Marche ou crève de Richard Bachman, Stephen King
(The long walk)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 28 avis)
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UNE SEULE ISSUE : GAGNER!
Ecrit sous le pseudonyme de Richard Bachman, ce roman nous raconte l'histoire de cent adolescents qui se sont inscrits pour une marche particulière. En effet, seul le dernier à s'arrêter reçoit un prix. Pour les autres, ils sont purement et simplement abattus par l'armée qui les suit et guette les moindres faux pas.
En toile de fond, l'auteur relate l'histoire des principaux protagonistes que le destin n'a pas épargné. Inévitablement, des liens se nouent entre certains des participants, mais l'horrible réalité qui attend les perdants attise aussi les animosités.
Ici point d'horreur, de science-fiction ou de surnaturel, juste un très bon roman d'anticipation du maître Stephen King. Malgré la rudesse du sujet, la lecture rythmée est facile et agréable. L'auteur dénonce une jeunesse américaine en mal de vivre, et en recherche perpétuelle d' un idéal.
Les éditions
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Marche ou creve de Richard Bachman, Stephen King
de King, Stephen Bachman, Richard
J'ai lu / Stephen King
ISBN : 9782290308370 ; 5,08 € ; 09/08/2000 ; Poche -
Marche ou crève [Texte imprimé], roman Richard Bachman trad. de l'anglais par France-Marie Watkins
de Bachman, Richard Watkins-Roucayrol, France-Marie (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253151395 ; 8,20 € ; 07/12/2004 ; 378 p. ; Poche -
Marche ou crève
de King, Stephen Bachman, Richard
Albin Michel
ISBN : 9782226106889 ; 10,80 € ; 07/01/1999 ; 320 p. ; Broché -
Marche ou crève
de King, Stephen Bachman, Richard
Albin Michel
ISBN : 9782226038708 ; 8,62 € ; 01/10/1989 ; 320 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (27)
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Marche ou crève ? Surtout marcher !
Critique de Armel007 (, Inscrit le 12 octobre 2020, 33 ans) - 14 octobre 2020
NE JAMAIS SORTIR DU RANG
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 19 avril 2016
Dystopie très bien construite, on remarquera dans "Marche ou crève" plusieurs points communs avec notre société et aussi l'importance des médias, qui organisent le monde en partant d'un point de vue pyramidale. A peine subjectif, le récit de ce thriller qui décrit l'évolution d'une longue course à pied aux règles drastiques évoquera de toute façon d'autres faits réalistes de notre époque: autre tour de force de Stephen King !
Car le fascisme le pire est celui qui n'est pas dénoncé, car la pire tyrannie est celle de l'argent et de ceux qui prétendent éduquer le peuple. Le pire des régimes est bien sûr celui qui réifie l'être humain, désormais vu comme une sorte de robot et devant être productif à tout prix - ainsi que dans "Marche ou crève".
Comme d'habitude on retrouve le meilleur de cet écrivain alors dans ses premières années, plus ambitieux et plus osé qu'aujourd'hui. Excepté le fait que malgré tout, le seul point noir de cette fiction dramatique étant de finir en queue de poisson sinon un peu rapidement, ce qui est dommage pour ceux qui se sont laissés prendre par l'histoire et par son héros dés le premier chapitre, ce fameux coureur intrépide du nom de Garraty.
Lis ou crève
Critique de Bretzel33 (, Inscrit le 14 août 2012, 40 ans) - 20 novembre 2012
Mais, en réfléchissant à comment j'écrirais cette critique, je me suis buté à un problème très simple : qu'a-t-il de si bien ? Et bien, je ne sais pas...
Il serait même presque malsain tant notre empressement à la mort des concurrents de personnage central Ray Garraty est fort. L'idée de l'histoire est originale, mais cette histoire n'est ni amenée, ni finie. On ne rentre pas vraiment en profondeur des psychologies des personnages puisque la narration, bien qu'à la troisième personne, est ciblée sur la même personne.
En fait, c'est assez simple, on "bouffe" littéralement ce livre mais à la réflexion, on ne sait pas pourquoi.
J'ai tout de même apprécié cette lecture, je ne voudrais pas paraphraser Sibylline mais l'auteur nous fait marcher avec lui, et facilement en plus...
Marcher n'est pas toujours bon pour la santé
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 15 novembre 2012
Concernant l'histoire elle-même, on est très vite pris d'empathie pour ces marcheurs de l'extrême jusqu'à ressentir leur souffrance physique et morale (laquelle est la plus terrible?) qui nous prend aux tripes! Contrairement à d'autres Stephen King, le livre n'est pas gore mais la souffrance est par moment assez cruelle et insupportable!
