Désert brûlant
de Christine Arnothy

critiqué par Mademoiselle, le 23 octobre 2005
( - 37 ans)


La note:  étoiles
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En lisant « Désert brûlant », on ne peut s’empêcher de penser à « Vent africain ».

Grégory Walster a 33 ans et est avocat. Son honnêteté lui joue des tours : « Au lieu de fermer ma gueule, je m’attaquais aux intouchables, aux vrais détenteurs du pouvoir, du pouvoir occulte. Ce procès à Vienne m’expulsait de la vie normale. J’étais devenu marginal malgré moi. Mes exigences d’honnêteté et surtout mon désir de vengeance m’avaient placé en tête d’une liste noire internationale. » On lui propose, pour 50000 dollars, d’accompagner une jeune fille de 19 ans qui doit se rendre aux Etats-Unis chez sa mère. Où est l’embrouille ?

Grégory est presque copie conforme d’Eric. Mis à part qu’il ne ment pas toutes les dix secondes, ils ont un caractère semblable, sont tous les deux des Français séduisants trentenaires trilingues (les mêmes langues, en plus). La mère de Grégory n’est pas allemande mais autrichienne et comme celle d’Eric, elle l’a abandonné.

Quant à l’intrigue, Christine Arnothy a reprit pas mal d’éléments de « Vent africain », là-encore. Beaucoup de voyage, un mariage dans une wedding chapel de Las Vegas pour de vagues raisons avec une riche héritière, Harry Bolton rappelant dangereusement Sanders. Sauf que l’histoire est beaucoup moins bien construite.

Il doit y avoir une suite car beaucoup de choses restent en suspens à la fin du livre.