Un homme qui savait
de Emmanuel Bove

critiqué par Joehill, le 18 juillet 2005
( - 46 ans)


La note:  étoiles
Un roman insipide et gris
Emmanuel Bove, qu'on a redécouvert récemment et dont on a réédité certains romans en un volume*, était de son vivant, paraît-il, un écrivain méconnu. En lisant "Un homme qui savait", j'ai compris pourquoi ! Ce récit d'un homme qui passe sa triste vie à errer dans Paris, à se plaindre et à se comporter sournoisement envers ses proches n'a rien pour susciter l'intérêt, encore moins l'enthousiasme. Une seule phrase arrive à la rigueur à rompre la grisaille et la monotonie du récit, si ce n'est à faire esquisser un sourire : elle dit à peu près "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir." C'est la seule touche de gaieté de ce livre.

Sur le même thème, quoique un peu différent, je préfère "Un homme qui dort", de Georges Perec, ou "La nausée" de Sartre.

* Cf. la critique de "Romans" d' Emmanuel Bove par un autre lecteur.