Mercure
de Amélie Nothomb

critiqué par Lou, le 9 octobre 2000
(Bruxelles - 53 ans)


La note:  étoiles
Comment s'approprier l’amour d’une créature parfaite
Si Amélie Nothomb est constante dans la fréquence de sa production littéraire, elle l'est aussi dans ses obsessions.
Une fois encore, ses personnages sont parfaitement monstrueux. Laideur et beauté physiques se côtoient effectivement dans "Mercure", tout comme dans "Attentat". Cependant, le terme monstruosité recouvre ici une deuxième acceptation. Hazel, Françoise et le Capitaine nous révulsent de par leurs actes ou leur passivité. Mais en même temps, ils nous émeuvent car un sentiment noble les anime : l’amour. L'amour absolu - et pas vraiment platonique – entre un vieillard, le Capitaine, et une jeune femme, Hazel. L’adoration plus qu’ambiguë d’une infirmière, Françoise, pour la même Hazel. On retrouve d'ailleurs là un autre thème cher à Amélie Nothomb : l’homosexualité féminine. Jamais vraiment avouée, jamais consommée, mais pourtant latente.
" Mercure " se laisse dévorer sans difficulté mais n'est assurément pas le meilleur roman d’Amélie Nothomb. On l'a connue plus incisive et plus percutante dans ses dialogues, avec " Hygiène de l'assassin ", plus dérangeante dans " Attentat " et tout simplement brillante dans "Stupeur et tremblements".
Mon préféré 10 étoiles

Mercure est l'un de mes titres préférés d'Amélie Nothomb. Un roman qui m'avait marquée à sa parution en 1998. J'ai eu envie de le relire et je reste sur ma première impression, ce livre est génial, incroyable.

Il s'agit d'un huis-clos. Omer Loncours est un vieux capitaine qui, après avoir parcouru les mers, a acheté une île proche de Cherbourg, l'île de Mortes-Frontières et y a fait construire une maison particulière, sans fenêtre à hauteur des yeux, sans miroir et aucune possibilité d'apercevoir son reflet.

Il vit reclus dans cette île gardée par ses sbires avec Hazel, sa pupille avec qui il entretient une relation particulière ; amour ou tyrannie ?

Hazel est une jeune femme qu'il a rencontrée il y a cinq ans, elle avait dix-huit ans à l'époque, c'était à Point à Pitre, un horrible incendie avait tué ses parents, défigurée lui avait-il dit, il l'a prise sous son aile l'emmenant sur son île ; un paradis ou un enfer ?

Françoise Chavaigne est infirmière, elle arrive sur l'île pour soigner Hazel. Elle va découvrir le secret d'Omer Loncours, sa tromperie pour conserver cet amour égoïste. Françoise reviendra chaque jour, apprivoisant Hazel, lui offrant un peu de joie, dans l'espoir de la sauver...

C'est un conte cruel comme Amélie sait les écrire, qui nous parle de l'amour, des contradictions de l'être humain, de sa cruauté ou générosité... C'est quoi l'amour ? Bourreau ou gardien ? On s'en pose des questions sur la nature humaine mais aussi sur le pouvoir libérateur des livres et de l'écriture, une constante d'Amélie déjà présente dans ce récit.

Narcisse ou Eden ? Paradis ou enfer ? À vous de voir !

Avec cette plume si caractéristique, une écriture subtile, fluide, cynique et déstabilisante, Amélie nous offre deux fins, à vous de choisir !

Ah la complexité des sentiments !

Je suis fan et touchée par ces propos qui ont l'air un peu loufoques, cruels mais suscitent toujours autant de questions sur la nature humaine.

Ma note : ♥♥♥♥♥


Les jolies phrases

Vous n'avez aucune idée de ce qu'est l'amour : c'est une maladie qui rend mauvais. Dès qu'on aime vraiment quelqu'un, on ne peut s'empêcher de lui nuire, même et surtout si l'on veut le rendre heureux.

L'amoureux est un être complexe qui cherche aussi à rendre heureux


J'ai lu soixante-quatre fois La Chartreuse de Parme : chaque lecture était plus excitante que la précédente.
- Comment peut-on vouloir lire soixante-quatre fois un roman ?
- Si vous étiez amoureuse, voudriez-vous ne passer qu'une nuit avec l'objet de votre passion ?
- Ca ne se compare pas?
- Si. Le même texte ou le même désir peuvent donner lieu à tant de variations. Ce serait dommage de se limiter à une seule, surtout si la soixante-quatrième est la meilleure.


Le propre des grands livres est que chaque lecteur en est l'auteur. vous lui faites dire ce que vous voulez.
Pour la plupart des gens, aimer est un détail de l'existence, au même titre que le sport, les vacances, les spectacles. L'amour a intérêt à être pratique, à cadrer avec la vie que l'on s'est choisie. Pour l'homme, c'est la carrière dont tout dépend; pour la femme, ce sont les enfants. Dans une telle perspective, l'amour ne peut être qu'une passade, une maladie dont la brièveté est souhaitable.

