99 francs de Frédéric Beigbeder
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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La publicité revisitée…
Frédéric Beigbeder est un auteur de talent et le prouve avec ce livre hilarant et virulent.
À travers l'histoire d’Octave, publiciste déjanté, Beigbeder nous dresse le portrait d’une société de consommation qui a atteint son paroxysme.
Octave, désabusé, veut se faire virer de sa boîte, tant son métier le dégoûte. La drogue omniprésente dans ce milieu, les salaires astronomiques et injustifiés des créatifs, la débilité des discours des dirigeants, les slogans qui ne dépendent plus que de la ménagère de moins de cinquante ans, c'est de tout cela qu'Octave veut se débarrasser, et pour y arriver il va devoir se saboter lui même.
Beigbeder est lui même un ancien publicitaire, et s’est aussi saboté puisqu’il a été viré de sa boîte à la parution du livre. Tout livre doit être un crachat dans la soupe selon lui. He bien ! c'est réussi…
Beigbeder nous dit que la publicité est là pour nous faire acheter des choses dont nous n’avons pas besoin et qui sont hors de nos moyens ; ça c'est pas nouveau, ce qui l'est par contre c’est le ton de Beigbeder, sarcastique, drôle, moqueur, mais surtout lucide. Il a une vision très juste de l'univers dans lequel nous évoluons tous les jours.
Avec des phrases comme : " Le monde est irréel sauf quand il est chiant. " , " Connaissez-vous la différence entre les riches et les pauvres ? Les pauvres vendent de la drogue pour s'acheter des Nike alors que les riches vendent des Nike pour s'acheter de la drogue. ", vous pouvez vous faire une idée du ton utilisé ; il ne mâche pas ses mots et c'est tout à notre plaisir, car on se moque avec lui de notre petit monde artificiel, sans oublier qu'il a sans doute raison.
Les éditions
-
99 francs [Texte imprimé], roman Frédéric Beigbeder
de Beigbeder, Frédéric
B. Grasset
ISBN : 9782246567615 ; 3,37 € ; 01/08/2000 ; 285 p. ; Broché -
99 francs [Texte imprimé], 14,99 E Frédéric Beigbeder
de Beigbeder, Frédéric
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070315734 ; 1,77 € ; 10/06/2004 ; 304 p. ; Poche -
14,99 € [Texte imprimé], roman Frédéric Beigbeder
de Beigbeder, Frédéric
B. Grasset
ISBN : 9782246567622 ; 1,29 € ; 08/01/2002 ; 281 p. ; Broché -
99 francs
de Beigbeder, Frédéric
B. Grasset
ISBN : 9782246567639 ; 18,00 € ; 12/09/2007 ; 288 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (71)
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La publicité, un terreau pour l’extrême droite.
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 2 juin 2019
Le style cru et nerveux est une possible première explication mais pour moi c’est la seconde partie du livre qui clairement tire la cotation vers la cave.
Un scénario calqué sur un mauvais Houllebecq, des absurdités et des énumérations de remplissage me font croire qu’après 150 pages on aurait pu faire le tour de la question.
L’auteur semble aussi cracher dans la soupe mais en même temps, il assume pleinement ses travers en dressant une image peu reluisante du monde de la pub.
Ecrit il y a 20 ans, malgré que le temps ait fait en partie son œuvre, le message du début du roman reste pleinement d’actualité à l’heure où les populistes de tout bord triomphent grâce à l’exercice de l’art de la manipulation des masses bêlantes et incultes.
Sous réserve d’une pornographie qui fait autant vendre que déranger, cette chronique reste donc pertinente au travers d’un mélange d'une bonne et d'une médiocre écriture.
A prendre comme un témoignage
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 29 octobre 2014
J'ai eu l'occasion de me lancer dans la lecture des pages écrites par ce fils de pub.
L'exercice est intéressant pour peu que l'on soit curieux et ouvert. L'histoire tourne un peu vite en rond et on se demande si les passages un peu trash ne sont pas là pour nous garder en éveil.
Je l'ai vite lu, cela ne m'a pas déplu car je l'ai pris finalement comme un témoignage (exagéré peut-être toutefois) d'une époque, d'un milieu et de comportements décalés.
Un bon moment de lecture néanmoins mais qui sera vite oublié.
Merde en boite, mais avec une jolie étiquette ! Ca se vend mieux ... Mais ça reste de la merde !
