Portrait du Gulf Stream : Eloge des courants de Erik Orsenna
Portrait du Gulf Stream : Eloge des courants de Erik Orsenna
Catégorie(s) : Littérature => Voyages et aventures
Critiqué par Alexm, le 9 mai 2005
(Inscrit le 2 avril 2005, 65 ans)
Critiqué par Alexm, le 9 mai 2005
(Inscrit le 2 avril 2005, 65 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (51 386ème position).
Visites : 4 980 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (51 386ème position).
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un peu facile & décevant
Orsenna nous avait habitués à mieux, il s'agit là d'un parcours international pseudo-scientifique et disparate sur le thème des courants.
On ne sait trop quoi retenir de ce livre, si ce n'est qu'Orsenna doit bien s'amuser à voyager aux quatre coins du monde pour écrire ses livres!
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Les éditions
-
Portrait du Gulf Stream [Texte imprimé], éloge des courants Érik Orsenna,...
de Orsenna, Erik
Seuil
ISBN : 9782020486781 ; 2,98 € ; 18/03/2005 ; 252 p. ; Broché
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Le Gulf Stream eût été moins long...
Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 11 janvier 2013
Peut-on faire le portrait d’un courant ; en l’occurrence, le Gulf Stream ?
C’est la gageure à laquelle s’est attaquée Erik Orsenna. Après nous avoir replongés dans l’enfance avec ses « textes grammairiens » sous forme de contes comme « La grammaire est une chanson douce » ou « Les chevaliers du subjonctif », et même « Dernière nouvelles des oiseaux », Erik Orsenna replonge dans la réalité du monde tel qu’il est ; ou tel que nous l’imaginons qu’il est.
Le vecteur ? …Et quel vecteur ! Le Gulf Stream… Un courant mythique qui fait du climat de la France, en particulier et de l’Europe de l’ouest un climat tempéré au mépris de sa latitude qui devrait les soumettre (en simplifiant) au même climat que le Canada.
Le Gulf Stream : qui est-il, d’où vient-il, que fait-il ? Trois questions qui rappelleront sans doute des souvenirs au plus anciens… Erik Orsenna nous entraîne dans son fabuleux voyage aux sources de ce courant qui, s’il eût été plus court, aurait changé la face du monde ; occidental, tout au moins…
Bien plus qu’un ouvrage de vulgarisation scientifique nourri des travaux des plus grands spécialistes du sujet, « Portrait du Gulf Stream » est comme son sous-titre l’indique un « éloge des courants »… Jusque et y compris des courants de pensée, pourrait-on dire ; une corde supplémentaire à l’arc d’Erik Orsenna qui ne tardera pas à poursuivre dans la même voie avec « Voyage au pays du coton ».
« Touche à tout », Orsenna ? oui, certes… mais malgré tout, un de ceux qui mettent à la portée du plus grand nombre, un certain nombre de notions parfois complexes dans son style si particulier… même si parfois la science doit y perdre ce que la poésie y gagne. Même pas grave…
C’est la gageure à laquelle s’est attaquée Erik Orsenna. Après nous avoir replongés dans l’enfance avec ses « textes grammairiens » sous forme de contes comme « La grammaire est une chanson douce » ou « Les chevaliers du subjonctif », et même « Dernière nouvelles des oiseaux », Erik Orsenna replonge dans la réalité du monde tel qu’il est ; ou tel que nous l’imaginons qu’il est.
Le vecteur ? …Et quel vecteur ! Le Gulf Stream… Un courant mythique qui fait du climat de la France, en particulier et de l’Europe de l’ouest un climat tempéré au mépris de sa latitude qui devrait les soumettre (en simplifiant) au même climat que le Canada.
Le Gulf Stream : qui est-il, d’où vient-il, que fait-il ? Trois questions qui rappelleront sans doute des souvenirs au plus anciens… Erik Orsenna nous entraîne dans son fabuleux voyage aux sources de ce courant qui, s’il eût été plus court, aurait changé la face du monde ; occidental, tout au moins…
Bien plus qu’un ouvrage de vulgarisation scientifique nourri des travaux des plus grands spécialistes du sujet, « Portrait du Gulf Stream » est comme son sous-titre l’indique un « éloge des courants »… Jusque et y compris des courants de pensée, pourrait-on dire ; une corde supplémentaire à l’arc d’Erik Orsenna qui ne tardera pas à poursuivre dans la même voie avec « Voyage au pays du coton ».
« Touche à tout », Orsenna ? oui, certes… mais malgré tout, un de ceux qui mettent à la portée du plus grand nombre, un certain nombre de notions parfois complexes dans son style si particulier… même si parfois la science doit y perdre ce que la poésie y gagne. Même pas grave…
Eloge des courants
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 9 juin 2006
Erik Orsenna nous fait une révélation étonnante d’entrée :
« Dans ma famille, de tradition catholique, nos prières se devaient de rendre hommage à Dieu (pour l’ensemble de son oeuvre). Mais, tout de suite après, il nous fallait dire notre gratitude au Gulf Stream (pour la chaleur de l’eau et la tiédeur de l’air). »
Quand on sait que, par ailleurs, Erik Orsenna, préside le Centre de la Mer (La Corderie Royale, Rochefort), on se dit que le gaillard était prédestiné à nous parler courants et Gulf Stream en particulier.
Après quelques passages de vulgarisation technique, afin que le lecteur puisse appréhender un minimum de finesse, Erik Orsenna nous dit tout de son amour pour sa collection ; collection de courants ( !) et de sa quête. Sur le mode poétique d’un amoureux, sur le mode épique du chercheur d’éléments qui court le monde pour interroger les meilleurs spécialistes, sur un mode plus technique parfois. Ca n’est pas vain, et il y a de beaux passages, mais ça n’accroche pas totalement l’attention. (Tout le monde n’a pas été entraîné dès sa petite enfance à invoquer Saint Gulf Stream non plus !) Ca manque peut être de recul et la passion qu’Erik Orsenna porte aux courants l’empêche probablement de se détacher davantage et d’introduire un peu de dérision.
Dispensable mais vite lu. Et bien écrit.
« Dans ma famille, de tradition catholique, nos prières se devaient de rendre hommage à Dieu (pour l’ensemble de son oeuvre). Mais, tout de suite après, il nous fallait dire notre gratitude au Gulf Stream (pour la chaleur de l’eau et la tiédeur de l’air). »
Quand on sait que, par ailleurs, Erik Orsenna, préside le Centre de la Mer (La Corderie Royale, Rochefort), on se dit que le gaillard était prédestiné à nous parler courants et Gulf Stream en particulier.
Après quelques passages de vulgarisation technique, afin que le lecteur puisse appréhender un minimum de finesse, Erik Orsenna nous dit tout de son amour pour sa collection ; collection de courants ( !) et de sa quête. Sur le mode poétique d’un amoureux, sur le mode épique du chercheur d’éléments qui court le monde pour interroger les meilleurs spécialistes, sur un mode plus technique parfois. Ca n’est pas vain, et il y a de beaux passages, mais ça n’accroche pas totalement l’attention. (Tout le monde n’a pas été entraîné dès sa petite enfance à invoquer Saint Gulf Stream non plus !) Ca manque peut être de recul et la passion qu’Erik Orsenna porte aux courants l’empêche probablement de se détacher davantage et d’introduire un peu de dérision.
Dispensable mais vite lu. Et bien écrit.
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