Autre point positif, les interactions entre les personnages sont assez riches et les liens d'amitié qui se nouent entre Garraty et sa bande de "potes" confèrent une dimension humaine qui tempère un peu la noirceur du livre en même temps qu'elle l'exacerbe! En effet, le pacte final entre ces concurrents devenus amis est un véritable déchirement.
Malgré tout, je ne mets pas le 5/5 en raison d'un contexte vraiment trop elliptique concernant cette marche jusqu'à la mort : quelles sont les motivations des participants? qui est ce commandant organisateur?
Même si la marche se suffit à elle-même et tient en haleine le lecteur pour savoir quel sera le dernier survivant, donner un peu de sens à tout cela n'aurait pas été superflu me semble-t-il.
Le meilleur de Stephen King.
Critique de Coward (, Inscrite le 3 juin 2012, 29 ans) - 3 juin 2012
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, même après l'avoir lu de multiples fois. C'est simple, Marche ou Crève, je ne m'en lasse pas. C'est vraiment un chef d’œuvre qui mérite d'être lu.
Je suis peut-être un peu déçue par le gagnant, j'aurai préféré qu'un autre personnage remporte le prix, mais je ne l'aurais pas imaginé autrement.
Bref, je conseille à tous ce petit bijou.
Honnêtement... wow!
Critique de Kamithy (, Inscrite le 18 mai 2012, 34 ans) - 18 mai 2012
Enfin bref, un roman extraordinaire... chapeau à Stephen King!
impressionnant
Critique de Yoshiki (, Inscrit le 8 novembre 2011, 34 ans) - 25 février 2012
Le marathon de la peur
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 14 décembre 2011
Dans Marche ou Crève, les participants doivent marcher à une vitesse imposée, s’ils la dépassent ou s’ils ralentissent, un avertissement et au troisième c’est une balle dans la tête. Sur les 100 participants il ne devra en rester qu’un. Ces jeunes gens sont comme des animaux livrés à la foule avide de voyeurisme, caractéristique suprême de la téléréalité qui envahit nos écrans. Quand on sait que ce roman a été écrit dans les années 70 on se dit que King est vraiment un visionnaire.
La noirceur du propos pourra en décourager quelques uns mais ne passez pas à côté de la réflexion profonde qui se dégage de ce livre. On peut y voir une critique de la société qui, peu à peu, part à la dérive.
Plus les kilomètres défilent et plus l’intensité devient insupportable pour les participants et pour le lecteur, spectateur malgré lui d’une telle barbarie. Cette course vous prendra aux tripes. Un incontournable pour ceux qui veulent découvrir une autre facette du King.
loin des meilleurs
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 6 octobre 2011
Un vrai plaisir
Critique de Spoon (Bayeux, Inscrit le 29 août 2011, 49 ans) - 29 août 2011
Une écriture fluide et une course sanglante.
Du bonheur !
La mort omniprésente
Critique de Pablob (, Inscrit le 18 février 2011, 33 ans) - 24 février 2011
On the road again... and forever again.
Critique de Tommyvercetti (Clermont-Ferrand, Inscrit le 18 décembre 2006, 36 ans) - 16 décembre 2010
Au début j'avoue je me suis demandé comment SK allait pouvoir justifier cette marche en apparence stupide et à laquelle personne ne voudrait participer. C'est vrai quoi, après tout, qu'est-ce qui les oblige ?
Mais l'intérêt du bouquin n'est pas là.
Cette marche (terme employé à la place de "livre", car ici il ne s'agit que de ça : la marche) m'a apparu au fur et à mesure comme un récit relatif à la mort. La mort, ici, est omniprésente. Pas parce qu'il y a beaucoup de morts, ça c'est le côté visible, superficiel. Mais parce qu'à tout moment, à chaque page, la mort est là, dans l'esprit, dans les pensées, derrière celui qui marche, sur chaque pas. Et si on s'arrête, elle nous tombe dessus. Ainsi, on suit la marche de Garraty, qui lui aussi, comme les autres, participe. Pourquoi ? Il ne sait pas très bien. Mais on comprend, nous lecteurs, peu à peu comment fonctionne ce monde (dystopique), et la vision que peuvent avoir les gens de la Longue Marche. On ne peut pas, il ne faut pas la voir de notre point de vue, mais tenter de voir ce que ces gens, là, autour des marcheurs, le long de la route, les spectateurs ; ce que la foule en pense. "Comment peuvent-ils ?" nous demandons-nous alors. Mais pensez un moment : un monde où annuellement un évènement national est organisé sur lequel on mise, on parie ; un évènement qui rassemble tout le monde, et donc le vainqueur gagne le prix : ce qu'il veut. Il peut avoir ce qu'il veut. Un tel prix, que ne donnerions-nous pas pour l'avoir ? Et puis, marcher, tout le monde peut le faire, non ? Après tout, ce n'est que mettre un pied devant l'autre, ça ne fatigue pas trop. Et la mort ? La mort est quelque chose de si abstrait, presque une pure idée, quelque chose qui se passe, là-bas ; ça ne nous touche pas vraiment. Ajoutez à cet état d'esprit un système gouvernemental répressif qui condamne les mauvaises pensées vis à vis de la Longue Marche, et vous comprendrez pourquoi. Pourquoi chaque année on concourt, on sélectionne, on est adoré, on devient l'idole puis finalement un matin, on est cent à 9h sur le départ, frais et dispos ; increvables.