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 23 février 2014
Du coup, dans le milieu de la pub on a peut-être dû rire un peu ! Mais si vous ne faites pas partie de ce milieu, circulez, y'a rien à voir. Beigbeder est de ces gens qui n'ont absolument rien à dire, ou du moins rien d'original, mais qui prennent tout de même la parole haut et fort. Son roman, qui se voudrait celui d'un révolté, n'est en fait qu'un tissu de nihilisme inutile. Beigbeder a oublié qu'un "homme révolté est un homme qui dit non, mais c'est avant tout un homme qui dit oui..." Mais comme tout publiciste il sait mettre le peu qu'il a pour lui bien en valeur et est devenu la coqueluche d'un moment. Ce qui nous a valu de voir sa tronche dans nombre d'émissions TV, invité par les lécheurs usuels qui confondent journalisme et politiquement correct... Il aurait dû intituler son bouquin « 40F », ça aurait payé le papier et les ouvriers qui ont confectionné le livre et ça m'aurait coûté moins cher pour lire une merde.
14,99 €
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 12 novembre 2012
Pourtant j'avais pris grand plaisir à me faire avoir par Octave et ses réflexions sur notre société du "Parce que je le vaux bien" et lors de cette relecture je me suis encore bien régalé.
Un livre plaisant ponctué de nombreuses punchlines et d'un humour acide comme je l'aime.
Bien entendu il ne s'agit pas de grande littérature, Beigbeder n'est pas Dostoïevski ou Balzac et l'histoire ne vole pas haut mais là n'est pas l'essentiel à mon avis.
99F m'a diverti, convenablement et c'est tout ce que je lui demandais.
Tellement vrai.
Critique de Natalka (, Inscrite le 22 mai 2012, 31 ans) - 22 mai 2012
Avant même d'avoir terminé le bouquin, je savais que tous ne le comprendraient pas. Et je n'ai pas la prétention de l'avoir mieux compris que d'autres, je me plante peut-être, sûrement d'ailleurs étant donné mon jeune âge et, par conséquent, mon manque d'expérience. Néanmoins, comme on est là pour donner son avis, je me lance : d'après moi, ceux qui en rient ont peur de s'avouer que c'est la réalité même s'ils savent, au fond d'eux, que c'est le cas. Ceux qui le dénigrent se voilent totalement la face, et je voudrais être parmi eux, ils ont compris la leçon : n'essayez jamais de creuser, car vous aurez envie de ré-enterrer et d'oublier ce que vous y trouverez. Ceux qui le trouvent bon, fluide à lire, hilarant et critiquent l'histoire ont juste oublié que ce n'était pas un simple roman, tandis que ceux qui sont déçus de ne pas apprendre des secrets noirs et top-secrets de la pub sont restés en surface. Ceux qui pleurent, qui se questionnent, qui se sentent impuissants, ils ont sans doute trop compris. Peut-être même ont-ils été plus loin que le livre. Et ils auraient dû laisser ce dernier dans l'armoire, même s'ils l'ont sans doute, comme moi, adoré.
Un Frédéric Beigbeder fidèle à sa réputation: Déjanté et touchant.
Critique de Anonyme3 (, Inscrit le 6 septembre 2011, - ans) - 28 décembre 2011
Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, couvert d'argent, de filles et de cocaïne. Un jour, il se rebelle. Le doué Octave déjante. La cliente idéale ? " Une mongolienne de moins de cinquante ans. " Les nababs de la publicité ? " Ils mènent la troisième guerre mondiale. " De l'île de la Jatte où négocient les patrons d'agence à Miami où l'on tourne un spot sous amphétamines, d'un séminaire en Afrique à Saint-Germain-des-Prés, de l'enfer du sexe à la pureté perdue, Frédéric Beigbeder, entre fiction et pamphlet, écrit la confession d'un enfant du millénaire. En riant, il dénonce le mercantilisme universel. En quelque sorte, un livre moral. Pour 99 francs, seulement.
Mon avis:
+: Roman qui se lit vite, l'auteur (Beigbeder) a une belle plume, l'histoire est rythmée et déjantée, les personnages sont bien choisis.
-: Roman avec un style d'écriture particulier, histoire parfois décousue, narcissique et trop moraliste.
En Conclusion (Ceci est juste un avis personnel.):
Le style d'écriture du livre est trop moderne et l'histoire, déroutante, car elle est touchante tout en étant déjantée.
En contrepartie, l'auteur(Frédéric Beigbeder), donne envie lire. Il remplit pleinement sa fonction première. Rien que pour cela je lui dis bravo.
la pub dans tous ses états …
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 29 novembre 2011
Les tribulations d’Octave, très « Sex, drugs and rock and roll » sont assez difficiles à résumer tant tout part un peu « en sucette » (je ne parle même pas de la 3ème partie du bouquin qui est vraiment du « grand n’importe quoi »). Contrairement aux 2 premières parties qui sont plutôt bien construites, j’ai eu l’impression que la fin était bâclée et que l’auteur ne savait plus comment terminer son livre.
De plus le personnage d’Octave est très antipathique avec sa superficialité, son côté infantile : il est la caractéristique même d’une « Génération désenchantée » …
Dommage car ce pamphlet sur la publicité était au départ plutôt bien mené, j’ai même beaucoup ri lorsqu’Octave se transforme en Charles Manson dans les locaux de chez Madone (je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi l’auteur l’appelle Madone plutôt que Danone parce que tout dans ce livre fait sans cesse référence à des marques ou à des slogans …).
