Le Démon et mademoiselle Prym de Paulo Coelho
( O demônio e a srta. Prym)
Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine
Moyenne des notes : (basée sur 16 avis)
Cote pondérée : (24 449ème position).
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Quelle histoire !
L'on se demande toujours ce qui nous attend quand on achète le dernier livre de Paulo Coelho...
A mon avis, cette fois-ci, c'est une très bonne histoire qui attend le lecteur : un étranger qui arrive dans un village isolé du monde moderne et qui va faire une proposition à la demoiselle Prym - qui n'est pas n'importe qui dans cette population -... une proposition perverse qui va mettre en scène l'affrontement entre le bien et le mal. Une fois le décor planté, l'on retrouve les thèmes de prédilection de l'écrivain : le bien, le mal, Dieu et la nature humaine. Parfois un goût de déjà lu nous envahit ; mais ce livre nous offre également les réflexions profondes et intéressantes de ce philosophe qu'est Paulo Coelho.
Les éditions
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Le démon et mademoiselle Prym [Texte imprimé] Paulo Coelho trad. du portugais, Brésil, par Jacques Thiériot
de Coelho, Paulo Thiériot, Jacques (Traducteur)
A. Carrière
ISBN : 9782843371431 ; 7,00 € ; 13/03/2001 ; 251 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (15)
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Le Bien et le Mal, éternel dilemne
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 27 octobre 2024
On aime ses histoires dotées d'une pointe onirique.
Ce livre s'inscrit dans l'art philosophique.
Faire un choix qui peut soit nous placer du côté du Bien ou celui du Mal. Telle est la réflexion de ce roman...
Chantal se retrouve face á l'étranger qui se rend dans son village. Toute son existence en est bouleversée.
Il faudra pourtant qu'elle y fasse face et qu'elle s'impose face á cet étranger.
C'est une réflexion aussi sur l'origine de la méchanceté ainsi que ses conséquences.
Déception
Critique de Plume84 (Vecoux, Inscrite le 26 août 2011, 40 ans) - 3 juillet 2015
Après la lecture de la dernière page, un seul mot m'habite : Déception.
L'histoire est intéressante bien qu'un peu ubuesque, mais elle manque de profondeur. Je trouve que l'histoire des démons n'est pas assez développée, du coup la morale n'est pas assez percutante.
L'écriture est fluide mais ne m'a pas fait vibrer.
Un bon divertissement, une lecture rapide.
Somme toute une lecture de vacances.
Atterrant
Critique de Piet1902 (, Inscrit le 13 février 2013, 34 ans) - 16 juillet 2013
Ayant adoré "L'Alchimiste" et également apprécié "Au Bord de la Rivière Piedra, ... (et ainsi de suite)" (en un temps que j'aimerais reculé où je prenais encore Werber pour un génie [précision sur ma santé mentale qui me disculpera peut-être?]), c'était avec enthousiasme que je me lançais dans celui-ci. Voilà comment je me suis retrouvé à parcourir cette soupe infâme de niaiserie et de platitude. Ce Coelho, pour le coup, on dirait un élève de treize ans qui étale les premières choses qui lui passent par la tête sans douter que leur amalgame sera un succès (immérité!). J'en suis venu, comme trop souvent, à me scandaliser qu'une daube pareille soit validée par un quelconque éditeur et passe le cap de la publication. En fait, je suppose que les éditeurs de Coelho s'épargnent le labeur de le lire avant de le publier...
Me voilà d'ailleurs d'autant plus navré qu'en allant faire un tour sur la page de ce site réservée à "L'Alchimiste", je réalise que toutes les critiques que j'ai à faire pour le roman dont il est question ici s'y retrouvent déjà sous la "plume" de certains internautes. Finalement, "Le Démon et Mademoiselle Prym" aura peut-être eu le mérite de m'ouvrir les yeux. Allez, ne soyons pas chiche, cela vaut bien un demi-point!
