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Tous ceux qui ont terminé leur scolarité primaire en France avant 1970 ont appris ceci.
Le Connétable Charles de Bourbon assiste aux derniers moments du chevalier sans peur et sans reproche et dialogue avec lui :
«- Ah ! Monsieur de Bayard, que j’ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier ! »
- Monsieur, il n’est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de Bien ; mais j’ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie ! ».
En 1524 Bayard meurt.
L'ouvrage "François 1er et le connétable de Bourbon" atténue considérablement le contenu agressif de la réponse de Bayard, Lorant Deutsch lui faisant dire en réponse :
« Mais ... c'est pour moi une grande consolation que de mourir au service de mon roi ...».
C'est uniquement dans l'ouvrage de Jean Jacquart (pages 310-312) intitulé "Bayard" que l'on apprend qui rapporta ces mots en premier et pourquoi.
La formulation exacte est un peu différente puisque l'auteur Martin du Bellay rajoute une trahison de serment. Ce dernier était prince d'Yvetot, par son mariage avec Elisabeth Chenu, propriétaire de cette principauté. Ses écrits ont servi à justifier les entreprises italiennes de François Ier auxquelles il prit part. Rédigées dans la décennie de 1540 ses "Mémoires" rapportent les mots destinés à être célèbres.
Or un texte rédigé par le Loyal serviteur, pseudonyme de Jacques de Mailles (archer au service de Bayard) fit totalement l'impasse là-dessus.
Ce que l'on est quasiment certain c'est que le connétable est là pour les derniers moments de Bayard et que ce dernier n'a pu dire ces mots.
Tout d'abord les deux hommes sont toujours restés en bons termes, deux ou trois jours avant le connétable a fait libérer de son propre chef et sans échange, l'enseigne de Bayard qui avait été fait prisonnier. D'autre part Bayard avait fait chevalier le fils du connétable et enfin le statut social du chevalier Bayard lui interdisait d'adresser ce genre de paroles au grand seigneur qu'il avait en face de lui.
Le Connétable Charles de Bourbon assiste aux derniers moments du chevalier sans peur et sans reproche et dialogue avec lui :
«- Ah ! Monsieur de Bayard, que j’ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier ! »
- Monsieur, il n’est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de Bien ; mais j’ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie ! ».
En 1524 Bayard meurt.
L'ouvrage "François 1er et le connétable de Bourbon" atténue considérablement le contenu agressif de la réponse de Bayard, Lorant Deutsch lui faisant dire en réponse :
« Mais ... c'est pour moi une grande consolation que de mourir au service de mon roi ...».
C'est uniquement dans l'ouvrage de Jean Jacquart (pages 310-312) intitulé "Bayard" que l'on apprend qui rapporta ces mots en premier et pourquoi.
La formulation exacte est un peu différente puisque l'auteur Martin du Bellay rajoute une trahison de serment. Ce dernier était prince d'Yvetot, par son mariage avec Elisabeth Chenu, propriétaire de cette principauté. Ses écrits ont servi à justifier les entreprises italiennes de François Ier auxquelles il prit part. Rédigées dans la décennie de 1540 ses "Mémoires" rapportent les mots destinés à être célèbres.
Or un texte rédigé par le Loyal serviteur, pseudonyme de Jacques de Mailles (archer au service de Bayard) fit totalement l'impasse là-dessus.
Ce que l'on est quasiment certain c'est que le connétable est là pour les derniers moments de Bayard et que ce dernier n'a pu dire ces mots.
Tout d'abord les deux hommes sont toujours restés en bons termes, deux ou trois jours avant le connétable a fait libérer de son propre chef et sans échange, l'enseigne de Bayard qui avait été fait prisonnier. D'autre part Bayard avait fait chevalier le fils du connétable et enfin le statut social du chevalier Bayard lui interdisait d'adresser ce genre de paroles au grand seigneur qu'il avait en face de lui.
"Quand la légende est plus belle que la vérité, imprimez la légende."
Orson Wells dans Citizen Kane, sauf erreur
Orson Wells dans Citizen Kane, sauf erreur
Oui, mais quand même ne peut-il y avoir un petit doute...?:-) Il existe des choses peu probables qui pourtant ont bien eu lieu...et ce n'est pas parce que Jacques de Mailles a fait "l'impasse" qu'il n'aurait pas pu entendre ces mots... Quant au fait que le statut social de Bayard lui interdisait ce genre de propos ; quand on est sur le point de mourir...:-)
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