La littérature a un pouvoir plus que libérateur : elle a un pouvoir salvateur.

Vous avez si peur d'être belle ? Je comprends, même si je le suis moins que vous. La laideur, c'est rassurant : il n'y a aucun défi à relever, il suffit de s'abandonner à sa malchance, de s'en gargariser, c'est si confortable.

Il faut admirer les gens capables d'être heureux.

L'eau et l'amour sont le berceau de toute vie : il n'y a pas plus fécond. Mourir par l'amour ou par l'eau, ou mieux encore par les deux ensemble, c'est boucler la boucle, c'est prendre la porte d'entrée pour la porte de sortie. C'est se tuer par la vie même.

Nathavh - - 60 ans - 29 juin 2021


Beautés 6 étoiles

Amélie Nothomb n’est pas une auteure que je suis assidument (il faudrait être un « grand lecteur » pour aller au rythme de notre romancière belge la plus connue) mais j’ai déjà lu quelques-uns de ses romans et ces lectures m’ont laissé de bonnes impressions sans pour autant provoquer chez moi un choc émotionnel dû à l’universalité de son monde, de ses personnages et des thèmes abordés.

Celui-ci est du même tonneau (comme dirait Diogène de Sinope). Agréable à lire, facile à lire, court, allant droit au but (mais lequel ?), il commence par situer son action sur une toute petite île française, loin du monde, à l’abri des regards et de la convoitise. Les jeunes femmes qui évoluent autour d’un vieil homme libidineux sont toutes des réelles beautés -même si certaines d’entre elles ne le savent pas- et un mystère les entoure et les rend prisonnières…

Joliesse des mots, références littéraires abondantes, humour, mystères, quelques idées originales font donc de ce roman un moment agréable … jusqu’au prochain dans quelques années.

Ardeo - Flémalle - 77 ans - 7 décembre 2018


Immoral + amoral ! 9 étoiles

Le capitaine Loncours, un ex marin, a hébergé voici 5 ans, Hazel, une jeune femme de 23 ans. Elle est la rescapée d’un bombardement survenu quelque part en France en 1918 et au cours duquel les parents de la jeune femme ont perdu la vie. Loncours et Hazel habitent une demeure sans fenêtre et sans miroir, perdue sur une île. Pourquoi sans miroir ? Hazel sait qu’elle est atrocement défigurée et le capitaine veut la préserver de la folie. Françoise, une infirmière, passe tous les jours pour soigner et s’occuper de Hazel. Une amitié va se créer … Et nous allons connaître la vraie vérité.

Une des particularités de ce roman est qu’il comporte deux fins. Une autre est que, (mais ça nous le savions déjà), mine de rien, Amélie a, de la nature humaine, une vision bien particulière, qui nous glace le sang . Une autre particularité c’est que ce roman est, non seulement immoral, mais également amoral. C’est tout dire !



Extraits :

- J’aime que vous vous appeliez Françoise. Cela vous va à merveille : c’est beau et c’est sérieux.

- Je vais vous dire, moi, ce qui a changé. Il y a trente ans, vous étiez un homme mûr et lucide, capable de voir qu’Adèle ne vous aimait pas. A présent vous êtes un vieillard gâteux, persuadé, comme tous les vieux dégoûtants, d’être plébiscité par les jeunes filles. Ce que vous nommez rédemption s’appelle sénilité.

- Pour la plupart des gens, aimer est un détail de l’existence, au même titre que le sport, les vacances, les spectacles. L’amour a intérêt à être pratique, à cadrer avec la vie sure l’on s’est choisie. Pour l’homme, c’est la carrière dont tout dépend ; pour la femme, ce sont les enfants. Dans une telle perspective, l’amour ne peut être qu’une passade, une maladie dont la brièveté est souhaitable.

- Ce paradis, oui : j’ai tout ce que je veux, ce qui est déjà bien, et j’échappe à tout ce qui me déplaît, ce qui est encore mieux.

Catinus - Liège - 73 ans - 13 janvier 2017


Miroir et métamorphose 9 étoiles

Eclectique, marginal, un univers mis en oeuvre avec art ... c'est du Nothomb et du bon.
Elle nous embarque ici dans un ménage à trois sur l’île des Mortes-Frontières : Hazel, jeune femme de 23 ans est emprisonnée sur l'île des Mortes-Frontières par un vieux loup de mer, Omer Loncours qui lui fait croire qu'elle a été défigurée par un bombardement . Pour cela , il use d'un stratagème qui est de chasser tous les miroirs de la demeure pour mieux assouvir ses désirs.

Jusqu'au jour où.. arrive Françoise, la messagère, infirmière de son état et là tout bascule !