Sommes nous bons ou mauvais ou tout simplement pragmatiques?
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 23 octobre 2012
Cette histoire m’a fait penser à l’œuvre de Philippe Claudel
« Le rapport de Brodeck ». Ici aussi un étranger déstabilise la vie de villageois coupés du monde. On est ici par contre non pas dans un contexte de racisme ordinaire mais plutôt dans une réflexion sur le sacrifice et la bonté humaine.
Sans dire que c’est un grand roman, il a eu au moins de mérite de me réconcilier avec l’auteur.
La lecture de Patryck Froissart
Critique de FROISSART (St Paul, Inscrit le 20 février 2006, 77 ans) - 13 juillet 2006
Auteur : Paulo Coelho
Editions Anne Carrière (Paris 2001)
Titre original : O Demônio e Srta. Prym
Traduit du portugais brésilien par Jacques Thériot
ISBN : 2253154393
Lorsque l’étranger arrive dans le village de Bescos, la vieille Berta, la doyenne du bourg, le reconnaît aussitôt comme le messager du Mal, dont son mari, mort, avec qui elle converse à longueur de journée, lui a prédit la visite.
Le messager choisit Chantal Prym, la plus jeune habitante de Bescos, serveuse à l’auberge et orpheline, pour délivrer à ses deux cent quatre-vingt un concitoyens le message de la tentation : dix lingots d’or, enterrés dans la forêt en un lieu qu’elle et lui seuls connaissent, seront partagés entre tous les villageois si un assassinat est commis dans la semaine.
L’étranger recherche par ce stratagème à se prouver que tous les hommes sont habités par le Mal (il en sera définitivement convaincu si un meurtre est effectivement commis), ou si les terroristes qui ont exécuté froidement sa femme et ses deux filles qu’ils retenaient en otage sont des cas à part (il en aura la certitude si tous les villageois résistent à la tentation).
Chantal garde le secret pendant les trois premiers jours, refusant de jouer le rôle du serpent biblique, passant une nuit avec le Bien, la deuxième entre le Bien et le Mal, et la troisième en présence du Mal.
Après une nouvelle rencontre dans la forêt avec l’Etranger, et un dur combat entre son ange du Bien et son ange du Mal, accepte la mission, et, au quatrième soir, annonce la proposition du Démon aux clients de l’auberge, mais la précède de la parabole fondatrice du village, dont la leçon exemplaire met le trouble dans l’esprit de l’étranger.
Personnage d’une rare densité, Chantal Prym réussit à plusieurs reprises à prendre le contrôle d’une situation que le messager croyait pouvoir maîtriser de bout en bout.
Les scènes qui suivent, où les notables du village se réunissent plusieurs fois pour choisir la victime. On désignera d’abord Chantal Prym, qui, n’ayant plus de famille, ne sera pas pleurée. Puis le curé s’offre lui-même en sacrifice, tout en suggérant les arguments qui feront repousser son offre. Enfin tous se mettent d’accord sur la personne de Berta, veuve, sans parenté et qui doit, affirme-t-on, être impatiente de rejoindre au ciel son mari).
Les personnages du maire et du curé prennent, au cours des préparatifs de l’holocauste, une dimension diabolique, et le transport de Berta, préalablement endormie par des médicaments qu’on l’a forcée à ingurgiter, à travers la forêt, de nuit, à la lueur des torches, vers la pierre celtique où elle doit être immolée par fusillade, est digne de Goya.
Chantal Prym, prenant la parole in extremis, sauve Berta : il lui a suffi d’exposer aux villageois, jusque là aveuglés par la seule pensée de leur future richesse, les conséquences légales de l’acte qu’ils s’apprêtent à commettre, et à semer en eux la peur, non seulement de ne pas pouvoir profiter de l’or ainsi acquis, mais encore, en s’exposant au couperet de la Justice, de vivre moins bien qu’avant.
Seule la peur de la punition peut nous sauver du Mal.