Cependant, il faut rendre à César ce qui est à César car ce livre a le mérite de nous faire réfléchir à l’impact de la pub dans nos vies.
Indéfinissable
Critique de Coutal (, Inscrit le 11 juin 2007, 37 ans) - 11 octobre 2010
Bouleversant, personnel.
Critique de Laenan (, Inscrit le 19 septembre 2010, 32 ans) - 19 septembre 2010
C'est bon ça
Critique de San_andreti (, Inscrit le 30 mars 2010, 38 ans) - 19 août 2010
un livre au top
Critique de Vin210 (, Inscrit le 26 juillet 2010, 44 ans) - 28 juillet 2010
J'y crois à mort
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 12 février 2010
Partons du postulat bien connu que Beigbeder = provoc', irrévérencieux, marketing mais trop rebelle quand même. Et commençons la lecture...
"Je me prénomme Octave et m'habille chez APC. Je suis publicitaire: eh oui, je pollue l'univers. Je suis le type qui vous vend de la merde. Qui vous fait rêver de ces choses que vous n'aurez jamais. (...) Vous faire baver, tel est mon sacerdoce. Dans ma profession, personne ne souhaite votre bonheur, parce que les gens heureux ne consomment pas. (...) Je passe ma vie à vous mentir et on me récompense grassement. Je gagne 13 000 euros (sans compter les notes de frais, la bagnole de fonction, les stock-options et le golden parachute). L'euro a été inventé pour rendre les salaires des riches un peu moins indécents. "
J'arrête là, mais Beigbeder continue, lui, sur pas loin de 300 pages sur le même ton, pour être sûr de bien faire passer son message. Je crois (vu les efforts déployés) que ce message est le suivant: "Bouh notre vilaine société de consommation vilaine pas gentille qu'on en fait partie malgré nous, qu'on soit d'un côté ou de l'autre de la publicité! - sifflets et huées". Avec comme corollaire "manger ou être mangé, autant manger grassement sur le dos des autres, de toutes façons c'est comme ça que marche notre société de consommation vilaine pas gentille, etc."
J'y crois à mort... en fait, je n'ai tellement pas compris où il voulait en venir que je trouve plus convaincante la reine Fabiola dans le rôle du tueur en série.
En tous cas, pour ce prix-là (99 Francs? 6 Euros?) on a droit à un vrai téléfilm à l'américaine: du cul (du cul! du cul pour le peuple!), du pognon gagné en pondant une phrase sans verbe par semaine, de la coke, une belle histoire d'amour ratée avec un futur bébé pour faire tampon. Le tout sponsorisé par mille marques, dont le chapelet de slogans (TITRES, pardon) s'égrène au fil de la lecture, comme à la télé!
Si vous pensiez échapper à la télé en lisant un bon bouquin, avec celui-ci c'est définitivement loupé...
Pas mauvais
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 23 décembre 2009
Un livre à lire, au moins une fois.
Critique de Sforza (Bagnols sur cèze, Inscrit le 4 décembre 2009, 36 ans) - 4 décembre 2009
Critique de la société de consommation, et avec une disposition de chapitre intéressante, Frédéric Beigbeder réussit facilement l'exercice de produire un texte qui se lit au premier, mais aussi au second degré. L'humour grinçant ne se remarque pas forcément au premier coup d'oeil, et les réflexions méprisantes sur le monde contemporain fusent durant tout le livre. C'est cette désobéissance aux codes communs du politiquement correct qui fait l'attrait de ces pages.
Ce type de personnage ne plaira pas à tout le monde : il plait tout de suite, ou il ne plaira jamais. A aucun moment la pitié ne joue en sa faveur, et aucune de ses mésaventure n'amène à le plaindre. Octave est, ou veut être, quelqu'un de détestable. De ce point de vue là, c'est un succès.
Pas une once d'amour dans ce livre
Critique de El magnifico (paris, Inscrit le 4 décembre 2009, 31 ans) - 4 décembre 2009
Et BIM !!!
Critique de Thorpedo (, Inscrit le 22 octobre 2009, 45 ans) - 22 octobre 2009
Un livre à lire !
Critique de Lilip (, Inscrite le 22 juillet 2009, 32 ans) - 22 juillet 2009
A lire donc !
Regardez moi
Critique de Ahsieg (, Inscrit le 15 octobre 2008, 41 ans) - 8 juillet 2009
Inutile
Toujours pareil...
