Le guide galactique, tome 3 : La Vie, l'Univers et le reste de Douglas Adams

Le guide galactique, tome 3 : La Vie, l'Univers et le reste de Douglas Adams
(Life, the Universe and Everything)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Khayman, le 5 septembre 2005 (Chicoutimi, Inscrit le 25 février 2004, 44 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 612ème position).
Visites : 6 193  (depuis Novembre 2007)

Délirant

Arthur Dent et Ford Prefect sont pris dans le passé préhistorique de la Terre. Ils en seront sauvés par un sofa. Trillian quitte Zaphod car ce dernier tourne en rond et stagne dans le « Heart of Gold ». Slartibartfast vient, lors d’un match de criquet, chercher Ford et Arthur afin qu’ils puissent l’aider à sauver la galaxie des Krikkits, un peuple écrivant des chansons sur la paix, la justice, la moralité, la culture, le sport, la vie familiale et l’oblitération de toutes les autres formes de vie. En chemin, Arthur rencontrera Agrajag, l’être qui a atteint « a level of annoyance the like of which had never been seen in the Universe. »

Troisième tome des « Hitchhiker series », j’ai trouvé ce livre plus proche du premier et, par conséquent, très passionnant et intéressant. Les points négatifs que j’avais soulevés concernant le deuxième livre (voir la critique The Restaurant at the End of the Universe du même auteur) semblent s’être « résorbés ». Ainsi, l’humour noir est toujours présent, mais il est moins acéré et n’est pas la plaque tournante du roman.

Comme d’habitude, Adams nous décrit des situations hilarantes et qui portent à nous faire réfléchir. Le « Bistromathic Drive », la « Cathedral of Hate » érigée par Agrajag, la quête de Wowbagger (qui, suite à un accident « with an irrational particle accelerator, a liquid lunch and a pair of rubber bands », est devenu immortel et qui a décidé d’insulter un par un tous les êtres de la Galaxie), le plus long et le plus destructif « party » qui a lieu depuis 4 générations dans un château volant, Adams nous en met encore une fois plein la gueule.

Citation :

“It was black.

Where it wasn’t black you were inclined to wish that it was, because the colours with which some of the unspeakable details were picked out ranged horribly across the whole spectrum of eye-defying colours, from Ultra Violent to Infra Dead.”

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On sourit parfois

6 étoiles

Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 6 septembre 2021

Comme tous les matins depuis quatre ans, Arthur Dent se réveille en poussant un cri d’horreur dans sa caverne, sise au beau milieu d'Islington. Il a perdu de vue son ami et complice Ford Perfect. Et voilà qu’apparait un long vaisseau spatial argenté d’où descend un être étrange appelé Wowbagger l’Infiniment Prolongé, qui s’approche de lui juste pour lui lancer : « Vous êtes un ringard ! Un vrai trou du cul ! » avant de tourner casaque, de remonter dans son vaisseau et de repartir dans l’espace laissant un Arthur Dent complètement abasourdi d’une telle apparition. Peu après, c’est au tour de Ford Perfect de réapparaitre. Il explique que pendant quinze jours, il a décidé d’être un citron et de s’amuser à faire des plongeons dans un lac qui s’imaginait être rempli de gin-tonic…
On l’aura compris avec ce résumé, « La vie, l’univers et le reste » est un roman humoristique tout aussi dingue et barré que tous les autres de la trilogie en cinq volumes H2G2. Même si cette pochade se lit avec un certain plaisir, au fil des volumes, une légère lassitude commence à s’installer sournoisement. Douglas Adams est bien un maître de l’humour british, constitué d’une accumulation d’absurdités, de « nonsense » et de dérision vaguement philosophique. L’ennui, c’est qu’il recourt toujours aux mêmes procédés et que les intrigues manquent de consistance. Après tout, le but n’est pas de raconter une histoire, mais de divaguer au fil de la plume et des délires de l'auteur. Le lecteur suit ou ne suit pas, s’en amuse ou pas. On sourit parfois, mais on commence à rire de moins en moins. Dommage.

Le plus fou de la série

10 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 21 avril 2010

Le tome que j’ai le plus aimé, le plus riche à mon avis : la vengeance d’Agrajag (une créature continuellement réincarnée et tuée par Arthur à son insu), la quête de Wowbagger d’insulter chaque personne individuellement qui a existé dans l'Univers, et ce, en ordre alphabétique (il y a des personnes qui ne savent pas quoi faire de leur immortalité...), le truc pour voler dans les airs (se distraire et éviter le sol), le champ de CLEP...

« Un CLEP, expliqua-t-il, est une chose que l'on ne peut pas voir, ou qu'on ne veut pas voir, ou que notre cerveau nous empêche de voir, parce s'imagine que c'est leur problème et pas le nôtre. C'est exactement ce que veut dire CLEP : C’est LEur Problème. Et le cerveau le censure, tout simplement. Comme s'il faisait un blanc. Si tu le regardes directement, tu ne pourras pas le voir, tant que ne sauras pas exactement ce que c'est. Ton seul espoir, c'est d'essayer de l'entrevoir par surprise du coin de l'oeil. [...] Cela parce qu'il exploite la prédisposition naturelle des gens à ne pas voir ce qu'ils refusent de voir, qui les surprend ou qu'ils sont incapable d’expliquer. »

Un enchaînement d’aventures les plus extravagantes des unes des autres.

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