L’auteur illustre ici le reproche qui est fait à Dieu d’avoir simplement interdit à Adam et Eve de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, sans leur avoir montré quelles seraient les conséquences du péché, sans leur avoir permis a priori d’en mesurer la portée, sans leur avoir d’abord inculqué la peur.
Le Démon et mademoiselle Prym est à rapprocher de Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré et de Veronika décide de mourir, les trois livres formant, selon l’auteur lui-même, trilogie.
Patryck Froissart, El Menzel, le 12 juillet 2006
bonne trame, forme moyenne
Critique de Queenie (, Inscrite le 14 mars 2006, 45 ans) - 4 juin 2006
Une belle métaphore.
Critique de Sinon (Paris, Inscrit le 17 mars 2006, 49 ans) - 2 mai 2006
Je reste étonné que certain(e)s, après l'avoir commencé, n'aient pas fini ce livre. Coelho, c'est un un peu comme Amélie Nothomb : ça se lit en 2 ou 3 heures.
Bien et mal ? Non merci
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 1 novembre 2005
En plus , en général je suis assez réfractaire aux thèmes du bien et du mal qui s'affrontent , tout simplement parce que je n'y crois pas . J'ai trouvé l'histoire trop compliquée , trop loin , loin de la réalité . Un livre doit faire rêver , s'évader je suis d'accord mais bon il faut qu'il reste un peu sur terre tout de même.
La confrontation du Bien et du Mal façon Coelho
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 4 juin 2005
Le Démon et Mademoiselle Prym est une perle de plus. A chacun de le comparer à sa propre vie, ses propres choix. Ce n'est à mon sens pas son meilleur roman, mais honnêment, quelle aurait été votre décision si vous aviez été à la place de Mademoiselle Prym...?
Il ne faut pas se tromper d'auteur...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 7 mai 2003
un avis mitigé
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 6 mai 2003
Le Bien et le Mal ont le même visage.
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 26 octobre 2002
La magie de Coelho est de ne pas nous les assener d’un ton docte, mais de nous les amener sous forme de parabole. Et c'est diablement efficace !
"Le Bien et le mal ont le même visage. Tout dépend du moment où ils croisent le chemin de chaque être humain".
"Les hommes riches ne gaspillent jamais un centime, seuls les pauvres en sont capables".
"Celui qui accepte de baisser le prix du produit qu’il vend a sûrement une besoin désespéré d’argent. Celui qui profite de cette situation affiche un mépris profond pour la sueur et les efforts d’un homme qui a travaillé pour produire quelque chose".
"La meilleure façon d’affaiblir son adversaire consiste à le convaincre que vous êtes de son côté".
"Même Dieu a un enfer, c’est son amour de l'humanité. Un philosophe allemand. Coelho ajoute : "Tout homme a un enfer à portée de la main, c'est l'amour qu’il voue à sa famille".
"Le bien n'existe pas. La vertu est seulement une des faces de la Terreur. Terreur de se retrouver seul, de l’obscurité, du jugement de Dieu, des commentaires d'autrui, d'une justice inflexible, de risquer, de gagner et d’être jalousé, d’aimer et d'être repoussé, de demander une augmentation, d’accepter une invitation, de se lancer dans l'inconnu, de vieillir, de mourir. La vie est un régime de Terreur, l'ombre de la guillotine".
Pour m’avoir obligé à prendre des notes, à en discuter avec mes amis, pour m’avoir permis d'enrichir ma pensée, je donne 5 étoiles.
A méditer...
Critique de Otbest (Bruxelles, Inscrit le 28 mai 2001, 68 ans) - 5 mai 2002
Pour cette simplicité, je donne 5 étoiles.
Prévisible...
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 20 janvier 2002
Pas arrivé au bout....
Critique de Titi (Bruxelles, Inscrit le 20 février 2001, 50 ans) - 6 novembre 2001
Très mauvais signe.... Dois-je acheter le prochain??
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