Les cendres d'Angela, une enfance irlandaise de Frank McCourt
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Biographies, chroniques et correspondances
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La jeunesse d'un homme que le destin n'a pas favorisé !!
C'est un livre vraiment superbe !!!! La pauvreté et la misère irlandaise à l'état pure... Frank nous raconte son enfance.
Comment son père boit tout l'argent du ménage jusqu'à laisser ses enfants manger du pain sec et boire du thé froid par manque de charbon pour le poêle.
Comment il doit se présenter en classe avec des chaussures en lambeaux et les yeux infectés par manque de soins.
L'humiliation de voir sa pauvre mère demander la charité afin de faire vivre sa famille. Du moins celle qu'il lui reste puisque la vie lui a déjà ravi trois enfants : deux garçons et une fille ; la seule qu'elle aura.
Habiter dans un logis inondé l'hiver où il faut se réfugier dans les chambres pour rester au sec !!
Sans compter la chasse aux puces qui vous dévorent la nuit. Faire des petits boulots pour soulager sa mère et espérer manger autre chose qu'une tête de cochon pour Noël...
Oui, j'ai adoré ce livre et non je n'ai pas eu pitié de l'auteur, (ce n'était certainement pas le but recherché !) ; mais un énorme respect pour son histoire. On admire surtout cette mère qui lutte et continue son combat seule. Prête à tout pour ses enfants, elle ira jusqu'à se donner à un cousin afin de leur garantir un toit !!
On ne peut s'empêcher un sentiment hostile envers ce père qui aurait pu tout changer... Encore fallait-il le vouloir.
Les éditions
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Les cendres d'Angela [Texte imprimé], une enfance irlandaise Frank McCourt trad. de l'américain par Daniel Bismuth
de McCourt, Frank Bismuth, Daniel (Traducteur)
Belfond / Littératures étrangères (Paris).
ISBN : 9782714433237 ; 0,62 € ; 17/02/2000 ; 432 p. ; Broché -
Les cendres d'Angela
de McCourt, Frank
J'ai lu
ISBN : 9782290305553 ; 1,77 € ; 01/01/2000 ; 508 p. ; Poche
Les livres liés
- Les cendres d'Angela, une enfance irlandaise
- C'est comment l'Amérique ?
- Teacher Man, un jeune prof à New York
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Les critiques éclairs (16)
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Triste et émouvant témoignage
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 8 mars 2012
Les portraits qu’il fait de sa famille sont tour à tour drôles ou dramatiques.
C’est aussi un livre sur les illusions ratées que nous partageons avec cette famille.
En effet, comme beaucoup d’autres ils sont partis en Amérique pour connaître le rêve américain et ils reviennent encore plus miséreux qu’ils ne sont partis.
Vraiment poignant !
Pas pour moi, malheureusement...
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 21 janvier 2012
Une enfance irlandaise.
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 16 juin 2010
Nous suivons l'enfance puis l'adolescence de Francis et de sa famille . Les jours où ils n'ont pas un croûton de pain à manger , et ceux où ils doivent partager ce même crouton en cinq . La misère suinte de ce livre , qui semble bien décrire l'époque et le lieu .
On arrive même à sourire à quelques passages , car l'auteur ne se plaint pas vraiment , il montre , et ne perd jamais espoir d'une vie meilleure .
On arrive , en lisant ce livre , à comprendre les raisons des évènements qui surviendront par la suite et qui secoueront l'Irlande .
Puissent ce pays et ce peuple vivre en paix en terre d'Irlande .
Sourire de la misère
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 14 juin 2010
Je ne reprendrai pas le détail de l’histoire. D’autres lecteurs du site ont su le faire avec talent. Je joindrai donc simplement ma voix à celles et ceux qui ont aimé cette lecture, et qui la recommandent.
Même s’il est largement autobiographique, on sent tout de même que le livre raconte parfois des anecdotes vraisemblablement inventées. Ce ne serait pas vraiment gênant si elles n’étaient pas aussi peu crédibles, ce qui m’a par moment fait trouver la lecture un peu ennuyeuse. Il est vrai que le livre est long (500 pages). C’est la seule critique, assez légère, que je peux formuler.
Pousser les bornes au delà des limites
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 13 août 2008
L’ouvrage constitue surtout pour moi un remarquable document romanesque sur l’état de l’Irlande des années 1930- 1945, d’une Irlande soumise à l’église « catholique, apostolique et romaine », qui en diffusant l’enseignement est facteur d’émancipation intellectuelle, mais en imposant la rigueur de sa morale est facteur de crainte et de soumission, d’une Irlande où la misère, la faim, l’alcoolisme, le chômage et les maladies « poussent les bornes au delà des limites », selon la formule d’Angéla .
Un roman profondément humain, où le lecteur, entre gorge nouée et sourire amusé, est ballotté entre tendresse et cruauté, émotion et humour, espérance et désespoir .