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 8 juillet 2009
Dérangeant, odieux
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 28 juin 2008
je ne connaissais pas du tout le thème du livre quand je l'ai emprunté à la bibliothèque,
c'est la couverture, le nom de l'auteur, le souvenir que j'avais d'en avoir entendu parler sans me souvenir si c'était en bien ou en mal,
et c'est une très belle découverte, j'ai vraiment beaucoup aimé, même si quelques longueurs m'ont un peu ennuyées (quelques pages lues en diagonales, j'avoue)
Il va falloir que je me penche à nouveau sur d'autres livres de Beigbeder afin de continuer à découvrir la plume de cet homme très médiatique
Nonchaland, désinvolte, percutant.
Critique de Ciceron (Toulouse, Inscrit le 21 août 2007, 76 ans) - 5 juin 2008
Je tiens à préciser ne chose, lire un livre que personne n’a encore lu n’a rien à voir avec un livre surcritiqué, médiatisé et exposé. Idem pour un film, à la sortie de Barry Lyndon en 76, je n’ai pas lu UNE ligne sur le film, le principe est de recevoir une création sans AUCUN avis extérieur, Averti en mars 2000 du lancement de l’Exocet contre la pub et l’agence Young & Rubicam, j’ai acheté le bouquin le jour de sa mise en vente.
Pas déçu, très agréable à lire, nonchaland, désinvolte, percutant. Tout y est, le couple concepteur-rédacteur / DA, le DC, les meilleurs campagnes à la poubelle, le directeur de clientèle aux abois, les réus de pré-prod de 7 heures et les publicitaires à 30000 € par mois au look SDF.
Bien avant le lundi du Goncourt, Beig avait eu une bonne vanne genre “quoiqu’il arrive, mon livre aura eu un prix, 99 F“.
Comme chacun, j’attends avec impatience le missile qui devrait être lancé contre le milieu littéraire. Par exemple comment se fait-il qu’un écrivain Grasset qui a publié 4 critiques en 15 ans dans le Figaro Littéraire, livre une critique élogieuse des Jolies choses de la Despentes (Baise-moi, Les chiennes savantes), qui arrivait dans l’écurie Grasset ?
A mon avis, on peut attendre longtemps.
Trop centré sur lui-même
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 25 avril 2008
99 francs est livre qui démarre en trompe. Il y a plusieurs parties puissantes, mais l'auteur n’est t-il pas réducteur à plusieurs reprises? Je ne sais pas si c’est parce que je suis démodée, mais j’ai souvent l’impression qu’il donne plus d’importance à la publicité qu’elle n’a en réalité. Pour moi, la publicité c’est tellement secondaire que j’ai de la difficulté à avaler que la publicité serait le centre du monde. Dire que le personnage principal se prend de haut serait un euphémisme. Pas très sympathique, mais je ne crois pas que c’est ce qu’il cherche de tout façon: « L’idéal serait que vous commenciez par me détester, avant de détester aussi l’époque qui m’a créé ». Et de comparer la publicité à la propagande nazie... je trouve qu’il beurre épais. Heureusement, il y a de l’humour, parce que j’aurais détesté ce livre.
Est-ce que l’auteur se prend vraiment au sérieux comme ça ou c’est le personnage? Je n’en ai aucune idée, je ne sais pas comment est Frédéric Beigbeder dans la vraie vie. On dit qu’il était publicitaire et qu’il aurait été viré après la publication de ce livre, comme le voulait le personnage...
J’ai pensé lire la suite de 99 francs, Au secours pardon, mais j’ai laissé tomber de peur que c’était un 99 francs version mode. Peut-être une autre fois...
Un bon premier chapitre...
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 1 mars 2008
C’est dire si ce livre m’intriguait, et le premier chapitre m’a littéralement enthousiasmé : une plume trempée dans le vitriol pour dénoncer ces annonceurs qui « veulent du prémâché… ne veulent pas faire fonctionner votre cerveau, (mais) veulent vous transformer en moutons…. ont besoin de vous empêcher de choisir ». D’autres phrases de ce style, nombre d’entre elles reprises d’ailleurs ici dans les commentaires de lecteurs, montrent combien cette publicité est nuisible. Elles font comprendre la nécessité de savoir s’en défendre.
Hélas, dès le second chapitre, on se perd en redondances, assorties de vulgarités et obscénités totalement inutiles. C’est du remplissage de mauvais goût. J’aurais dû refermer le livre après les 60 premières pages. Mais je suis allé jusqu’au bout ..… sans doute influencé par la publicité faite autour de cet ouvrage ! Mal m’en a pris.
j'aime Beigbeder, pas Maigrelette.
Critique de Alexnoc (Carignan, Inscrite le 6 septembre 2005, 45 ans) - 15 février 2008
et c'est... sulfureux, cru, gonflé, génial!
J'ai adoré, avec un style qui est pourtant à des années lumières de ce que j'ai l'habitude de lire. Avec des thèmes du genre : "sexe", "drogue" et "rock n'roll" qui me font plus souvent fuir qu'ils ne m'attirent!