Cette marche m'est apparue aussi, plus tard, comme une analogie de la vie. Je ne sais pas si c'est ce que l'auteur a voulu montrer ou pas, mais la ressemblance est frappante. Ici, on ne peut pas décider de s'arrêter pour "faire une pause", et si on ralentit, on est largué, perdu, mort. Si on s'arrête, on est mort. Si on refuse, si on se défile, on est mort. Il faut marcher, toujours marcher, marcher sur les autres, marcher sur leurs tombes. Et malgré les amitiés, les sympathies, tout cela est vain, car à la fin on reste tous ennemis et concurrents.
Les marcheurs sont ainsi amenés à penser, encore et toujours, à penser à "pourquoi ?", pourquoi ils sont là ? Qu'est-ce qui les y a poussé ? Mais cette pensée arrive trop tard. Cette lucidité. Alors la mort, là derrière, prête à les happer, devient ce qu'il y a de plus réel et de concret. La mort, c'est l'arrêt. C'est les jambes qui ne nous portent plus. Et la mort n'est pas magnanime, pas compréhensive. Elle fait mourir. La mort n'est pas un jeu, "and so is" la Longue marche. Il n'y a pas un moment où, comme pensait inconsciemment Garraty, on va pouvoir dire : "ouf, pouce, j'suis crevé, je m'arrête un moment", ou "je rentre chez moi". Il n'y a que la route, et cette règle immuable ; un pied devant l'autre, puis un autre, un autre...
Marathon man
Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 5 décembre 2010
Un livre haletant
Critique de Vero911 (, Inscrite le 23 janvier 2010, 38 ans) - 30 janvier 2010
Ce livre est prenant, on suit le héros en se demandant s'il va flancher. On a mal pour lui et l'on se demande s'il ne vaudrait pas mieux qu'il abandonne !
Arrivera-t-il à la ligne d'arrivée ? S.King nous mène encore par le bout du nez dans ce roman qui m'a tenue en haleine du début à la fin.
Très fort
Critique de NQuint (Charbonnieres les Bains, Inscrit le 8 septembre 2009, 52 ans) - 29 octobre 2009
Cette histoire, outre le fait qu'elle est totalement prenante, est une métaphore du traitement de la faiblesse dans une société de plus en plus individualiste (ou comme cela a pu être le cas dans la période nazie où de telles 'marches de la mort' ont malheureusement réellement existé ...).
Elle pose déjà le débat sur la télé-réalité bien avant l'apparition de celle-ci ...
Un très bon livre.
L'ancêtre de la télé-réalité
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 9 octobre 2009
Magnifique
Critique de Kou (, Inscrit le 5 septembre 2009, 37 ans) - 5 septembre 2009
Ce livre m'a bluffé et aujourd'hui, lorsque je cours de longues distances, il m'arrive encore de penser à l'histoire pour aller toujours plus loin.
Un de mes plus beaux souvenirs de lecture !!!
Marche ou Crève...
Critique de Alex13 (Istres, Inscrit le 8 octobre 2008, 28 ans) - 3 juillet 2009
J'ai lu ce livre en deux jours, cela pourrait paraitre long et ennuyeux un livre sur des adolescents qui marchent et lors du troisième avertissement se font assassiner par les militaires qui les suivent, mais au contraire c'est un livre plein de rebondissements et de suspense que je recommande à tout le monde.
Aucune déception
Une claque !
Critique de Martin.45 (, Inscrit le 24 janvier 2009, 34 ans) - 24 janvier 2009
Un roman très court (comme la plupart de ceux qu'il a écrit sous le pseudonyme de Bachman), et qui se lit très vite. La fin peut paraître ambiguë, mais selon moi elle permet justement au lecteur de se faire sa propre interprétation.
Yes
Critique de Smokey (Zone 51, Lille, Inscrite le 12 août 2008, 38 ans) - 12 août 2008
Critique sociale, critique du capitalisme, du totalitarisme, vision des camps de concentration, amplification de réalité à des limites extrêmes. Un livre dément.
On pourrait même l'utiliser pour expliciter les dangers de la télé-réalité avant l'heure! Quoique, si chaque perdant de "secret connerie" se prenait un ticket, ce serait pas une grande perte, peut-être même que ça ferait de l'audimat... Vous en rêviez, King l'a fait!
