Lu en une journée montre en main, au prix d’un brin d’insomnie malheureusement. Première lecture d’un Mac Bain et grosse impression. Dans la jaquette on mentionne l’intérêt de Michael Connelly, Elmore Leonard, Tony Hillerman et Stephen King pour l’oeuvre de Mac Bain. Je comprends. Mais si similitude il y a, je relèverais surtout Elmore Leonard, dans la même veine du polar qui se veut délibérément teinté d’humour dévastateur. J’y rajouterais Donald Westlake et Carl Hiaissen. Un cocktail détonant de tous ceux là.
La qualité de la traduction doit y être pour quelque chose quoique non, c’est d’abord la construction et sa façon de faire avancer l’action qui est originale et rend la lecture si attrayante. Bravo quand même à Hubert Tézenas pour la traduction.
L’histoire est loufoque, suffisamment complexe pour tenir en haleine jusqu’à la fin, et disons-le, jouissive ! Même pas envie de la raconter tellement elle est imbriquée dans des considérations qui pourraient paraître secondaires !
Mais ; si vous aimez les polars, notamment ceux ci qui contiennent délibérément de l’humour. Si E. Leonard, D. Westlake, C. Hiaissen vous réjouissent, la piste Mac Bain est à suivre de près. Moi, j’y retourne
Tistou - - 68 ans - 22 août 2005 |