Les protagonistes sont assez complexes, pas franchement sympathiques, souffrant , comme Hazel , du syndrôme de Stockolm. Françoise reste sur cette île alors qu'elle pourrait en partir et , très vite, le piège se referme sur ces deux femmes, elles sont prisonnières.

Françoise est pourtant celle qui relie, qui masse (séances de massage avec Omer), qui soulage, guérit, et elle recrée à sa manière une forme ... d'abondance , car , en dépit des consignes, elle fait parler Hazel.. et arrive à entrer en communication avec elle.

" J'ai une devinette, dit Omer à Françoise (en milieu de récit). quel est le rapport entre le mercure et vous ?.. Je parle du lien mythologique qui vous unit....le caducée ! " "Vous avez l'air si fine, si supérieure, on s'aperçoit qu'on a affaire à une paysanne hébétée."

Il y a bien sûr des invraisemblances dans le roman, comme le nom de l'île par exemple ou la construction de la maison, impossible à réaliser, mais c'est surtout l'occasion de revisiter les modèles féminins car si Hazel est fille d' Athena, Françoise l'est peut être tout autant.

Nous retrouvons beaucoup de repères littéraires qui prennent grande place dans ce roman ainsi que les thèmes de l'enfermement ( " Contes de Mille et Une nuits" , "Comte de Monte Cristo") , de la sexualité et de la beauté ( "Dracula" de Bram Stocker) , et de la folie ( le "Horla" de Maupassant ).

Nothomb revisite le modèle féminin , ce qui est une nécessité car il a souvent été imaginé par les hommes (symbolisé par le plein pouvoir d'Omer, au début) .
.Françoise s'identifiant à Hazel puis Hazel à Françoise (?), l'on peut évoquer le thème du miroir , du double qui marque une certaine ambiguïté: le mercure offre en effet un reflet déformé des visages pour des personnages toujours en quête de leur identité, à mi chemin entre le monstre et l'homme.

Arrivera , au cours du récit, la métamorphose inévitable des personnages , la délivrance et la renaissance de ces deux femmes qui échappent aux plaisirs de l'homme et choisissent d'aimer autrement ?

J'ai bien aimé la fraîcheur et la modernité de ce roman (qui propose deux fins contradictoires à l'histoire), les réflexions profondes qu'il suscite , le rôle que joue les livres dans notre existence, celle de Françoise en particulier, et du drôle de jeu mené avec le lecteur par " lady Amelia Northumb"... (qui se nomme ainsi à un moment du récit. A vous de trouver le clin d'oeil malicieux).

Anonyme12 - - 14 ans - 25 mai 2014


Etrange! 8 étoiles

Etrange, c'est vraiment le mot qui décrit ce livre pour moi! Cependant il s'agit totalement d'une histoire dans le style d'Amélie Nothomb... Sombre, inquiétante parfois, intrigante et surtout nous tenant en haleine! On ne peut s'empêcher de sentir son coeur battre plus fort lorsque le personnage vit une situation stressante.
En tout cas j'ai aimé ce livre, j'ai aimé l'univers atypique de cette homme vivant sur une ile à l'écart du reste de la population, de ces actes tout à fait étranges par rapport à Hazel et des interrogations qu'on peut se poser par la suite sur la nature profonde des êtres humains.

Bouboule15 - - 35 ans - 31 octobre 2011


Une occasion de faire parler d'elle 4 étoiles

J'ai lu ce livre l'année dernière et on peut dire qu'il ne m'a pas particulièrement marquée. Amélie Nothomb est assez agaçante à sans cesse vouloir choquer! Que ce soit dans sa personnalité extravagante ou dans ces histoires tirées par les cheveux, elle semble chercher à faire polémique autant que possible. Certains trouvent louables de nous faire réagir, moi je trouve que c'est un moyen pathétique de faire parler d'elle et de ses œuvres. Ce livre ne fait pas exception, présentant des personnages caricaturés, unis par une histoire absurde desservie par un style loin d'être à la hauteur des louanges dont Nothomb est l'objet. Je pense que le talent est plutôt de dépeindre des personnages complexes qui évoluent grandement au cours d'un récit plutôt que de présenter des héros grotesques qui, enlisés dans un caractère ridiculement excessif, en deviennent pathétiques.

Fleur-de-lyss - - 29 ans - 28 septembre 2011


Un mystère qui n'en est pas un! 4 étoiles

Amélie Nothomb, comme le dit si bien Lou, est d’une constance agaçante quant à ses sujets et ses personnages. Et pourtant, le début de roman est assez percutant, on se laisse ainsi vite rentrer dans cette histoire qui sort du moins de l’ordinaire. Mais au fil des pages, le rythme s’essouffle, le sujet s’appauvrit et les personnages mystérieux au début laissent apercevoir une absence totale de profondeur, ils sont superficiels et alors deviennent très manichéens.

