Le Zèbre de Alexandre Jardin
Le Zèbre de Alexandre Jardin
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Dirlandaise, le 29 avril 2005
(Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans)
Critiqué par Dirlandaise, le 29 avril 2005
(Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 15 avis)
Cote pondérée : (15 517ème position).
Visites : 12 327 (depuis Novembre 2007)
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Premier Jardin et non le dernier
C'est le premier livre d'Alexandre Jardin que j'ai le plaisir de lire. Je l'avais depuis plusieurs mois dans ma bibliothèque et n'avait jamais eu vraiment le goût de l'ouvrir. Son côté romantique ne me séduisait guère. Alors, cette semaine, je me suis décidé et n'ai pas été déçue. Au contraire, j'ai ri à plusieurs reprises ce qui est très rare quand je lis !
Je résume l'histoire: Un notaire de province, Gaspard Sauvage essaie par tous les moyens de ressusciter la passion amoureuse déclinante de sa femme Camille. Il déploiera tous les stratagèmes les plus farfelus pour amener Camille à lui tomber dans les bras comme au premier jour. Même après sa mort...
Je l'ai lu d'une traite et me suis extrêmement amusée. Alexandre Jardin a sans aucun doute subi l'influence de son célèbre père qui était un peu beaucoup libertin sur les bords. On décèle même dans le livre un côté autobiographique. Alexandre a perdu son père à l'âge de quinze ans et La Tulipe, le fils du Zèbre, perdra le sien au même âge...
Bref, un livre que je recommande et pour moi, le fait d'avoir ouvert un livre d'Alexandre Jardin a créé une dépendance dont j'aurai du mal à me défaire !
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Les éditions
-
Le Zèbre [Texte imprimé], roman Alexandre Jardin
de Jardin, Alexandre
Gallimard / Blanche
ISBN : 9782070713929 ; 4,19 € ; 25/08/1988 ; 209 p. ; Broché -
Le Zèbre [Texte imprimé] Alexandre Jardin
de Jardin, Alexandre
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070382750 ; 8,60 € ; 12/09/1990 ; 220 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (14)
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L'autosatisfaction et ses conséquences
Critique de Esse (, Inscrit le 11 octobre 2013, 40 ans) - 11 octobre 2013
Mon avis sur ce roman (Le Zèbre) est partagé dans ce sens que c’est un roman qui est écrit dans le but de réveiller la conscience des personnes vivants en couple et qui sont animées par un esprit d’autosatisfaction. De ce point j’ai bien apprécié l’idée et l’histoire du roman. Il est aussi à noter que les figures de style utilisé dans ce roman compliqueraient la tâche pour un adolescent à bien suivre la chronologie de l’histoire et comprendre le thème évoqué.
La lecture en soi du roman ne m’a pas posé de problème du fait que le vocabulaire du roman n’est pas assez compliqué à comprendre.
La lecture en soi du roman ne m’a pas posé de problème du fait que le vocabulaire du roman n’est pas assez compliqué à comprendre.
Médiocrité de la littérature contemporaine en France...
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 11 juin 2013
Régulièrement, je tente de lire un livre "contemporain", écrit par un auteur des années 80-2010. Force est de constater que je n'ai pas souvent eu de chance dans mes choix, au point qu'est né dans mon esprit l'idée que la littérature en France connaît un déclin de fond. Mis à part certains auteurs comme François Nourissier ou Michel Houellebecq qui sortent du lot, l'immense majorité des auteurs que j'ai lus ne présente qu'une oeuvre généralement vide et inintéressante, que ce soit du point de vue du style ou de ce qu'ils ont à raconter.
Une nouvelle tentative donc avec ce Zèbre d'Alexandre Jardin que je ne connaissais pas. Un collègue qui a la curieuse habitude de ne pas garder ses livres me l'a donné... merci pour le cadeau! Je retrouve tout ce que je n'aime pas dans la masse de la production littéraire actuelle: pauvreté du style, poncifs éculés, bons sentiments à l'envie, pauvreté du sujet...