Grandiose
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 30 mars 2008
Marcher, toujours marcher
Critique de TiTi FRuTi (Strasbourg, Inscrite le 15 septembre 2006, 35 ans) - 26 juin 2007
On se sent fatigués rien qu'en lisant les difficultés des marcheurs.
On sent monter la tension à chaque pas de Ray, le héros.
La fin m'a déçue par contre.
On dirait que SK en a marre d'écrire ; il nous pond une fin à la va-vite, bâclée.
Bon livre quand même.
Garraty! Garraty!
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 7 août 2006
La règle du jeu : marcher à une allure de 6 kilomètres à l'heure minimum. Vous avez droit à trois avertissements. Passés ces rappels à l'ordre, vous êtes éliminés.
Pour être le vainqueur : ne pas se faire éliminer et être le dernier en course.
Belle intiative santé, pensez-vous... mais il faut savoir que le moteur de ces 100 jeunes gens sera la peur de mourir. Car se faire éliminer ou recevoir son « ticket » signifie que l'on se fait tirer comme un lapin. Marche ou crève!
Ray Garraty arrivera-t-il au bout de cette Marche?
Le roman connaît de nombreux rebondissements, il nous fait découvrir les histoires et les vies de jeunes gars. Il tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. Un classique de Stephen King, écrit sous le pseudo de Richard Bachman. Une atmosphère angoissante. Le lecteur est face à l'être humain à bout de lui-même plutôt que face à un monstre imaginaire... ou bien est-ce la même chose?
Original et Fluide
Critique de Narwen (, Inscrite le 1 avril 2005, 36 ans) - 8 mai 2006
J'ai été agréablement surprise et j'ai été accrochée à l'histoire pendant tout le récit... Un bon petit livre...
Marche et rêve
Critique de Sibylline (Normandie, Inscrite le 31 mai 2004, 74 ans) - 22 janvier 2006
D'une manière générale, je préfère nettement les livres signés Bachman à ceux signés King. Il a dû faire correspondre chaque pseudonyme à des faces différentes de sa personnalité ou à des styles ou thème, d'ordres différents et j'aime mieux ce qui porte l'étiquette "Bachman". C'est plus proche du réel et peut-être plus juste d'un point de vue psychologique. Moins outré.
Parmi les romans à étiquette Bachman, "Marche ou crève" est en effet un des très grands. On s'y laisse si bien prendre que l'histoire a vite fait de paraître vraisemblable, alors qu'elle ne l'est pas vraiment et l'on croit aussi à la personnalité des participants présentés. On croit à ce narrateur. On le suit, on marche avec lui. On espère qu'il va gagner (tant pis pour les autres)
Une fois le livre fini, on le repose et on refléchit un peu et on voit comme on s'est fait manoeuvrer et avec quelles grosses ficelles, mais avant cela, on a "marché" (nous aussi) et pas qu'un peu, et pour notre plus grand plaisir d'ailleurs, pour quelques heures passionnantes.
Quand on lit, si on ne sait pas "marcher" aussi, on ne va pas loin. :-))
Cent au départ, il ne doit en rester qu’un à l’arrivée
Critique de Voni (Moselle, Inscrite le 1 septembre 2005, 64 ans) - 22 janvier 2006
Cette histoire est une aventure humaine, disons plutôt atrocement inhumaine, qui n’a pas recours au surnaturel. Dans un imminent futur, un jeu à fort engouement public est organisé avec une règle on ne peut plus simple : cent jeunes garçons prennent le départ d’une longue marche et il ne devra en rester qu’un à l’arrivée. La seule contrainte est de garder impérativement une allure constante (6,5 km/h). Le roman suit ainsi, pendant des jours, ce groupe de jeunes garçons enrôlés naïvement dans un cruel engrenage irréversible orchestré par une société perverse assoiffée de barbarie. Plus les kilomètres parcourus s’accumulent et plus l’angoisse devient insupportable pour les concurrents, ainsi que pour le lecteur, qui pénétrent la tyrannie des organisateurs dont la seule devise est “marche ou crève”… Aucune pitié pour les épuisés, les blessés… les faibles !
Ce livre est une satire sociale augurant une probable dérive de tous ces jeux qui innondent notre société. Une narration au ryhtme aussi rapide que la règle-même de ce jeu qui mène l’horreur à son paroxysme.
Un désespoir à l'état pur
Critique de Ninon914 (, Inscrite le 3 janvier 2006, 67 ans) - 8 janvier 2006
Pas un livre d'horreur, une horreur tout court, mais tellement bien écrite.
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"The Long Walk" : bientôt une adaptation cinéma ? | 3 | Bookivore | 3 avril 2008 @ 10:51 |