L'étrange contrée
de Ernest Hemingway

critiqué par Cuné, le 13 octobre 2005
( - 57 ans)


La note:  étoiles
Ou ce pays entre deux draps
Si l'histoire de cette nouvelle tient en peu de mots (un écrivain parcourt la Floride en voiture avec la fille d'une de ses anciennes femmes, devenue sa maîtresse), son charme nécessiterait plusieurs longues phrases pour tenter de le définir, si tant est qu'on puisse le faire. Pourquoi est-on touché par Hemingway ? C'est presque un sujet de thèse
Peut-être parce qu'on sent poindre le désespoir derrière ses personnages et leurs gimmick, malgré leur nonchalance et l'importance qu'ils accordent aux paysages, aux petits détails du quotidien. Parce qu'on salive quand sur deux pages, il décrit une des façons de préparer un scotch, dans un gobelet en étain, avec une tranche de citron et des fraises sauvages écrasées.
Parce qu'écrire était vraiment toute sa vie, et qu'il nous le transmet à travers tous ses mots.
Alors quel massacre que la 4° de couverture de cette édition folio, qui comprime en 6 phrases bâclées ce qui n'est de toute façon pas l'essence de cette nouvelle.
Enfin.
Mouais.... 3 étoiles

Je me demandais par quel ouvrage débuter l'oeuvre d'Hemingway, je n'ai apparemment vraiment pas choisi le bon!

On lit au dos : > En refermant le livre, je n'avais rien de tout cela : rien qu'une suite de dialogues entre un écrivain assez et sa nouvelle conjointe de vingt ans de moins que lui qui font un trajet en voiture, dorment dans un motel, boivent un verre, dorment, font l'amour, sans que rien ne ressorte ni n'émeuve le lecteur. Le style est dénudée de fantaisie, très journalistique et simple.

Les dialogues des deux amoureux se répètent, niais, et énervent ( >, >, etc. et cela tout au long des 100 pages du livre).

OC- - - 28 ans - 4 mars 2011