Un ennui profond s'empare du lecteur dès la quatrième page, j'ai plusieurs fois failli refermer le livre et passer à autre chose. Quelle purge, je ne parviens à ne retenir que quelques passages au mieux amusants (les fausses pièces de cinq francs...), mais en me forçant... premier livre de cet auteur et sans doute le dernier car le style ne ment pas... je ne pense pas que l'on puisse s'améliorer significativement d'un roman à l'autre en l'absence de talent.
Une nouvelle tentative donc avec ce Zèbre d'Alexandre Jardin que je ne connaissais pas. Un collègue qui a la curieuse habitude de ne pas garder ses livres me l'a donné... merci pour le cadeau! Je retrouve tout ce que je n'aime pas dans la masse de la production littéraire actuelle: pauvreté du style, poncifs éculés, bons sentiments à l'envie, pauvreté du sujet...
Un ennui profond s'empare du lecteur dès la quatrième page, j'ai plusieurs fois failli refermer le livre et passer à autre chose. Quelle purge, je ne parviens à ne retenir que quelques passages au mieux amusants (les fausses pièces de cinq francs...), mais en me forçant... premier livre de cet auteur et sans doute le dernier car le style ne ment pas... je ne pense pas que l'on puisse s'améliorer significativement d'un roman à l'autre en l'absence de talent.
Passions et déclins
Critique de Mr.Smith (Bruxelles, Inscrit le 10 avril 2010, 40 ans) - 18 décembre 2012
Les premières pages m'ont laissé une étrange impression : écriture maladroite, phrases courtes et choix de mots hasardeux, comme on pourrait en attendre d'une une rédaction scolaire, dans laquelle un étudiant alourdirait sa plume de termes qu'il n'appréhende pas totalement.
La surprise passée, ce drôle de rythme m'a embarqué, et je sais à présent qu'il sert le roman, qu'il lui ressemble, déployant une écriture fantasque décrivant les péripéties d'un homme haut en couleur, né sans talent, refusant son morne destin pour s'appliquer à faire de sa vie un chef-d’œuvre : Il sera le seul amant qui conquerra à nouveau le cœur de la femme qu'il aime et qui l'aime, avec une passion qu'il réinventera chaque jour.
Livre léger comme le personnage qu'il décrit, il aborde cependant le thème du déclin des passions avec un oeil nouveau. Aurait-il trouvé la solution aux inquiétudes des cœurs impétueux et virevoltants ? Ceux-là même qui voient s'approcher la sinistre ombre de l'habitude avec effroi, car ils savent que la somme des jours amène dans son sillage ce qu'on a appelé la tendresse, qu'on dirait inventée pour pouvoir oublier la violence éclatante des élans initiaux. Il semblerait que la solution du Zèbre, qui clôt le roman, soit la seule qui soit plausible.
La surprise passée, ce drôle de rythme m'a embarqué, et je sais à présent qu'il sert le roman, qu'il lui ressemble, déployant une écriture fantasque décrivant les péripéties d'un homme haut en couleur, né sans talent, refusant son morne destin pour s'appliquer à faire de sa vie un chef-d’œuvre : Il sera le seul amant qui conquerra à nouveau le cœur de la femme qu'il aime et qui l'aime, avec une passion qu'il réinventera chaque jour.
Livre léger comme le personnage qu'il décrit, il aborde cependant le thème du déclin des passions avec un oeil nouveau. Aurait-il trouvé la solution aux inquiétudes des cœurs impétueux et virevoltants ? Ceux-là même qui voient s'approcher la sinistre ombre de l'habitude avec effroi, car ils savent que la somme des jours amène dans son sillage ce qu'on a appelé la tendresse, qu'on dirait inventée pour pouvoir oublier la violence éclatante des élans initiaux. Il semblerait que la solution du Zèbre, qui clôt le roman, soit la seule qui soit plausible.
