Carbowaterstoemp et autres spécialités
de Thomas Gunzig

critiqué par MOPP, le 27 septembre 2005
( - 87 ans)


La note:  étoiles
Cynisme, et encore du cynisme
Le hasard fait bien ou fait mal les choses, vous avez le droit de choisir, selon que...

L'assassin savait depuis toujours qu'il était un assassin, écrit l'auteur. Moi aussi, je le sais. Rien d'extraordinaire à cela. Vous aussi, vous avez tué l'araignée qui faisait peur à votre dame, vous êtes donc bel et bien un assassin. Quant à l'histoire, c'est un long fil d'Ariane, pas trop mal tissé, mais qui casse brusquement au point de chute, car cette chute est peu crédible.
Même constatation pour la jeune pianiste amoureuse d'un haltérophile hongrois... etc.
Toutefois ne vous fiez pas à ma critique, peut-être suis payé pour dire du mal de... non, j'ai abandonné le livre. Mais je ne suis pas nécessairement une référence. A vous de voir. A part cela, c'est réellement bon du stoemp !
Le stoemp manquait en peu de consistance 6 étoiles

L'exercice d'humour noir est réussi, et les tableaux proposés au lecteur, avec des points de vue différents parfois, ne manquent pas d'intérêt.

Les situations décrites ont souhaité mon intérêt de par ma proximité culturelle avec certaines situations (pas toutes heureusement !) et mon vécu personnel. Mais parfois, cela relève de la private Joke bruxelloise dont la répétition finit par lasser.

En résumé, cela se laisse lire, mais on est vite tenté de passer à autre chose.

Fa - La Louvière - 49 ans - 14 juillet 2009