Et pourtant, on est hâpé par l'histoire, par le personnage troublant de Beigbeder (y a -t-il encore quelqu'un qui peut penser que ce personnage est uniquement sorti de l'imaginaire de l'auteur?), par la folie dans lequel il plonge.
Certes, "99 francs" est une critique acerbe du monde de la publlicité. Si vous vous doutiez que les pros de la pub n'étaient pas tous des anges, vous saurez après la lecture que ce sont TOUS des démons. Mais ça n'est pas que ça. C'est aussi une vision très juste de l'industrie, du capitalisme; une analyse de la mondialisation, sans plonger dans des relents révolutionnaires qui n'ont plus court aujourd'hui.
Après cette gifle, je sais que je n'irai pas voir le film de Ian Kounen. Je veux rester sur ce trait de génie sans risquer d'être déçue par une adaptation moyenne.
Bravo M. Beigbeder.
Drôle mais très noir
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 11 janvier 2008
Je regrette parfois le manque de cohérence du récit, même si elle est en partie volontaire vu le manque d'hygiène de vie du narrateur.
A pointer aussi quelques formules qui tuent, mais qui sont parfois hors contexte.
Très plaisant!
Critique de Parisian-fervour (, Inscrit le 21 septembre 2007, 35 ans) - 22 septembre 2007
Octave est une personne lunatique, sensible et trash ce qui donne au livres de nombreux rebondissements.
Le livre me fait penser un peu à ceux de Lolita Pill sans non plus être semblable.
J'ai trouvé ce bouquin excellent!
Pub, ton univers impitoyable...
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 30 août 2007
C'est un univers très dur, ce dont on se serait douté. Est dressé là un tableau au vitriol désopilant par ses caricatures et son impertinence. La pub est un pince-fesses immoral, sans foi ni loi, si ce n'est celle, sacro-sainte, du rendement, de la formule-miracle à faire pleuvoir les stocks-options, où la prostitution et les plans sociaux n'ont rien de bien grave, et heureusement, vu qu'ils sont monnaie courante.
Il est néanmoins dommage, comme l'a souligné l'une des précédentes critiques, que le dernier quart du livre parte en vrille : elle est gratuitement drôle et le lecteur - au moins moi - s'y force quelque peu à sourire.
On y passe de bons moments, tout en découvrant certaines coulisses.
Anti-pub
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 3 mai 2007
Au démarrage de ma lecture de ce livre, l'auteur est vraiment percutant et accroche le lecteur par un majestueux mélange de réflexions rebelles sur la publicité, un personnage haut en couleur et un style rapide, et alerte.
Cependant très rapidement les narrations pornographiques m'ont dérangées, même si elles étaient assez courtes. Je ne vois pas trop l'intérêt de ces nombreux interludes éroticolittéraires ou pas littéraires du tout en fait ! Cela fait probablement bien d'écrire des livres provocateurs dans le milieu parisianiste. Ces scénettes n'apportent rien à la lecture du livre. Une ou deux auraient suffit à faire comprendre la présence du sexe dans le monde de la publicité, je pense. En écrivant cela, je dis bien ce que je pense sans faire de morale. Peut-être est-ce une nouvelle façon de faire de la Philosophie dans le boudoir !:) Après tout cela a souvent existé dans la littérature.
Pourtant j'ai prolongé ma lecture avec attention et circonspection tout en survolant un peu le texte parfois, car je me demandais jusqu'où l'auteur allait nous emmener. J'ai apprécié le changement de sujet à chaque grand chapitre. C'est une bonne idée.
La dépendance à la drogue est très bien décrite. Le personnage principal connaît les affres de cette addiction, selon lui dû à son milieu et au monde de l'argent dans lequel il vit et qu'il dénonce. C'est superbement décrit et monstrueusement horrible. L'auteur dépeint une société très noire et uniquement tourné vers l'argent et où l'humain est au service de ce monde. Cette analyse est très intéressante, mais terriblement pessimiste. Pour survivre l'être humain peut retrouver un peu de sérénité grâce à la drogue. Mais la drogue détruit et isole. C'est la longue déchéance d'un homme qui ne croit plus en ce qu'il fait. C'est un appel au secours poignant. La vie intérieure du personnage est essentiellement tournée vers son aversion de la publicité et la perte d'un amour.
Le reste de sa vie est orientée vers la vie matérielle, le sexe et la drogue pour compenser son vide intérieur.
La fin du livre me laisse un peu interloquée.
Ce livre dénonce beaucoup de choses, mais que propose-t-il au final ? Rien.
Je ne peux pas dire que je sorte grandie de la lecture de ce livre et le coeur heureux. Pourtant j'ai appris des choses sur la souffrance due à la drogue, le manque affectif, l'univers de la pub, le business.