Très touchant mais farfelu
Critique de Loranne (, Inscrite le 11 mai 2011, 36 ans) - 25 juillet 2011
Comment reconquérir sa femme au bout de 15ans de vie commune?
Simuler un départ définitif, laisser sa femme avoir une autre relation qui n'est pas, feinter une mort.... Très particulier!!
Le zèbre essaye tout un stratagème pour essayer de casser la routine et faire réagir sa femme, très particulier et osé!
Roman très divertissant et rebondissant, lecture très agréable et facile, un bon roman d'été sur la plage !!
Simuler un départ définitif, laisser sa femme avoir une autre relation qui n'est pas, feinter une mort.... Très particulier!!
Le zèbre essaye tout un stratagème pour essayer de casser la routine et faire réagir sa femme, très particulier et osé!
Roman très divertissant et rebondissant, lecture très agréable et facile, un bon roman d'été sur la plage !!
L'amour toujours l'amour...
Critique de BIEN LU (, Inscrit le 8 octobre 2010, 61 ans) - 8 octobre 2010
Un amour qui fait rêver. Un amour tendresse. Une histoire à la Jardin c'est à dire sans retenue, dans la démesure. A lire par les fans.
L'envie d'avoir envie
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 31 janvier 2009
Lecture un peu entachée par la connaissance de tous les évènements et stratagèmes du récit de par la vision du film ; "l'inconnu" qui écrit des lettres à Camille, n'en est plus un, les nombreuses morts de Gaspard n'effraient plus, ...
Contrairement au film, le livre ne m'a pas fait palpiter le coeur et donner envie d'un tel mari. Il ressort cependant, au final, une formidable envie d'aimer.
Contrairement au film, le livre ne m'a pas fait palpiter le coeur et donner envie d'un tel mari. Il ressort cependant, au final, une formidable envie d'aimer.
au suivant !
Critique de Azilha (, Inscrite le 21 décembre 2008, 45 ans) - 22 décembre 2008
j'avoue que je partage un peu les avis de bons nombres d'internautes sur ce topic pour dire que c'est ENCORE un livre d'Alexandre Jardin, "encore" dans le sens où ils se ressemblent tous, et cela devient fort ennuyeux.
mieux vaut aller jardiner...
Critique de Béa44 (Nantes, Inscrite le 31 octobre 2008, 59 ans) - 21 décembre 2008
j'ai lu ce livre et ce le style de Jardin n'est pas ma tasse de thé. C'est trop "rose-poupée", le roman est envahi de phrases farfelues et pénibles à lire, autant que son auteur est fatiguant à écouter dans une émission.
je préfère mon petit jardin à moi...
je préfère mon petit jardin à moi...
Trop kitsch
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 15 décembre 2008
Je suggère le livre pour l’humour léger et l’écriture, parce que j’ai vraiment trouvé l’histoire déjà vu et kitsch, le thème a été repris dernièrement encore dans PS, I Love You de Cecelia Ahern. Je ne suis pas fan de l’auteur, je trouve qu’il met trop de roses dans son eau. Il faut aussi dire que je ne raffole pas des romans d’amour (avec ou sans dualité dans l’écriture *blague d'initiés*). Le Zèbre est facile à lire, mais de l’auteur, je « préfère » Le petit sauvage.
Contre la routine du couple
Critique de Manhattan (Marseille, Inscrit le 24 août 2008, 45 ans) - 29 août 2008
Premier livre que je lis de cet écrivain, et surprise.
Après quelques pages, on est étonné qu' Alexandre Jardin donne des surnoms à ses personnages (Zèbre, tulipe...)
Ce roman illustre le combat de tous les instants, que mène un homme pour donner un second souffle à son couple. On assiste réellement à une bataille psychologique, celle-ci va parfois jusqu'à devenir absurde.
