Tokyo : Petits portraits de l'aube
de Michaël Ferrier

critiqué par Catinus, le 14 octobre 2005
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Le Tokyo underground
Un sacré coup de coeur !

Un tout petit ouvrage quant à son nombre de pages ( 105 ) qui nous emmène dans le Tokyo-underground, celui de la jet set et nous offre deux visites.

" Tokyo est fougeuse et syncopée dans ses bas-fonds. Dès qu'on s'en approche un peu, on est surpris de constater à quel point c'est le bordel inénarrable qui sous-tend cette apparente rationalité."

" Il y a dix millions de personnes qui vivent sous terre dans cette ville. Des ouvriers, des stripteaseurs, des danseuses, des scientifiques, des alcooliques, des agriculteurs, des écrivains, ... "

Tout cela est stupéfiant !

L'auteur nous propose, avec élégance, la façon de tracer quelques kanjis : " la rencontre ", " le saké ", " femmes ", " se taire ".
Il nous attire chez un " Trésor national vivant ", un vieux sage aveugle qui excelle dans l'art des kanjis et autres merveilles.

Pour finir, un rendez-vous que Michaël Ferrier nous lance : un bar niché dans les tréfond de Tokyo. Et pour nous guider dans le dédale des artères, des rues, des ruelles, il nous distille, avec humour, de merveilleux conseils qu'il conviendrait de suivre si, nous, occidentaux, ne voulons pas passer pour des sauvages ou des barbares venus de tribus de nulle-part.

`Ce livre, je l'emporterai dans mes bagages pour mon premier voyage au Japon. Promis-juré. En guise de talisman.