Puis à la fin, j’ai été surpris qu’A. Nothomb laisse au lecteur deux possibilités de fin, qui sont toutes les deux assez différentes, la première étant vraiment médiocre. L’auteur ne doit-il pas guider son lecteur, laisser aller ses personnages ?

Comment peut-on alors proposer deux fins ? Non, cela n’en fait aucunement quelque chose d’original mais au contraire démontre les faiblesses certaines de l’écriture de la romancière. Je disais que la première était médiocre, elle l’est de par sa simplicité consternante et d’une mièvrerie sans nom. Je cite la dernière phrase : « Il leur arriva bien des choses à chacune, mais elles ne se quittèrent jamais », on a la désagréable impression de lire un livre pour enfant, sans relief et d’une bêtise peu commune. Quant à la deuxième fin, elle est beaucoup plus intéressante, en plongeant dans les vices de la passion et nous fait découvrir la noirceur d’un personnage qui était avant un sauveur. Ce personnage, c’est celui de Françoise Châtaigne et c’est à ce moment que quelque chose dérange, tout le long du livre, elle est louée, considérée au plus au point et même accusée d’être une « paysanne hébétée » mais rien ne laisse deviner une quelconque face cachée. On hésite entre le sentiment de surprise qui, lui, rachète le livre et de l’autre cette impression d’avoir été floué.

De plus, je vous passerai le nombre de livres qui ne sont cités que pour ramener une consistance oubliée et qui permettent à l’auteure de rajouter quelques pages en plus. Oui, je crois finalement me lasser de l’écrivain, de ses sujets qui ne sont en fait peu intéressants et de ses personnages pas assez creusés.

Tim - Limas - 30 ans - 7 août 2011


pas le meilleur 5 étoiles

Fan d'Amélie, ce roman-là m'a déçue. Pourtant je reconnais que l'histoire est originale et est sacrément bien trouvée. Malheureusement, je trouve que l'auteur brode autour de ce thème sans jamais vraiment l'atteindre ou voir comment l'aborder au mieux. Je préfère de loin d'autres livres d'Amélie comme "stupeur et tremblements" ou "Antéchrista".

Magda - - 59 ans - 23 juillet 2011


Bof 6 étoiles

Finalement, je suis très déçue d'Amélie Nothomb : je trouve qu'elle a de très bonnes idées, mais pour moi, le style ne suit pas.

Listelle - Bordeaux - 38 ans - 18 août 2010


Invraisemblable 5 étoiles

Les trucs d’île, j’ai toujours aimé ça, alors j’ai commencé ce roman avec un a priori positif. Il y a une atmosphère, l’écriture est belle, l’histoire « pas mal », il y a une île, ça semblait être bien parti, mais je n’ai pas accroché aux personnages, pas ressenti d’émotion pour eux. Moi aussi, comme Aaro-Benjamin, je n’ai pas compris comment Hazel n’a pas jamais touché son visage pour, du moins, sentir l’étendue des dégâts. Vraiment, je ne comprends pas comment avec une belle écriture et de bons éléments qu’on peut rater un livre...

Nance - - - ans - 2 janvier 2009


pas plus que ça... 5 étoiles

Ce n'est pas ce livre que je retiendrai particulièrement en mémoire. Je l'ai lu, mais je trouve que l'histoire est banale et Amélie Nothomb nous avait habitué à un peu mieux jusque là. Lassitude de l'écriture? Lassitude de la productivité? attention
les lecteurs eux-aussi peuvent ressentir de la lassitude...

Béa44 - Nantes - 59 ans - 23 novembre 2008


Déçue. 2 étoiles

Encore une fois, je suis déçue par un livre d'Amélie Nothomb. Malgré de bonnes idées, une histoire plaisante, je n'adhère pas du tout par son style que je trouve inachevé et pas très bien travaillé.

Désolée !

Pélisse - - 38 ans - 22 novembre 2008


Absurde 3 étoiles

Je découvre A.Nothomb. Peut-être n'est-ce pas son meilleur livre, je l'espère, car je suis plutôt déçue. Cette histoire trouble, dont l'intrigue est de ne reculer devant rien pour retenir l'être aimé en quelque sorte, est improbable, surtout dans le temps. Néanmoins, je me suis laissé prendre par l'histoire (c'est pratiquement toujours le cas quand je commence un nouveau livre dont j'ai hâte de savoir le dénouement), mais les fins (deux possibles) sont aussi plates l'une que l'autre. Un point positif, se lit aussi facilement que rapidement. Un p'tit moment sympa, mais sans plus, sur un banc ou au bord de la rivière.
J'espère que l'auteure me surprendra agréablement dans mon prochain livre.

Tameine - Lyon - 59 ans - 19 août 2008


Amélie Amélie... 8 étoiles

Rhô ! C'est de l'Amélie Nothomb tout craché.

J'ai beaucoup aimé ce petit livre, plutôt rapide à lire, et bien décalé, à la limite du dérangeant, comme il se doit.
Je le conseille, à lire quand on est en manque de lecture.