Après quelques pages, on est étonné qu' Alexandre Jardin donne des surnoms à ses personnages (Zèbre, tulipe...)
Ce roman illustre le combat de tous les instants, que mène un homme pour donner un second souffle à son couple. On assiste réellement à une bataille psychologique, celle-ci va parfois jusqu'à devenir absurde.
Envoûtant
Critique de Keil (, Inscrit le 12 novembre 2006, 46 ans) - 12 novembre 2006
Premier Alexandre Jardin que j'ai eu la chance de lire, il y a déjà pas mal d'année de cela, je n'étais pas accoutumé aux histoires d'amour. Pire, ayant la critique facile, les histoires de coeur se résumaient au roman à l'eau de rose ou aux histoires tiraillées, amour impossible dû au conteste historique, religieux...
Ce fut donc une énorme surprise que ce Zèbre. Une conception de l'amour très paradoxale, un humour présent, mais également une forte émotion.
Même après le décès du protagoniste principal, on se prend à espérer un improbable retour à la vie.
Un livre qui aurait pu être plus long tant on prend plaisir à parcourir ce Jardin.
L'un des meilleurs Jardin, mais pas le seul.
Ce fut donc une énorme surprise que ce Zèbre. Une conception de l'amour très paradoxale, un humour présent, mais également une forte émotion.
Même après le décès du protagoniste principal, on se prend à espérer un improbable retour à la vie.
Un livre qui aurait pu être plus long tant on prend plaisir à parcourir ce Jardin.
L'un des meilleurs Jardin, mais pas le seul.
Délicieux
Critique de Trach (, Inscrit le 7 septembre 2005, 45 ans) - 8 septembre 2005
J'ai trop longtemps eu peur des histoires d'amour. Celle là est pleine d'humour, d'absurde et de mystères. On se laisse joyeusement surprendre par un zèbre fou à la tête dur comme le roc.
Le livre est court par contre, de nombreux personnages au sujet desquels on voudrait en savoir plus restent au deuxième plan tout le long du roman.
Personne ne peut rester de marbre face au zèbre.
Un délice pour tous.
Le livre est court par contre, de nombreux personnages au sujet desquels on voudrait en savoir plus restent au deuxième plan tout le long du roman.
Personne ne peut rester de marbre face au zèbre.
Un délice pour tous.
Un moment de détente
Critique de Sonia_P (Honfleur, Inscrite le 2 novembre 2004, 55 ans) - 17 mai 2005
J'ai lu ce livre en vacances avant de voir le film et j'ai préféré le roman de Jardin au film qui en a été adapté. Le film est trop léger. Le roman est divertissant sans être idiot, il y a de la sensibilité sans sensiblerie et l'écriture de Jardin est bien agréable, on se laisse emporter. Alexandre Jardin a bien exploité ce jeu dans un couple qui veut fuir la routine, c'est imaginatif tout en ne prétendant pas être exceptionnel.
Emouvant
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 17 mai 2005
J'ai vu le film au cinéma, et ai lu le roman juste après, peut-être a-ce été une erreur, car j'ai un peu préféré l'oeuvre de Jean Poiret, en raison de mon affection pour le réalisateur et les deux acteurs principaux, Caroline Cellier et Thierry Lhermitte.
C'était le premier roman que je lisais donc d'Alexandre Jardin, lu en 1992. Je l'ai trouvé beau, émouvant et empreint d'un humour un brun désespéré auquel j'ai été sensible. De plus, un peu comme dans le roman, j'ai perdu mon père peu avant mes quinze ans.
C'était le premier roman que je lisais donc d'Alexandre Jardin, lu en 1992. Je l'ai trouvé beau, émouvant et empreint d'un humour un brun désespéré auquel j'ai été sensible. De plus, un peu comme dans le roman, j'ai perdu mon père peu avant mes quinze ans.
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