Les enquêtes de William Monk, tome 06 : La marque de Caïn de Anne Perry
( Cain his brother)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Un côté blanc, un côté noir/Personne n’est tout moche ou tout beau/Moitié ange et moitié salaud
Ces paroles d’une chanson de Renaud auraient pu servir d’épitaphe à ce roman d’Anne Perry, 6eme tome de la série William Monk.
Un gentleman bien sous tous rapports, Angus Stonefield, a disparu sans laisser de trace. Son frère jumeau, Caleb, est le suspect idéal. L’un était l’ange, l’autre le salaud.
J’ai ressenti une petite déception à la lecture de ce tome. L’intrigue est bien écrite mais peu crédible. L’attitude de lord Ravensbrook reste incompréhensible pour moi. Comment en est-il venu à admettre cette situation ? Et Caleb ? Pourquoi tout à coup… Stop ! Je ne peux pas en dire plus par respect pour ceux qui ne l’ont pas encore lu.
De plus, j’avais deviné une partie, sans comprendre le pourquoi du comment, d’ailleurs, à cause d’une phrase prononcée par Caleb qui m’a aussitôt fait penser à des paroles d’un personnage d’Agatha Christie dans « Le secret de Chimneys ».
Malgré tout, j’ai préféré cette intrigue à celle de « Des âmes noires ». Ma déception provient surtout des personnages. Dans « Des âmes noires », Hester étant victime d’une machination, les passions étaient exacerbées, les sentiments s’enflammaient, les relations entre les personnages évoluaient. Ici, on assiste à une sorte de stagnation.
Il y a quand même quelques très bons petits passages (après tout, c’est quand même du Anne Perry) :
-Je vois, acquiesça Callandra en cherchant à mettre de l’ordre dans ses cheveux. Vous savez, ce n’est pas plus mal que vous la voyiez de cet œil : ainsi, si elle contracte la typhoïde comme notre pauvre Enid, vous ne serez pas aussi chagriné que si vous la trouviez charmante et éprouviez de l’affection pour elle.
Monk demeurât stupéfait de la monstruosité de ces paroles. L’idée qu’Hester pût sombrer dans un état aussi désespéré qu’Enid Ravensbrook ou que les pauvres êtres qui gémissaient de douleur autour de lui était odieuse. D’autant que l’infirmière ne jouirait pas, comme Enid, de luxueuses conditions matérielles. Il n’y aurait personne pour la soigner en permanence, veiller jour et nuit à son chevet avec savoir-faire et dévouement, accomplir les gestes propres à la maintenir en vie. Certes, lui-même pourrait s’y essayer, et il le ferait. Mais il ne possédait aucune compétence en la matière. Comment Callandra pouvait-elle tenir des propos aussi cruels ?
Les éditions
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La marque de Caïn [Texte imprimé] par Anne Perry trad. de l'anglais par Élisabeth Kern
de Perry, Anne Kern, Élisabeth (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264029591 ; 8,80 € ; 03/05/2001 ; 444 p. ; Poche
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Palpitant
Critique de Ald_bzh (Brest, Inscrite le 11 janvier 2005, 46 ans) - 8 août 2006
bon alors
Critique de Gwendoline (, Inscrite le 18 avril 2006, 40 ans) - 11 juillet 2006
Il faut, néanmoins, lire celui ci pour mieux comprendre le fil de la vie des personnages principaux.
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