Toiles de maître de Hannelore Cayre

Toiles de maître de Hannelore Cayre

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Ardigazna, le 18 septembre 2005 (Inscrite le 9 novembre 2004, 51 ans)
La note : 4 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (27 355ème position).
Visites : 4 012  (depuis Novembre 2007)

Avocat de la racaille

Christophe Leibowitz sort tout juste de prison, ce qui ne l’empêche pas d’endosser de nouveau l’habit de l’avocat. Car la racaille, cela le connaît : il la fréquente. Il essaie même de la tirer d’un mauvais pas à l’occasion d’une incroyable affaire de tableaux volés, mais il semblerait qu’à trop la côtoyer, c’est plutôt lui qui va essuyer les plâtres…
Cet univers glauque et impitoyable dans lequel elle fait évoluer ses personnages, Hannelore Cayre le connaît bien : elle exerce le métier d’avocat pénaliste. Elle nous le fait découvrir sur un rythme effréné, son humour corrosif s’alliant au discours familier de son narrateur et à son style incisif. Un petit policier qui plaira peut-être aux amateurs de polars contemporains, mais qui m'a à demi convaincue.

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Roman politique (mine de rien)

8 étoiles

Critique de Henri Cachia (LILLE, Inscrit le 22 octobre 2008, 62 ans) - 21 mai 2017

Effectivement, on est bien au-delà du simple polar avec ces « Toiles de maître », le deuxième roman d'Hannelore Cayre, et le retour de Christophe Leibowitz, à ne pas prononcer Leiiiiiiiiiibowitz parce que ça fait juif, paraît-il.

Quant à la famille nombreuse Choukri, de la mère aux petit dernier, la façon dont notre avocat pénaliste en parle, il m'a semblé qu'il se dégageait dans l'ensemble plutôt de la tendresse, et qu'il ne les considérait certainement pas comme de la racaille.

De fil en aiguille l'auteure nous emmène dans un passé des plus sombres, avec une dextérité inouïe et empreinte d'une évidente portée politique.

Extrait :

... « - Quant aux Youpins, je ne les aime pas non plus mais je t'aime bien toi et la Nicole, qui est une sacrée bonne femme. Quant à Pétain, je n'en ai rien à foutre. Je suis un prolo et lui, c'était un sale aristo à la con. Comme ton collectionneur de tableaux, là, qui a sûrement piqué un milliard de fois plus que moi dans les caisses des uns et des autres sans avoir fait une minute de taule.
- « La justice est indulgente aux crimes des grands et impitoyable aux faiblesses des humbles »... Jean de La Fontaine.
- C'est tout à fait ça. Bande d'enculés ! Hurla-t-il à l'adresse de la rame tout entière.
Heureusement, le métro arriva à Châtelet où il nous fallut descendre pour changer de direction.... »...

Le premier livre de "lawyer" français

10 étoiles

Critique de Illy (, Inscrit le 20 septembre 2005, 55 ans) - 25 septembre 2005

Cela n'est pas qu'un polar, c'est mieux !
L'auteur un brin cynique nous livre une peinture sans complaisance de l'univers glauque de la justice avec un ton déjanté qui vous allume les synapses. Une intrigue incroyablement bien ficelée dans laquelle l'avocat "looser" héros de ce roman nous embarque dans des aventures plus tordues les unes que les autres.

Des portraits à l'emporte pièce, un humour grinçant voila le roman noir qui a illuminé ma rentrée... Qu'est-ce que j'ai ri ! Vraiment une réussite.

NB : Le premier roman du même auteur "commis d'office" sortie l'année dernière m'a échappé, dès que je mets la main dessus je reviens vous en parler !

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