Le petit Bonzi de Sorj Chalandon
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Oubliez.
Lyon, 1964, Jacques Rougeron a 12 ans, et souffre d'être bègue. Armé de sa solide imagination, il nous fait partager son quotidien, l'espace de 7 jours, pendant lesquels il passera d'herboriste amateur à mythomane complet, sous la houlette d'une langue enfantine et poétique.
Le problème c'est qu'on n'y croit pas, que c'est plat, qu'on attend la guerre des boutons et qu'on a une sorte de Jules Vallès comprimé.
De jolis portraits se dessinent pourtant, tel Manu l'instituteur, qui volera au secours de Jacques en se perdant lui-même, mais pour ma part j'ai trouvé ça longuet et convenu, désolée !
Sorj Chalandon, 53 ans, est journaliste à Libération depuis 1974. Il a reçu le prix Albert Londres en 1988 pour ses articles sur le procès Barbie et l'Irlande du Nord. Le petit Bonzi est son premier roman.
Les éditions
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Le petit Bonzi [Texte imprimé], roman Sorj Chalandon
de Chalandon, Sorj
B. Grasset
ISBN : 9782246694519 ; 20,00 € ; 01/09/2005 ; 346 p. ; Broché -
Le petit Bonzi [Texte imprimé], roman Sorj Chalandon
de Chalandon, Sorj
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253118459 ; 7,40 € ; 29/08/2007 ; 252 p. ; Poche -
Le petit Bonzi
de Chalandon, Sorj
B. Grasset
ISBN : 9782246694595 ; EUR 6,49 ; 31/08/2005 ; 345 p. ; Format Kindle
Les livres liés
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Les critiques éclairs (6)
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enfance, revue et corrigée
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 30 avril 2017
Une semaine dans la tête d'un enfant
Critique de Lurette (, Inscrite le 10 juillet 2010, 85 ans) - 27 janvier 2016
Jacques cherche à sortir de cette situation, d'abord en tentant de guérir son bégaiement puis en essayant de changer le regard qu'ont sur lui ses camarades de classe et de ses parents.
Jacques sera pris au piège de son imagination. Seul son instituteur comprendra ce qui se passe dans cette petite tête et le sauvera.
Jacques n'est pas un enfant sympathique, même pas reconnaissant vis à vis de son maître, inconscient de ce que celui-ci a fait pour lui et des risques qu'il a pris.
Des longueurs oui, et j'ai bien failli moi aussi abandonner ma lecture, mais j'ai beaucoup apprécié l'authenticité de ce portrait d'enfant. L'auteur ne cherche pas à nous apitoyer sur le sort de cet enfant malheureux et battu.
Jacques est un enfant ordinaire plein d'imagination qu'il utilise pour se sortir de cette jungle qu'il ne sait pas interpréter mais qui est son quotidien.
J’ai failli abandonner…
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 15 décembre 2014
J’ai très peu apprécié également cette manière qu’a l’auteur de transformer à tout bout de champ des adjectifs en noms ou de faire des raccourcis sémantiques. Deux extraits pour illustrer cela : « Il déchire aussi un morceau de pain avec la croûte et la mie. Comme chaque soir. Pour après. C’est son repas de plus tard, de tout seul. » (p.164). « Il pleure. Il se glisse dans ses draps. Il n’ose pas chercher le glacé dans les recoins. » (p.166). Certains trouveront ce parler « enfantin » très original voire poétique, mais j’ai aussi eu cette impression que cela pouvait être juste lié à un accès de flemmingite aiguë.
L’exutoire d’un gamin bègue, je veux bien l’admettre. Et on comprend bien que Sorj Chalandon ne visait pas le best-seller. Mais malgré une certaine sincérité du propos, on est ici très proche de l’exercice de style, et il faut reconnaître qu’il y a quelques passages intéressants, mais j’avais trop souvent ce sentiment que l’auteur se regardait écrire, d’’où sans doute le fait que je n’ai ressenti aucune émotion, que ce soit pour les personnages, trop nombreux et assez inconsistants, y compris les principaux (à l’exception de Manu l’instit). Même le scénario est décevant par rapport à la tension qui émerge de l’histoire. Disons que je m’attendais à une fin plus marquante et plus crédible.
En résumé, une déception par rapport à mes attentes !
Secrets de l'enfance
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 24 mars 2006
L’écriture est réduite à son plus simple usage. Elle est répétitive et pratiquement niaise - Il fait ceci. Il fait cela. Il est ainsi. Il est comme ça. Un artifice qui a pour effet de rendre le rythme saccadé et agaçant. Peut-être un choix délibéré de la part de l’auteur pour imiter le handicap du jeune héros?
Il y a une surprise dans ce roman. On la devine facilement. Mais, malgré les lacunes, c’est charmant et fantaisiste.
un réel bonheur
Critique de Caz (, Inscrite le 10 septembre 2005, 64 ans) - 10 septembre 2005
De plus, tout lecteur de ce merveilleux roman n'aura plus jamais le même regard sur les mots de notre langue française: Sorj Chalandon leur a donné la vie.
J'espère que ce livre d'une sensibilité exceptionnelle, retiendra l'attention d'un jury littéraire, son auteur en est digne!
des mots pour les maux
Critique de Medele (, Inscrite le 9 septembre 2005, 56 ans) - 9 septembre 2005
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