Mayrig
de Henri Verneuil

critiqué par Déhellair, le 3 juin 2005
( - 39 ans)


La note:  étoiles
Verneuil se raconte
Le réalisateur de Mélodie en sous-sol, Le clan des Siciliens ou La vache et le prisonnier, retrace son enfance, son arrivée en France en 1924. Des débuts à Marseille pénible dus à la difficulté de communiquer, une certaine exclusion; Verneuil s'appelle en fait Achod Malakian, d'origine arménienne, il a fui le massacre de son peuple en Turquie.
Ce livre est dédié à la mère de Verneuil, Mayrig signifie Maman, d'ailleurs le réalisateur, avant d'écrire ce livre, lors de la disparition de sa mère, a créé le film Mayrig.
La famille unie avec les tantes, l'esprit de solidarité face à une certaine exclusion; Une forme d'abnégation pour Achod, et l'évolution de la famille immigrante à travers les peines et les joies dans le quartier avec la population. Voilà de quoi il est question.
Une belle histoire, tendre qui sans aucun doute émouvra certains et c'est bien légitime, cette autobiographie est peut-être représentative de l'histoire que beaucoup d'immmigrants ont vécue.
Quant au style, il est intéressant, varié, travaillé. Une autobiographie plaisante et instructive.