Le colporteur et la mort de Kate Sedley
( Death and the chapman)
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
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Mystérieuses disparitions
Premier tome de la série médiévale de Kate Sedley mettant en vedette un colporteur détective. L’histoire se passe dans l’Angleterre de 1471. Suite à la mort accidentelle de son père, tailleur de pierre de son état, la mère de Roger Chapman le fait entrer comme novice chez les bénédictins de Glastonbury (grande et riche abbaye anglaise, aujourd’hui en ruine, où subsiste la célèbre aubépine de la légende du Graal). Aimant le grand air et n’étant pas taillé pour la vie monastique, Roger décide de quitter l’abbaye et de prendre la route. Il devient colporteur. Tout commence avec l’affaire de la disparition de Clement Weaver, un jeune homme issu d’une riche famille de Bristol. Roger s’y rend pour vendre ses articles et y rencontre la servante de la famille Weaver, Marjorie Dyer, qui lui offre l’hospitalité et lui relate l’histoire de la disparition de Clement. Apprenant que Roger doit bientôt se rendre à Londres, le père de Clement, l’échevin Weaver, lui demande d’enquêter sur la disparition de son fils, survenue à Londres, alors qu’il s’y rendait en compagnie de sa sœur, Alison, dans le but d’acheter une robe pour le mariage prochain de celle-ci. Clement devait coucher à l’auberge « La Tête du Baptiste », tenue par un ami de Marjorie Dyer, Thomas Prynne. Il a disparu sans laisser de traces, après avoir été laissé près de l’auberge par sa sœur Alison, par une nuit d’orage.
Sur le chemin de Londres, Roger apprend la disparition d’une autre personne, Sir Richard Mallory, un riche chevalier. Avant sa mystérieuse disparition, il a séjourné deux mois dans une auberge de Londres, « La confiance », située tout près de l’auberge « La Tête du Baptiste ». Quel rapport peut-il y avoir entre ces deux étranges disparitions ? Marjorie Dyer et Thomas Prynne sont-ils impliqués dans cette affaire ? Roger découvrira la vie de Londres et ses dangers et tentera de résoudre l’énigme au péril de sa propre vie.
Malgré un rythme plutôt lent, c’est un roman qui plaira aux amateurs d’histoire et d’intrigues policières. Ce qui fait l’intérêt du récit, c’est qu’il se passe dans le Londres de 1471 et l’auteur nous transporte dans le passé en créant une atmosphère d’époque où la saleté des rues, les quartiers pauvres et mal famés, la lutte pour se tailler une place et assurer sa survie sont décrits dans toute leur laideur et leur horrifiante réalité. « Résistant à la tentation de voir si Mathilda Ford attendait, je me laissai entraîner dans la ruelle. Une odeur de putréfaction assaillit mes narines et je vis que des cadavres de rats et celui d’un chat, des aliments pourris et des excréments humains bouchaient le caniveau qui courait au milieu de la rue. Dans l’ensemble, les rues de Londres ne sont pas propres ; celle-ci était particulièrement repoussante. »
Les éditions
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Le colporteur et la mort [Texte imprimé] par Kate Sedley trad. de l'anglais par Claude Bonnafont
de Sedley, Kate Bonnafont, Claude (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264025388 ; 3,21 € ; 05/11/1999 ; 283 p. ; Poche
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