Picatrix : L'échelle pour l'enfer
de Valerio Evangelisti

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 8 octobre 2005
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Manifestations maléfiques
Dans ce sixième tome de la série, l’inquisiteur Nicolas Eymerich fait pour la première fois une incursion en territoire musulman en enquêtant sur un ouvrage de magie occulte appelé Picatrix, dont les propriétaires ont tous été assassinés. Parallèlement, des siècles plus tard au Libéria, l’armée Euroforce affronte les enfants de sable, des enfants possédés et féroces. L’autre trame, qui se situe dans le présent, raconte le phénomène de la fête du diable aux îles Canaries.

Trois intrigues baignées dans le surnaturel convergeant vers un endroit, un moment, une fenêtre ouverte sur l’enfer.

Les habitués vont s’immerger facilement dans l’univers Evangelisti et retrouver le même délire d’imagination. Cette fois-ci, c’est la portion ancrée au Moyen-âge qui m’est apparue moins forte, moins orientée. Les liens entre chaque récit ne sont pas expliqués au fur et à mesure et ce n’est qu’au dénouement que l’on peut comprendre. Mais comme toujours, l’originalité et l’audace priment.