Au fond du fond de la misère, ... le fierté d'être Irlandais
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 27 mars 2008
Cette histoire génère des sentiments et des états d’âme très contradictoires : une envie folle de botter le cul de ce père indigne qui laisse ses enfants crever de faim (au sens littéral hélas !) pendant qu’il s’imbibe de bière jusqu’à l’ivresse totale, une pitié incommensurable pour cette mère qui voit ses enfants mourir les uns après les autres sans pouvoir leur apporter le moindre secours, de la pitié bien sûr mais aussi beaucoup de tendresse pour ses enfants qui crèvent la dalle mais qui trouvent toujours une astuce quelconque pour s’en sortir ou un motif ludique pour oublier la faim et puis aussi, malgré l’exagération paternelle, une certaine admiration pour la dignité de cette famille qui malgré la misère la plus sombre est fière d’être irlandaise et le chante à plein poumons à faire frissonner Brendan Behan dans sa tombe.
Dirlandaise qui doit avoir quelque ascendance aux pays des yeux verts et des cheveux de feu, se souvient de la scène des raisins secs, pour ma part, je n’oublierai jamais le coup de la tête de cochon qui remplace le jambon de Noël, c’est pathétique, c’est triste, ça donne envie de pleurer mais avec Mc Court c’est tout de même drôle. Et finalement ce livre est une véritable leçon de courage et d’optimisme : où que tu soies, il y a toujours une porte à pousser pour sortir du trou !
Après avoir lu ce livre vous comprendrez mieux le combat que nos rugbymen doivent livrer chaque année face à ces diables d’Irlandais qui ont résisté aux Anglais, à la famine et à la misère sans perdre une once de dignité et en multipliant à chaque fois la dose de courage qui coule dans leurs veines avec la Guiness. Et nous pourrons chanter avec eux l’« Amhràn na bhFiann ».
Tellement vrai
Critique de Djémsy (Bruxelles, Inscrite le 7 août 2005, 37 ans) - 27 juillet 2006
Evidemment, il faut prendre avec des pincettes cette autobiographie qui reprend la vie de Frank McCourt et sa famille alors que celui-ci a 4 ans, je pense donc qu'il faut plutôt prendre à la légère les dialogues datant de cette époque...
D'un point de vue sociologique, il est intéressant de voir ce pays celtique qui s'est le mieux battu dans son quotidien, intéressant pour ceux qui veulent comprendre la vie de cette époque...
Le livre est aussi émaillé de chants patriotiques encore chantés aujourd'hui...
Un livre choc !
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 11 janvier 2006
Irlande d'aujourd'hui
Critique de ZenZoo (, Inscrite le 29 août 2005, 44 ans) - 5 janvier 2006
Drôle et jamais pleurnichard
Critique de LEO (, Inscrite le 26 mars 2005, 57 ans) - 26 mars 2005
L'enfance est misérable mais qu'il est bon d'en rire!
Terrible
Critique de Thetys (, Inscrite le 29 décembre 2004, 49 ans) - 29 décembre 2004
Portrait poignant d'un petit garçon.
Un livre d'horreur
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 15 décembre 2003
Non, ce roman n'est pas "beau", ni "poétique", c'est un livre d'horreur. J'ai éprouvé un grand malaise à lire cette version romancée de la vie de Monsieur McCourt où le lecteur est appelé à se divertir de la misère des gens.
Une larme pour Frankie
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 13 avril 2003
Sans tomber dans le pathétique ou dans le misérabilisme, l'auteur, le fils aîné, décrit cette enfance triste avec un ton juste: la misère et la faim, l'assistance publique, l'école, les cours de catéchisme, la tournée des pubs pour supplier le père de rentrer à la maison, les petits boulots, la maladie et la mort de plusieurs enfants, l'humiliation de voir sa mère mendier. Plus tard c'est l'éveil de la sexualité, les nombreuses confessions pour se faire pardonner les pensées impures. Ensuite le premier vrai travail, la fierté d'avoir un salaire et finalement le départ pour l'Amérique.
C'est un beau livre, émouvant, parfois marrant mais vraiment trop long, surtout que les mêmes anecdotes reviennent continuellement, et finalement on s'en lasse. Il y a une suite mais la franchement je crains l'overdose.
Enfance aux couleurs cendres
Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 26 octobre 2002
Ce récit autobiographique en est encore une preuve. Ce livre m'a aussi serré le coeur en pensant à cette femme et à ses petits mioches. Angela mérite, je pense, ce titre (comme la chanson) "Cette femme est un héros".
Frank McCourt a écrit une suite à son livre, preuve qu'on peut toujours s'en sortir...
Critique de Doudou (Rennes, Inscrite le 18 mars 2001, 41 ans) - 24 juillet 2001
Une tragédie.
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 26 avril 2001
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