Niouf !

Nouillade - - 33 ans - 14 mars 2008


Beau huis-clos 7 étoiles

Ce roman de Nothomb m'a beaucoup plu; on y trouve une écriture très claire comme souvent avec A.N et cette idée de la possession des belles choses. Cette femme séquestrée par un homme qui ne veut pas que sa beauté soit gâchée par la laideur morale des Hommes; une telle beauté ne peut être qu'altérée au contact vicié du monde commun et c'est avec cet altruisme singulier qu'on traverse cet étonnant petit roman qui nous laisse le choix de l'épilogue.

Oxymore - Nantes - 52 ans - 30 octobre 2006


Un bon roman 8 étoiles

On peut ne pas aimer la manière que Nothomb a de balancer les coups de théâtre à la figure du lecteur. Les personnages en parlent soudain, et cela surprend, car aucun passage narratif n'est là pour le dire. Pour ma part, je ne déteste pas cet effet de surprise un peu spécial.
La force de ce roman réside surement dans les fantasmes du vieil Omer ; pourquoi laisser Hazel penser qu'elle est un monstre ? Mais elle se trouve aussi dans la puissance des sentiments des personnages, très controversés.
Un roman qui ressemble beaucoup à "Hygiène de l'Assassin" sur le point de vue des dialogues, avec toujours le tranchant et la fascination morbide d'Amélie !

Poupi - Montpellier - 34 ans - 30 septembre 2006


Superbe! 8 étoiles

Le livre ‘Mercure’ était le premier livre d’Amélie Nothomb que j’ai jamais lu. Mais certainement, il ne sera pas le dernier. Je suis vraiment ravie de ce livre! Cependant, je dois avouer, que j’ai hésité plusieurs fois avant de commencer de lire le livre. Chaque fois, je ne lisais que quelques pages et après j’arrêtais. Mais bientôt, le contenu du livre me captivait et puis je l’ai lu sans arrêter, comme il y a assez de suspense.
Je pense que l'élaboration des thèmes - la question de la beauté et de l’amour - rend ce livre un livre très original. L’histoire est un peu bizarre. En lisant, le point essentiel de l’histoire devient clair. Cette tension fait que je le lisais rapidement avec une grande attention, parce que j’étais vraiment curieuse de quoi il s’agit.
De plus, l’auteur a créé deux fins pour cette histoire ceci est très original. Cependant, je dois avouer que la première fin (je ne la révélerai pas) me plaît plus que la deuxième.
Ce que me frappait est qu’il y a beaucoup de longs dialogues dans le livre. Ils sont souvent un peu philosophiques, mais ceci n’empêche pas que le livre est très accessible.
Malgré une grande dose de symbolisme, le style d’écriture est aimable et accessible. La langue est facile à comprendre, mais quand même subtile et raffinée. Ceci est dû partiellement au style parfois humoriste et le choix de mots.

ALV - - 52 ans - 17 février 2006


une petite merveille 10 étoiles

le portrait de Dorian Gray revisité ...

Tinkerbel - - 63 ans - 4 janvier 2006


terrifiant 9 étoiles

Mercure, celui-ci je l'ai adoré ! Un vieil homme garde une jeune femme sur une île au large de Cherbourg, en aucun cas cette fille, qui se nomme Hazel ne doit voir son visage. Françoise, infirmière invitée à soigner Hazel, va découvrir le mystère qui lie ce vieil homme et cette jeune femme.et pourquoi cette jeune femme répond au fantasme du vieillard. Très morbide comme roman, avec une touche à la Agatha Christie dans ce huis clos !

Ice-like-eyes - nantes - 40 ans - 3 juin 2005


Pas très convaincant! 5 étoiles

J'ai lu quelques livres de notre belge, Amélie Nothomb... et je n'ai pas été très charmée par ses oeuvres. Cependant, Mercure a été celui qui m'a le plus plu... La "beauté" est un thème qu'elle utilise souvent, ce qui m'intrigue. Un livre de plus qu'elle pourra ajouter dans ceux qui ne parlent pas exclusivement d'elle.

Jaja - namur - 35 ans - 4 avril 2005


Une fiction d'Amélie qui vaut vraiment la peine d'être lue 9 étoiles

Très bonne histoire, avec ce qu’il faut de suspense. Et le dénouement vaut le détour. Voilà enfin une histoire où Amélie Nothomb fait preuve d’imagination !!!!!

Et moi je choisis la fin la plus cruelle...

Kreen78 - Limours - 46 ans - 6 janvier 2005


Génial 10 étoiles

Histoire belle, écriture toujours plus magnifique, dénouements biens. J'aime. Comme tous les livres d'Amélie Nothomb.