Génial
Critique de Lilis'enfout (, Inscrit le 20 août 2006, 43 ans) - 20 août 2006
Ce roman peut paraitre choquant pour certains mais sa beauté réside dans cet exposé cru de la réalité de notre société. Pour ma part j'ai adoré la fin et certaines images que je garde resteront bien ancrées dans ma mémoire. N'était-ce pas d'ailleurs le but de l'auteur?
un bon roman de gare...
Critique de Guicard (, Inscrit le 26 avril 2006, 39 ans) - 30 avril 2006
Pourtant, ce livre, écrit ou plutot "parlé à l'écrit" est génial. Même s'il n'est pas le plus grand roman du monde, il se laisse lire, certaines phrases restent bien dans l'esprit ( comme autant de piques qui nous sont jetés) et on en sort mal à l'aise mais avec le sourire.
Il faut le lire jusqu'au bout, même s'il faut parfois se faire violence, mais il vaut le détour, rien que pour un style simple et agréable à lire. Après, le débat régnant sur le jet-setteur écrivain n'a pas à influencer la lecture...
Quel humour!
Critique de Tournesol29 (Douarnenez, Inscrit le 26 mars 2006, 44 ans) - 28 mars 2006
Horreur et damnation!
Critique de Missparker (Ixelles, Inscrite le 27 janvier 2006, 42 ans) - 7 février 2006
Un livre rempli de ....vide
Critique de Jb084 (, Inscrit le 30 octobre 2005, 40 ans) - 5 février 2006
Bien sûr, il y a les phrases porno, n'apportant rien au livre.
Bien sûr il y a la découverte de cet univers, légèrement détestable.
Mais il n'y a que ça. Le début est intéressant, de par la nouveauté de ce "Monde", mais la suite est tout simplement vide : pas d'intrigues, enchaînement de scènes sans réel intérêt, style fouillis etc etc etc...
En bref, ce livre n'est pas très mauvais, il est moyen. Et c'est peut-être pire que d'être mauvais...
Je ne reviendrai pas sur la polémique de Beigbeder qui crache dans sa soupe, ca n'a pas d'intérêt.
Décevant...
Critique de Franckyz (, Inscrit le 9 janvier 2006, 46 ans) - 21 janvier 2006
99 francs est le bouquin le plus connu de Beigbeder, c'est pourtant loin d'être son meilleur...
Rien, que du faux !
Critique de Voni (Moselle, Inscrite le 1 septembre 2005, 64 ans) - 8 novembre 2005
Juste une demi-étoile pour l'écriture puisque le zéro est devenu condamnable.
Poubelle !
Critique de Elolilipop (Paris, Inscrite le 7 novembre 2005, 41 ans) - 7 novembre 2005
L'écriture est lourde, désagréable à lire et le propos est inconsistant, obsolète et non argumenté.
En clair, Beigbeder sait cracher dans la soupe et sur les autres, pour le reste il ferait aussi bien de retourner en CP !
A lire si vous voulez un exemple de tous les écueils qu'il faut éviter lorsqu'on veut se faire passer pour un écrivain !
Contemporain
Critique de Pro2501 (Paris, Inscrit le 21 septembre 2005, 35 ans) - 21 septembre 2005
Beigbeder est très lucide mais il ne propose aucune solution pour sortir de cette situation, ce qui est étonnant .
Les phrases très vulgaires auraient pu être évitées mais le style est là (plus de forme que de fond d'ailleurs)
A lire pour s'en faire une idée.
Un univers cruel
Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 37 ans) - 23 juin 2005
J'ai en tout cas totalement accroché au style de Beigbeder, le premier livre que je lis de lui... Meme si au départ le coté trop médiatisé m'avait un peu rebuté...
Certains passages sont tordants, d'autres emplis d'érudition, d'autres plus généralement les deux à la fois (La télévision et le mythe de la caverne...), bref que du bon pour moi!
Exercice de style
Critique de Krystelle (Région Parisienne, Inscrite le 10 juin 2004, 45 ans) - 8 avril 2005
vide émotionnel
Critique de Kenmore (, Inscrit le 12 janvier 2005, 60 ans) - 12 janvier 2005
ras le bol
Critique de Nickie (, Inscrite le 14 mars 2004, 63 ans) - 9 novembre 2004
Bref je ne sais même plus si j'ai lu la fin, c'est dire...ENFIN je crois que non...
Au passage si Beigbeder était réellement sincère quand à son combat anti-pub, il n'aurait fait aucune promotion sur son livre, il aurait dû penser que son seul talent devait suffire à faire le succès de son livre...
Bon encore un navet, mais j'ai mal pour tous les livres et donc écrivains vraiment talentueux que je rencontre parfois à la Fnac ou Virgin par hasard, mais dont on ne parle nulle part...
Il sait comment faire du vent et attirer le public
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 12 septembre 2004
Je suis contente qu'on me l'ait prêté. Comme ça je pourrai m'acheter un livre intéressant, et qui ne fera pas autant de vent que ça.
