La République de Platon
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Philosophie
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Les briques fondatrices
Trainant la république avec moi comme un vieil ami depuis Février, je profitai de cette torride journée de Juin et de tout ce temps disponible que m'offre un bras fracturé pour le finir.
Je ne blâme personne de ne pas avoir fait de critiques jusqu’à date, La République c'est un sacré boulot. Je tenterai de résumer au meilleur de ma compréhension...
Lors d'une discussion avec Glaucon, Thrasymaque et Adimante, trois rigoureux douteurs de sa pensée, Socrate fait l'exercice de construire étape par étape la cité juste envers ses habitants et envers tout le monde en général. Socrate. passe tout au peigne fin. Ses dirigeants, son armée , ses éducateurs, le rôle des jeunes, des femmes...et il écorche au passage les certitudes de ses critiqueurs qui n'en démordront que très tard.
Au delà de son exercice d'ingéniérisme d'avant-garde, la république est également connue pour sa valeur métaphorique. Malgré que je sois parfois en désaccord avec les métaphores utilisés par Platon (sur le bien et le mal..et la médecine), mais des métaphores telles l'allégorie de la caverne sont, vous le conviendrez, matière à réflexion.
Je n'en ajouterai pas trop, la lecture de ce classique de la philosophie nous rapporte sur un plan personnel, force est à l'universalité du discours.
Si vous vous sentez prêts à relever le défi... personnellement je réfléchis déjà à une éventuelle relecture
Les éditions
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La République de Platon
de Platon,
le Livre de poche / Classiques de poche
ISBN : 9782253067207 ; 7,90 € ; 18/10/1995 ; 621 p. ; Poche -
République [Texte imprimé], du régime politique Platon trad. de Pierre Pachet
de Platon, Pachet, Pierre (Traducteur)
Gallimard / Folio. Essais
ISBN : 9782070328048 ; 14,10 € ; 01/01/1993 ; 560 p. ; Poche -
La République : les 10 livres (Edition augmentée)
de Platon, Cousin, Victor (Traducteur)
Arvensa Editions
ISBN : 9782368414767 ; EUR 0,99 ; 10/03/2014 ; 456 p. ; Format Kindle
Les livres liés
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Les critiques éclairs (4)
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Justice, morale, famille, mode de gouvernance
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 12 avril 2020
Ici encore, Socrate mène la danse, les grandes tirades démonstratives alternant avec les échanges proprement dits.
Les polémiques agitant les membres de la discussion présentent le mérite d'inviter à la réflexion, d'apprendre à comment philosopher, de surcroît autrement que par un cours magistral. Du dialogue vient également, voire principalement, l'apprentissage.
Les personnages cabotinent un tantinet, mais les idées relève de la haute volée, cet ouvrage méritant son statut de classique. Il reste à lire avec attention et nécessite d'être médité.
Un incontournable
Critique de John (, Inscrit le 2 novembre 2010, 34 ans) - 6 avril 2012
Ce livre est fondateur dans l'idéal politique grec, afin de tendre vers un Etat plus juste, mieux gouverné, plus égalitaire.
Je conseille vivement ce livre à tous ceux qui ont des idéaux politiques, ce livre certes long, est très complet & se lit très bien, vous pourrez confronter vos idéaux avec ceux de Socrate & voir comment certains sont toujours d'actualité
Un livre fondateur passionnant
Critique de Orea (, Inscrit le 23 janvier 2006, 30 ans) - 30 août 2011
Tendre vers la perfection...
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 7 juillet 2011
Passée cette demi-surprise d'être en face d'un ouvrage intelligible mais tout de même exigeant (il ne faut pas rêver non plus cela reste de la philosophie... qui plus est de la philosophie ancienne !), l'on se prend à cette discussion ; qui au final n'a pas guère d'importance quant à sa forme (elle se déroule lors d'un dîner chez Céphale) et revêt dans le fond une apparence d'exposé de la part de Platon.
Certes il y a bien des intervenants (comme Glaucon et Adimante), des contradicteurs (Thrasymaque), et un personnage servant d'intermédiaire à Platon (Socrate) mais au final les premiers nommés ne font qu'approuver Socrate, le second n'apparaît qu'au début avant de disparaitre presque complètement du récit et le fameux Socrate semble un mandataire pour Platon, par lequel il peut envoyer quelques piques (relativement à la condamnation de ce dernier).
Le fond, venons-y, se révèle plutôt passionnant, en tout cas la plupart du temps. Platon aborde la grande question de la justice, sa nature, son utilité et la rétribution positive ou négative qu'elle peut engendrer. Cela nous amène bien entendu à la grande question du bonheur, et plus particulièrement du fameux bonheur du juste.
Les thèmes abordés sont donc intéressants, universels et encore d'époque. Notamment lorsque débute la grande phase d'imagination, de conception intellectuelle d'une cité "parfaite". Ainsi la partie décrivant la naissance et l'évolution de divers régimes politiques (Timocratie, oligarchie, démocratie, tyrannie), défectueux selon Platon, paraîtra encore d'actualité au lecteur d'aujourd'hui.
Malheureusement l'intérêt retombe trop souvent lorsque l'auteur rentre dans des détails qu'il juge, de manière subjective, importants d'aborder. L’éducation des gardiens, la communauté des gardiens puis des femmes se révèlent des sujets trop éloignés des thématiques de départ, formant une longue parenthèse que Socrate referme en se rendant compte lui-même s'être éloigné un peu trop des questions de justice et de bonheur.
De même les "attaques" envers la poésie et Homère (bien que Platon admirait ce dernier) constituent un pan du livre assez ennuyant et agaçant.
Et la conclusion peut aussi laisser sur sa faim de par son manque de réponses...
Mais au final cela semble logique lorsque l'on repense à la "construction" de cette cité idéale, vers laquelle on ne peut que tendre, que l'on ne peut réaliser concrètement.
C'est un message (parmi tant d'autres dans ce livre) que l'on peut retirer de La République : il est nécessaire de concevoir la perfection car même si l'on ne peut l'atteindre, on peut s'en rapprocher ostensiblement.
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