Le petit K.V.Q. - Paris - 32 ans - 22 août 2004


Surprenant 7 étoiles

Peu de suspense, pas de vraisemblance et pourtant... la magie agit. Il y a donc un "je ne sais quoi" qui nous pousse à lire ce roman jusqu'à ses deux fins.

Krystelle - Région Parisienne - 45 ans - 14 août 2004


Jubilatoire 7 étoiles

Le meilleur roman d'Amélie Nothomb nous conte la lutte entre un vieillard fou d'amour et une belle infirmière pour la possession d'une sublime jeune fille …

Mars 1923 à Mortes- Frontières au large de Cherbourg. La jeune Hazel vit recluse à l'abri de tout miroir qui pourrait lui révéler l'horreur qu'est devenu son visage emporté par la guerre. Mais cette horreur n'empêche pas son bienfaiteur, le vieux capitaine Omer Loncours de la désirer et de vouloir la posséder au désespoir de la jeune fille. Engagée pour la soigner, la belle et sagace Françoise va tout tenter pour disputer la magnifique jeune beauté au vieillard et la tirer de la prison mentale qu'il a construite pour permettre l'assouvissement de son amour dément et paroxystique.



Mercure est, pour moi, le meilleur roman d'Amélie Nothomb. C'est aussi le premier livre de l'écrivain belge que j'ai lu et cette première lecture fut une découverte jubilatoire qui contrastait singulièrement avec la sobriété de la quatrième de couverture qui n'est pas coutumière chez ses laudateurs ampoulés. Consciente de son manque de verve et d'inspiration, la quatrième avisait même un expédient en glissant à la place des louanges qu'il n'avait pu trouver des éloges réchappés de Madame Figaro et du magazine littéraire, des éloges de celles qui peuvent s'appliquer à tous les livres parce qu'elles ne parlent de rien sauf peut-être de l'estime que le journaliste se porte à lui-même. La quatrième de couverture échappait l'idée fugitive que la puissance de Mercure tenait à la lutte confinée d'une belle jeune et d'un vieil homme pour la possession d'une belle jeune fille et à l'atmosphère saphique de ce gynécée normand. Il manquait l'aspect jubilatoire qui émane de la conversation lettrée des deux belles femmes sur le dépucelage de Clélia dans la chartreuse de Parme. Il oubliait l'aspect novateur et paradoxal de ce roman nanti de deux fins équivalentes entre lesquelles l'auteur refuse intelligemment de se prononcer. Ne pouvant passer plus sous silence, cette négligente quatrième avait la présence d'esprit de mentionner l'amour absolu inséparable de l'illusion et de la perversité comme thème propre et central du roman, ainsi que j'aurais pu aussi avoir la fantaisie de le faire. Au lieu de quoi, je vous parlerai plutôt du plaisir de voir attribuée par deux fois à la lecture sa dimension artistique comparable à l'exécution en musique. Car selon que vous lirez mal ou bien, Mercure vous plaira ou vous déplaira.

Banco - Cergy - 42 ans - 11 août 2004


Un roman ou un conte? 4 étoiles

Le manque de vraisemblance a beaucoup affecté ma lecture. Le fait que le personnage d'Hazel accepte d'emblée de croire qu'elle est défigurée pendant cinq ans, sans jamais toucher son visage, même par inadvertance, m'a été difficile à avaler.

D'autre part, à aucun moment les émotions fortes, qui déchirent le trio, ne m'ont ému. Pourtant je suis généralement bon public pour Amélie. Pas cette fois-ci.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 9 août 2004


pas mal 4 étoiles

c'est pas du grand Amélie, mais ça se laisse lire.

le thème de l'histoire est intéressant : mentir à quelqu'un pour le retenir... tout un programme.

mais l'histoire s’essouffle tout de même vite non ?

Nelibelul - TOURS - 55 ans - 3 août 2004


Lucien, là, j'ai senti le vent du boulet... 9 étoiles

Soyons raisonnable, ce n'était qu'un petite piqûre qui m'est entrée dans le creux du bras, comme pour une prise de sang.
Dans ta critique sur le Nothomb, "L'ennuyeuse Emma", à mon avis, était une allusion à la critique éclair dans laquelle j'ai dit qu'elle m'avait parfois ennuyé. En tout cas je l'ai pris comme tel et cela ne me dérange évidemment en rien. Mais je voudrais simplement expliquer cet "ennui". Il est certain que j'ai relu "Madame Bovary" avec plaisir il y a de cela environ quatre ans. Le style est plus que parfait, le vocabulaire est d'une très grande richesse et la description de l'ennui de notre Emma est merveilleusement décrit avec sa petite vie dans un trou de province et un bon et brave mari qui s'échine tant au boulot qu'il ne lui reste plus une bien grande énergie pour le sentiment et quelques crises romantiques qui ne doivent même pas lui effleurer l'esprit. Jusque là, tout va bien ! Mais notre Emma tombe vraiment dans les bras de n'importe qui et avec une facilité troublante !... Elle ne vit plus sur terre, elle flotte carrément dans un monde qui n'existe pas et ne peut qu'aller à la catastrophe. Cette Emma là, j'avais une très grande envie de la secouer et de lui dire de regarder le monde, le vrai et pas celui qu'elle avait rêver la nuit dans son petit lit de la ferme. Elle voulait absolument le quitter, ce monde là, elle y était arrivée et maintenant ?... C'est ce côté battue d'avance et aveugle qui m'énervait en peu en elle. Madame de Rénal était bien plus lucide, même si elle a aussi cédé, et à quelqu'un qui ne le méritait peut-être pas non plus, mais cela était moins flagrant. Elle n'était pas une fleur bleue, véritable proie pour le chat. Julien Sorel avait d'autres qualités et s'est montré bien plus habile et persévérant pour vaincre sa forteresse.
Voilà ! "Madame Bovary" est un très grand chef-d'oeuvre, c'est indiscutable. Il se fait simplement que cette femme m'a parfois énervé par sa course maladroite au grand amour romantique.

