Deux fois par semaine de Christine Orban

Deux fois par semaine de Christine Orban

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Jumeline, le 7 octobre 2005 (Inscrite le 10 avril 2004, 45 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (42 941ème position).
Visites : 4 400  (depuis Novembre 2007)

CONFIDENCE D'UNE EXPERIENCE UNIQUE

je découvre CHRISTINE ORBAN cette semaine.... elle n'en est pourtant pas à son premier roman mais c'est ça la magie des livres... on les choisit à un moment de notre vie car ils font écho à quelque chose... une sensibilité particulière pour accueillir un nouvel ouvrage... rentrée littéraire oblige... il faut faire des choix de lectures. j'ai privilégié ce roman car c'est inédit de faire le récit d'une analyse... son déroulement n'est pas banal et nous transporte aux fins fonds du fonctionnement humain, l'intriguant psychisme d'un être qui souffre... et ce cliché du psy rendu encore plus risible... n'en restez pas là... tentez cette expérience inouïe non par curiosité mais par besoin existentiel...

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Les éditions

  • Deux fois par semaine [Texte imprimé], roman Christine Orban
    de Orban, Christine
    Albin Michel / LITT.GENERALE
    ISBN : 9782226168092 ; 16,00 € ; 01/09/2005 ; 191 p. ; Broché
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Deux fois par semaine chez le psy

6 étoiles

Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 2 novembre 2008

Ce livre est assez rapide , le style est clair et limpide. C'est plus un monologue qu'un dialogue . On voit toutes les angoisses de la jeune femme mais j'ai trouvé que c'était parfois un peu trop rapide . C'est un livre qui nous fait réfléchir sur la thérapie en elle-même , et sur notre vie. La fin est assez tragique et on voit la première émotion du psy.

Touchée

8 étoiles

Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 4 mai 2008

par ce récit, qui m'a ramenée 25 ans en arrière quand j'ai découvert le magnifique "les mots pour le dire" de Marie Cardinal.

Un livre moins dense, intense que celui de Marie Cardinal, mais une belle écriture pour faire part de son désarroi face à la maladie, à la mort et à ses interrogations par rapport à la thérapie, à son efficacité dont elle doute, alors qu'elle ne peut visiblement pas s'en passer.

Janou, je ne trouve pas du tout ce livre vide de sens, il faut pouvoir lire entre les lignes et vibrer au ressenti d'un texte poignant.

bof

2 étoiles

Critique de Janou (, Inscrite le 14 novembre 2005, 48 ans) - 21 juin 2006

je suis tombée sur ce bouquin par hasard, je ne connaissais pas Christine Orban et honnêtement, il ne m' a pas donné envie de la découvrir plus encore....

on s'ennuie à mourir tout au long du roman, bien sur il y a l'émotion que peut susciter la peine de l'auteur qui souffre de la perte d'un être cher mais pour moi le livre est vide de sens...




Rendez-vous chez le psy

7 étoiles

Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 52 ans) - 17 février 2006

Deux fois par semaine, l’auteur se rend chez un psychanalyste de renom, qui lui a été recommandé par … sa gynéco ! (seul médecin qu’elle consultait jusqu’alors). Elle a tout juste vingt ans quand elle apprend que son mari souffre d’un cancer. A la question « combien de temps encore », on lui répond : « un an, ou peut-être deux ». Le monde s’écroule autour d’elle et en elle, on lui dit qu’elle ne surmontera pas cette épreuve toute seule, qu’elle devrait prendre rendez-vous pour se faire aider... Voici les causes de son entrée en analyse. (Une psychothérapie n’aurait-elle pas été plus utile dans ce cas-là ? bref…)
C’est donc le récit détaillé de ces deux rendez-vous par semaine que nous propose ce roman, avec tout le doute, le mal-être, l’artifice qui règne autour du divan. Le psy aussi est décrit avec ses clichés habituels, derrière elle, elle l’entend se limer les ongles ou se racler la gorge, et quand il est loquace, elle a droit à un « hum » synonyme d’encouragement à parler. Il y a la phase de résistance et la phase d’attachement (le transfert ?), les descriptions répétitives des chaussures ou de sa jupe, et toujours l’impossibilité à parler. Si le lecteur cherche à savoir comment elle sort du gouffre ou comment elle exprime la souffrance de l’accompagnement du mari qui se meurt, c’est peine perdue : il n’y a rien là-dessus. Seulement une description minutieuse - et je l’avoue très réussie – de ce qu’est le début d’une analyse chez un psy, le déroulement immuable et bien réglé des séances. La fin me laisse un peu sur ma faim : une larme d’émotion pour l’homme habituellement de marbre, une modeste compassion, mais poursuivra-t-elle sa cure, comment surmontera-t-elle le deuil ? Comme un goût d’inachevé…

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