Je préfère de loin le chroniqueur et le critique que le mauvais (?) écrivain. On ne peut pas s'improviser tous les métiers!!!!!
Génial
Critique de Zibouille (Lustin, Inscrite le 12 août 2004, 54 ans) - 8 septembre 2004
La Littérature sponsorisée
Critique de THYSBE (, Inscrite le 10 avril 2004, 67 ans) - 2 septembre 2004
Tu es propulsé dans le monde surfait de la pub.
Il nous initie aux dérives du capitalisme
Nous humons de la cocaïne à plein nez
Vous délirez sur les paronomases et les paronymes
Ils se défoncent sur fond de fric, cul, snobisme.
Voici comment à la manière d’une conjugaison, Beigbeder nous initie à la perversité du monde de la PUB, sur fond de spots publicitaires, en veux-tu en voilà.
Si pour certain, ils vont à travers Octave, le personnage principal, découvrir comment on exploite le comportement du consommateur lambda, je n’ai pas attendu son livre pour avoir un regard pertinent sur notre collectivité. José Bové, sait tout aussi bien nous démontrer que nous avons perdu une bonne cinquantaine d’espèce de pomme de terre pour une agriculture rentable (le monde n’est pas une marchandise – La découverte 2000), sans pour cela nous l’envoyer en pleine figure avec grossièreté. Tout comme de nombreux livres, sites internet et magazines nous informes au quotidien de l’impact sur notre santé et notre économie des « magouilles » des grandes firmes.
J’ai retrouvé dans ce livre, la vulgarité de Houellebec dans les particules élémentaires. Je ne sais si cette animosité à ce style de prose est due à mon manque de formation littéraire, en tout cas je n’y suis pas du tout sensible pour le moment.
Intéressant
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 23 août 2004
Coup de pub gratuit et mauvais
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 3 mai 2004
Un coup de pub qui a fait connaître l'auteur au grand public et lui a permis d'obtenir la présentation de quelques émissions télé qui ont fait un fameux flop ! Comme quoi on ne s'improvise pas talentueux du jour au lendemain. Et dire que c'est ce Beigbeder qui s'est permis de dresser la liste des livres du siècle, c'est effarant !
Que de bruit pour quelquechose de bien peu retentissant!!!
Critique de CopyrightBird (De Panne, Inscrite le 23 février 2004, 59 ans) - 24 février 2004
Un monstre créé par nous.
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 9 février 2004
Plusieurs ont été choqués par les révélations divulguées dans ce livre, à ceux-là je dirais d'arrêter d'acheter les produits infects que l'on essaye de nous vendre.
Market Man
Critique de Addison De Witt 75 (Paris, Inscrit le 5 février 2004, 49 ans) - 5 février 2004
Horrible monde matérialiste... d'où viendra le salut ? Plus de sexe ? Plus de Jésus ?
Livre incontournable en tout cas pour son autopsie de la pub
99 francs...ou 14,99 euros!
Critique de Maudichon (, Inscrite le 16 janvier 2004, 46 ans) - 23 janvier 2004
Pour les fans de Beigbeder:
http://www.portnawak.net/beigbeder/
Moyen
Critique de Niddle (Le Raincy, Inscrit le 13 janvier 2004, 45 ans) - 13 janvier 2004
Que retenir..... pas grand chose
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 24 septembre 2002
pourquoi Beigbeder?
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 29 août 2002
Les déliquescences d'Octave Parango
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 2 mai 2002
Beigbeder ne fait pas preuve d'un quelconque talent d’écrivain ? Son écriture est pourtant bourrée de trouvailles, de clins d’Ïil, de jeux de mots, d’aphorismes, et de véritables prouesses narratives. Un seul exemple : la structure des six chapitres (Je, Tu, Il, Nous, Vous, Ils). Simple, mais il fallait y penser (ça va faire pas mal de jaloux.). Au fait, pas si simple à tenir jusqu'au bout. Essayez un peu pour voir. Beigbeder fait preuve de vulgarité et de pornographie ? Je crois plutôt qu'il brosse le portrait d'un homme arrivé au bout de lui-même, au bout de la nuit parisienne, au fond nauséeux de l'orgie. Les critiques de 1867 reprochaient au Zola de Thérèse Raquin sa vulgarité, sa pornographie. Beigbeder pourrait répondre comme lui que la vulgarité, la pornographie sont dans la société, pas dans le roman qui la reflète. Beigbeder bâcle sa fin ? Le dénouement est «exagéré» ? Admettons. Mais c'est un vrai dénouement qui joue jusqu'au bout le jeu de la littérature, prenant le lecteur par la main pour une balade hors des sentiers battus, hors des schémas bien formatés. Un dénouement invraisemblable ? Oui, et c’est en cela que «99 francs» est un roman d'aujourd'hui, un livre de rupture, bien plus qu’un coup de pub.
provoc facile
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 20 décembre 2001
L'histoire se résume à l'accumulation de clichés nous décrivant une société "marginale" et "très parisienne".