Jules - Bruxelles - 80 ans - 15 juin 2003


Miroir, mon beau miroir... 8 étoiles

Hazel est belle. Hazel ne le sait pas. Faute de miroir. Alors Françoise brise des thermomètres dont le mercure récolté dans un bassin pourra servir de miroir...
Un Nothomb romantique - ou plutôt romanesque - avec ce paradoxe de la belle qui se croit bête, ces variations sur le thème de l'amour et de la mort, ce château sur une île ("Mortes-Frontières"!) et tout cet intertexte mis en abyme à travers le récit : "La chartreuse de Parme", "Carmilla", "Monte-Cristo" bien sûr. Tous ces livres empilés qui permettront l'évasion, la libération, la métamorphose de Cendrillon...
C'est vrai que les deux fins, c'est un peu agaçant. Mais après tout, le lecteur peut choisir... Et puis, alors que certains croient que les profs de français s'entêtent à imposer la lecture des Rougon-Macquart et d'Eugénie Grandet, sans parler de l'ennuyeuse Emma, voici un petit roman que les élèves apprécient. Quand, de surcroît, ils prennent la plume pour écrire à Amélie et lui poser quelques questions, ne voilà-t-il pas qu'elle leur répond gentiment et de manière détaillée! Alors pourquoi bouder son plaisir?

Lucien - - 69 ans - 15 juin 2003


Les avis sont partagés... 8 étoiles

J'ai beaucoup apprécié ce livre, premier d'Amélie Nothomb qui me tombe dans les mains. Non seulement en raison de son style, mais aussi, il faut bien le reconnaître, des thèmes abordés, et des réflexions très pertinentes et douloureusement justes qui ponctuent son récit.
Je pense également qu'il n'est pas nécessaire d'avoir été brutalisée ou violentée par un vieux libidineux pour écrire un tel roman. Au contraire. Beaucoup de choses douloureuses se ressentent, beaucoup plus qu'elles ne se vivent "physiquement".

Zenith_ - Bruxelles - 43 ans - 29 janvier 2003


A boire et à manger ! 7 étoiles

Après Stupeurs et tremblements, c'est le deuxième livre d'Amélie que je lis. Autant le premier m'a paru banal, autant celui-ci prête un peu à réfléchir sur certains aspects de la relation entre les hommes et les femmes. Chacun y trouvera, selon sa condition, son âge, son aspect physique... quelque chose à redire. Pour ma part, je voudrais mentionner deux choses et une phrase relevée du livre. 1°: Amélie doit avoir des problèmes avec les hommes, car dans les deux livres lus, les hommes en prennent plein la bouille. 2°: Elle écrit bien. La phrase que je prête à votre réflexion et qui pour moi résume le livre: On peut être dégoûtée par un corps et pourtant fascinée par une âme, de sorte que l'on finit par accepter le corps, malgré sa répugnance.

Otbest - Bruxelles - 68 ans - 17 février 2002


Carrément "abusée" ?... 7 étoiles

Je sais bien que nous sommes à une époque où ce genre "d'exploits" fait bien souvent la une de notre presse... mais c'est peut-être aller un peu vite en besogne que d'aller jusque là ! Une virginité ne se perd pas à 6 ans et je pense qu'Amélie Nothomb a dû bien vite avoir une personnalité suffisante que pour contrecarrer ce genre de tentative si elle n'en avait pas voulu... Je penche plutôt pour une autre explication, plus pacifique, mais que je conçois comme aussi traumatisante pour beaucoup de jeunes filles: le regard. Il doit être assez terrible pour des jeunes filles à la sensibilité développée, ou jeunes femmes, de sentir le regard libidineux et concupiscents de vieux citrons qui les déshabillent littéralement des yeux. De simples regards surpris peuvent aussi faire beaucoup de dégâts et si cela devait être fréquent... Quant à son dégoût pour les hommes gros et gras, cela peut se concevoir, à chacun ses dégoûts. Par contre, nous aurions le même et parlerions ainsi d'une femme qui a le malheur d'être grosse, tous les clichés nous voleraient dans la tronche: "machos", personnages superficiels, sujets à la pub et à la mode du culte de la jeunesse et des femmes minces comme des porte-manteaux (ce que sont les mannequins, leurs seins et belles rondeurs laissées à la maison ou dans leurs yaourts, maigres bien sûr et aux fruits, pour faciliter le transit) Il me semble qu'il ne faut pas toujours avoir été "abusée" pour sentir des choses et en être marquée. Une jeune fille pas "belle" ou un jeune homme "pas beau" n'est-il pas aussi marqué par le regard des autres ?... Et parfois pour bien longtemps ! Mais cela dépend aussi des personnalités.

