconcertante et attirante, elle fascine tout autant qu’elle fait peur. Jeune fille, au passé douloureux, orpheline, elle ne semble pas être faite pour le conformisme, elle aime étonner et choquer. Elle laisse tout de même entrevoir derrière cette force d’expression une certaine faiblesse , une sorte de manque de maîtrise qui se caractérise entre autres par des crises d’épilepsie, où tout son corps semble l'abandonner, elle qui mise tout sur lui. Autour d’elle évoluent de nombreux personnages : la belle Anuradha , son mari Vardhman et leur deuxième fils Shloka, l’ont accueillie auprès d’eux dans leur maison si mystérieuse et étant doté d’un esprit à part entière.
Et toute une famille d’artistes et de beau monde Indien, Afghan ou encore Irlandais gravite autour d’elle. Nous faisons alors connaissance des plus extravagants artistes, ainsi que des nobles familles anglaises.


La douceur du ton, les odeurs, la poésie les animaux, les paysages, laissent entrevoir un monde onirique et merveilleux qui se mêle à la cruauté d’une destinée malheureuse. Tout ce qui accompagne les personnages, les arbres, les fleurs, jusqu'à la maison qu'ils occupent a une âme. Nous pénétrons alors dans un monde étonnant où le réalisme côtoie le fantastique, où la maison, personnage en elle-même, a une emprise totale sur la famille d'Anuradha.
C’est un roman magnifique, qui traite avec beaucoup de charme et de douceur, de l'amour et de l'amitié, de la mort et de la vie, de la douleur et de la joie!!! O
n en ressort emplie d’émotions, de saveurs, de senteurs envoûtantes, "La fille qui marchait sur l’eau" est un véritable petit bijou.

Marinette - laon - 44 ans - 7 août 2006


Voyage en Inde 9 étoiles

Anuradha est une jeune femme à qui la vie semble avoir envie de sourire. Elle vit dans un pays lumineux et épicé, au début du siècle dernier. Mais un événement dramatique va jeter une ombre sur cette jeune vie pleine d'espoir. C'est avec courage et foi en la vie et l'amour que ce petit bout de femme parviendra à surmonter tout ce que le destin va mettre en travers de son chemin.

Au-delà d'une très belle histoire d'amour et de courage, c'est aussi dans un voyage à travers l'Inde sous l'occupation britannique que ce roman nous emmène. Si l'auteur dépeint, peut-être de manière trop chatoyante pour être vraie, le côté lumineux des années 20, les familles aisées plutôt que la dure réalité de la rue, c'est avec plaisir que nous le suivons, à travers ses personnages hauts en couleurs, à travers soirées mondaines (dans l'une desquelles nous croiserons Ghandi), balades en bord de mer et galeries d'art contemporain, etc...

Un livre à lire, sans hésitation.

Léa001 - - 45 ans - 8 juin 2006