Personne n'a attendu son livre pour savoir que la pub nous prend pour des cons, que le seul intérêt des publicitaires et sociétés est l'argent.
A la lecture, j'ai aussi eu l'impression que Beigbeder essaie de nous dépeindre le mode de vie de ses personnages comme le mode de vie "standard" de notre époque(du style, si on continue à vivre dans cette voie de l'individualisme et du profit ...), alors que franchement, (en tout cas dans ma région - france haute savoie) le milieu qu'il décrit reste un milieu extrèmement minoritaire et marginale.
Bref, pour moi le sujet du livre est uniquement du à son excellent marketing.
réponse à Zoom
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 15 octobre 2001
Petite réponse à Zoom
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 15 octobre 2001
petit commentaire sur la critique de Pendragon
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 14 octobre 2001
j'ai fini par le lire...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 9 octobre 2001
cracher dans la soupe
Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans) - 10 août 2001
très marketing, mais chapeau quand même
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 19 juillet 2001
Vivement la démesure!
Critique de Leïa (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans) - 11 juillet 2001
99....centimes
Critique de Francesco (Bruxelles, Inscrit le 16 février 2001, 79 ans) - 15 mai 2001
Beaucoup de bruit pour rien
Critique de Cameleona (Bruxelles, Inscrite le 19 février 2001, - ans) - 23 mars 2001
C'est vrai, le monde va plutôt mal, trop axé sur le court terme et le profit immédiat, sans souci des conséquences ultérieures, dirigé par les valeurs de l'argent et de la possession matérielle, laissant seulement une toute petite place au spirituel,... Mais la vie est-elle tellement pire qu'autrefois? Beaucoup prétendent qu’en travaillant cinq ou six jours sur sept, avec toutes les contraintes que la société leur impose, ils n'arrivent pas à prendre de recul et à voir à long terme, envisageant autre chose dans leur avenir que l’achat d’une nouvelle voiture.
En y réfléchissant bien, les choses n'ont-elles pas toujours été ainsi ? Seulement, auparavant, ceux qui avaient la capacité et le temps de se poser des questions étaient riches, au-dessus des contraintes matérielles et donc en quelque sorte des désirs matériels. Les plus pauvres au contraire travaillaient beaucoup plus qu’à présent, ce qui ne leur laissait pas le loisir de philosopher sur leur condition. D’ailleurs, en auraient-ils été capables, sans ce minimum d’éducation auquel chacun a -ou devrait avoir- droit à présent?
Finalement, le progrès pourrait peut-être se définir ainsi : avoir dorénavant la capacité de percevoir ce qui ne va pas et d’être plus ambitieux quant à ses buts de vie, sans avoir dans la plupart des cas les moyens de mener ses projets à bien.
99 francs,c'est déjà trop
Critique de Néo-plume (Termes, Inscrite le 11 mars 2001, 42 ans) - 11 mars 2001
un livre
Critique de La petite marchande de Prose (Liège, Inscrit(e) le 1 mars 2001, 55 ans) - 1 mars 2001
assez provocatrices, je fus très déçue par ce livre plutôt prometteur : enfin un publicitaire qui parlait à coeur ouvert pour nous montrer les dessous de la pub. Déception : il nous est impossible de cerner la vérité du mensonge. Le début était prometteur et très critico-réaliste mais cela dégénère très vite jusqu'à l'absurde. Pourquoi alors avoir tant crié qu'il révélait enfin tout? Encore un bon coup de pub!
Beigbeder nous dévoile une des face cachée de la pub...
Critique de Baf (waterloo, Inscrit(e) le 28 février 2001, 44 ans) - 28 février 2001
baf.
Fin pas terrible
Critique de Cahomer (-, Inscrit le 18 février 2001, 48 ans) - 18 février 2001
Nuances
Critique de Swann (Rhode-Saint-Genèse, Inscrit le 21 décembre 2000, 57 ans) - 28 décembre 2000
à Beigbeder, on ne peut pas pour autant encenser un tel livre. Les premières pages font illusion, d'accord... Mais au-delà, se révèle tout le vide d'un fantastique coup de pub. L'histoire - ou est-ce un storyboard? - s'enlise lamentablement. 99F c'est cher pour un livre qui ne vaut pas 10 centimes.
L'anti-pub de la pub !
Critique de Tartuffe (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 50 ans) - 12 décembre 2000
Frédéric Beigbeder nous écrit un livre acerbe et hilarant sur le monde impitoya
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 22 novembre 2000
Forums: 99 francs
Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
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Erreur à propos de Beigbeder | 7 | Jules | 4 mai 2004 @ 22:37 | |
Pourquoi je ne critiquerai pas 99 frs. | 1 | Pierre | 17 janvier 2004 @ 00:05 |