Jules - Bruxelles - 80 ans - 14 janvier 2002


Barbe Bleue 10 étoiles

Je n'ai pu m'empêcher de penser à Barbe-Bleue en commençant ce livre, bien que la comparaison soit un peu exagérée. N'empêche qu'un vieil homme, sous prétexte d'amour absolu, séquestre de jeunes vierges sur son île... Ce roman d'Amélie Nothomb, plus que tout autre, marque son dégoût pour tous ces vieux mâles séniles et pervers, amoureux de chair fraîche.. "Cette façon qu'ont les mâles de parler de la virginité des filles comme d'un trophée m'a toujours intriguée, comme les chasseurs qui accrochent à leurs murs des hures de sangliers et des massacres de cerfs..." Ils trouvent l'amour comme le vautour sa nourriture, ils sont là au moment le plus funeste à observer et à guetter.. Bref, Amélie règle ses comptes avec tous les violeurs, tous les pervers, tous les vieillards gâteux et dégoûtants, persuadés d'être plébiscités par les jeunes filles.. On pourrait se demander si, dans sa prime jeunesse, Amélie n'aurait pas été abusée par l'un de ces hommes libidineux qu'elle nous ressasse dans la plupart de ses romans ? En tout cas, sa description de mâles soit séniles comme dans "Hygiène de l'assassin" ou dans "Mercure", soit de mâles gros et gras, comme dans "Stupeur et tremblement" est un de ses thèmes favoris dont elle ne se prive pas.. Se lit très vite comme un polar car on a hâte de connaitre la fin. Et surprise ! Il y en a deux, de quoi contenter tous les lecteurs, ceux qui aiment les "happy end" et les autres dont je fais partie..

Darius - Bruxelles - - ans - 13 janvier 2002


talent expéditif 7 étoiles

Le scénario est l’un des plus originaux des livres d'Amélie Nothomb. Cependant son exploitation m’a paru expéditive, à moins que ce ne soit juste une façon de laisser le lecteur se poser des questions .
Une jeune fille laide séquestrée par un vieillard passionnément amoureux :
l'amour peut-il être prison ? Change-t-on de personnalité si on a été belle et qu'on se retrouve défigurée ? Qu'est-ce que la laideur ? Quelqu’un a-t-il le pouvoir, le devoir , le droit de bousculer tout cela ? Que vient faire l’âge là-dedans ? Et si cette prisonnière aimait son geôlier ? Passion ou imposture ? Des dialogues qui manquent de souffle , un talent trop pressé qui demande encore à mûrir, mais vraiment, on ne s'y ennuie pas.

Zoom - Bruxelles - 70 ans - 7 octobre 2001


Bien 8 étoiles

C'est un chouette bouquin, qui, comme tous les Amélie, se lit très vite. On devine un style bien travaillé derrière une aisance et une fluidité des dialogues. Les deux fins sont correctes, la première est la plus travaillée, la seconde est un peu expédiée mais néanmoins plus surprenante et peut-être moins convenue. L'intrigue elle-même est transparente dès la dixième page mais ce n'est pas vraiment l'important, non ?

Elric - Boussu - 50 ans - 7 septembre 2001


Comme un soufflé qui retombe.. 6 étoiles

On se laisse aisément attirer par l'intrigue et le mystère mais très vite le soufflé retombe.. un manque d'inspiration ? .. deux fins sur lesquelles elle n'a pas su choisir ? .. on attendait plus de finesse et de méandres à cette histoire qui reste toutefois agréable à lire.

Spiritus spirat - Paris - 47 ans - 29 avril 2001


une belle histoire 0 étoiles

Amélie Nothomb nous a souvent offert des romans qui se rapprochaient de l'autobiographie. Mercure fait bande à part pour nous présenter une belle histoire à deux fins. Ainsi chacun est satisfait. Complète imagination, l'histoire de ces deux femmes, entre grande amitié et amour la barrière est si faible, l'homme s'en mêle aussi...
Suspense, humour, un livre très agréable à lire.

Brunette - Crosne - 44 ans - 24 février 2001