Zone mortelle, Tome 3 : Thanatos
de Thomas Mosdi (Scénario), David Vogel (Dessin)

critiqué par Shelton, le 19 juin 2005
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)


La note:  étoiles
Alors ? Alors ! ...
Cette chronique vient après celles des tomes un et deux, Cronos et Hypnos, et ne doit être lue que par ceux qui ont déjà lu les deux premiers épisodes… J’avais déjà dit cela pour la deuxième chronique de la série, mais je ne voudrais pas briser le suspens pour les lecteurs… Il faudrait, d’ailleurs, envisager de pouvoir critiquer des séries entières et pas seulement des albums… mais c’est peut-être spécifique à la bande dessinée ? En tout cas, pour ceux qui hésitent à se lancer dans le troisième épisode, voilà de quoi il retourne…
Tout commence, ça devient une habitude, mais passage obligé du genre, par un beau crime… Tellement beau, que ce n’est peut-être pas une mort organisée, peut-être seulement circonstancielle… allez savoir… Mais c’est encore une sacrée séquence… vous verrez par vous-même…
Pour le reste le commissaire Gillioc est encore dans le brouillard, son voyage aux Pays-Bas ne va pas l’éclairer trop, si ce n’est qu’il commence à comprendre – le lecteur aussi par la même occasion – la nature de l’organisation criminelle qui est face à lui… C’est une des plus grandes entreprises pharmaceutiques qui cherche à sauver ses recherches, à mettre sur le marché un médicament miracle… Enfin, médicament, disons plutôt molécule… Mais je ne vous dirai pas, même sous la torture, de quoi il s’agit plus précisément… Non, il y a des limites à ne pas franchir quand on veut sauvegarder le plaisir de la découverte pour le lecteur… et la lectrice, aussi…
Pour ce qui est du groupe de coupables-victimes, il n’y en a plus deux mais trois, Claude Berthelot, Marianne Corbier et Jérémie… mais je crois qu’il serait plus honnête de les appeler Bonnie Parker, Clyde Barrow et Raymond Elzie Hamilton… Oui, ça surprend, mais c’est la conséquence de… (grand silence de ma part pour vous éviter de tout découvrir trop vite…)
Ce troisième tome ne nous surprend probablement pas autant que les deux précédents mais nous commençons à être dépendants du scénariste, une dépendance très agréable mais qui va nous faire souffrir énormément dans les mois à venir car c’est encore «à suivre» et, cette fois-ci, le tome suivant n’est pas encore disponible… Alors bonne lecture, quand même, et courage, le temps finit toujours par passer et tout finit par s’arranger, même mal…