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Forums  :  Musique & Cinéma  :  Chanson du jour

Nothingman

avatar 09/06/2005 @ 09:16:13
Petite exception à la règle des textes français pour une chanson que l'on écoute comme on vit un rêve....

Mercury Rev - The dark is rising

I dreamed of you on my farm
I dreamed of you in my arms
But dreams are always wrong
I never dreamed I'd hurt you
I never dreamed I'd lose you
In my dreams, I'm always strong
And now the creek is rising
And all my bridges burnt
I always dreamed of big crowds
Plooms of smoke and high clouds
But dreams don't last for long
I have my suspicions
When the stars are in position
All will be revealed
But I know that until then
Unless the stars surrender
All will be concealed
And now the snow is falling
And all my fences torn
I know you need someone
And I can hear someone
Somewhere in this song
I dreamed that I was walking
And the two of us were talking
Of all lives mysteries
But words that flow between friends
Winding streams, without end
I wanted you to see
But it can seem surprising
When you find yourself alone
And now the dark is rising
And a brand new moon is born
I always dreamed I'd love you
I never dreamed I'd lose you
In my dreams, I'm always strong

Tistou 13/06/2005 @ 15:08:14
Le ravin de Françoise BREUT (paroles et musique de Deziel)
dans Une saison volée.

Nous voila mon amour
Arrivés au bord du ravin
Et je sais mon amour
Que tu n'y comprends plus rien
Que tu songes aux beaux jours
Mais aujourd'hui c'est la fin
Aujourd'hui c'est ton tour
Il faut lâcher ma main.

Mon amour
Je t'abandonne au bord du ravin
Mon amour
Qu'il est loin le premier matin.

J'ai déja par amour
Sauté au fond du ravin
Et je sais mon amour que ça n'y change rien
Tu veux sauter-Mon amour
Je vais prendre un autre chemin
Et cjercher un détour
Il faut lâcher ma main.

Mon amour
Rendez-vous au fond du ravin
Mon amour qu'il est loin
Le premier matin.

Premier Cd de F. BREUT. Elle a des connexions avec Dominique A., ça s'entend : la conception de la chanson, le type d'arrangements, le côté un peu étrange ... Un beau premier disque.

Julius 13/06/2005 @ 21:12:05
Une petite chanson pour se donner le goût de vivre !

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés
Au vent du Ténéré

Le rallye mécanique
Des Mad Max de bazar
A r'commencé son cirque
Au soleil de janvier

Vont traverser l'Afrique
Avec le pieds dans l' phare
Dégueulasser les pistes
Et revenir bronzés

Ravis de cet obscène
Et pitoyable jeu
Belle aventure humaine
Selon les journaleux

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents couillons dans leurs camions
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés
Au vent du Ténéré

Passe la caravane
Et les chiens n'aboient plus
Sous les roues des bécanes
Y a du sang répandu

C'lui des quelques sauvages
Qui ont voulu traverser
Les rues de leurs villages
Quand vous êtes passés

Comme des petits Romel
Tout de cuirs et d'acier
Crachant vos décibels
Aux enfants décimés

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents guignols dans leurs bagnoles
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés
Au vent du Ténéré

Combien d'années encore
Ces crétins bariolés
F'ront leur terrain de sport
D'un continent entier

Combien d'années enfin
Ces bœufs sponsorisés
Prendront l' sol africain
Pour une cour de récré

Dans leurs joutes odieuses
Les bonbons bien au chaud
Au fond de leurs délicieuses
Combinaisons fluos

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d'enfoirés
Au vent du Ténéré


A noter qu'on peut l'adapter à ce qu'on veut :
...
500 blaireaux derrière leur bureau
Ça fait un max de blairs
Qui pensent à leur carrière
...

j'ai une âme de poêt moi !

Kilis 13/06/2005 @ 21:31:53
Bravo Julius si c'est de toi! Et au propos, j'adhère à 101%.

Julius 13/06/2005 @ 21:44:30
oups ! excuse ce n'est malheureusement pas de moi ... j'ai oublié de dire que c'était de Renaud ! les 3 dernières sont de moi ... bon ok j'ai moins de talent :-)

Veneziano
avatar 14/06/2005 @ 11:12:10
Barbara



Ma plus belle histoire d'amour

Musique: Barbara


 



Du plus loin, que me revienne,
L'ombre de mes amours anciennes,
Du plus loin, du premier rendez-vous,
Du temps des premières peines,
Lors, j'avais quinze ans, à peine,
Cœur tout blanc, et griffes aux genoux,
Que ce furent, j'étais précoce,
De tendres amours de gosse,
Ou les morsures d'un amour fou,
Du plus loin qu'il m'en souvienne,
Si depuis, j'ai dit "je t'aime",
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

C'est vrai, je ne fus pas sage,
Et j'ai tourné bien des pages,
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus,
C'est vrai, je ne fus pas sage,
Et mes guerriers de passage,
A peine vus, déjà disparus,
Mais à travers leur visage,
C'était déjà votre image,
C'était vous déjà et le cœur nu,
Je refaisais mes bagages,
Et poursuivais mon mirage,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

Sur la longue route,
Qui menait vers vous,
Sur la longue route,
J'allais le cœur fou,
Le vent de décembre,
Me gelait au cou,
Qu'importait décembre,
Si c'était pour vous,

Elle fut longue la route,
Mais je l'ai faite, la route,
Celle-là, qui menait jusqu'à vous,
Et je ne suis pas parjure,
Si ce soir, je vous jure,
Que, pour vous, je l'eus faite à genoux,
Il en eut fallu bien d'autres,
Que quelques mauvais apôtres,
Que l'hiver ou la neige à mon cou,
Pour que je perde patience,
Et j'ai calmé ma violence,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

Les temps d'hiver et d'automne,
De nuit, de jour, et personne,
Vous n'étiez jamais au rendez-vous,
Et de vous, perdant courage,
Soudain, me prenait la rage,
Mon Dieu, que j'avais besoin de vous,
Que le Diable vous emporte,
D'autres m'ont ouvert leur porte,
Heureuse, je m'en allais loin de vous,
Oui, je vous fus infidèle,
Mais vous revenais quand même,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous,

J'ai pleuré mes larmes,
Mais qu'il me fut doux,
Oh, qu'il me fut doux,
Ce premier sourire de vous,
Et pour une larme,
Qui venait de vous,
J'ai pleuré d'amour,
Vous souvenez-vous ?

Ce fut, un soir, en septembre,
Vous étiez venus m'attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous ?
A vous regarder sourire,
A vous aimer, sans rien dire,
C'est là que j'ai compris, tout à coup,
J'avais fini mon voyage,
Et j'ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je suis venue pour vous dire,
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous...

Tistou 14/06/2005 @ 13:48:10
Le Miroir de Jean GUIDONI (Marie Nimier_Jean Rouault/Daniel Lavoie)
dans Trapèze

Les reflets dans les vitres
Ne sont pas toujours tendres
De peur qu'ils me détrompent
J'ai dressé mon miroir
A voir ce que j'avais envie de voir
A me dire sincèrement
Ce qu'il me plait d'entendre

Si je me présente devant
Lui en bas résille
Il se brouille un peu, prend
Son temps pour réfléchir
Son regard me glace
Je m'attends au pire
Et voilà qu'il m'embrasse
Comme embrassent les filles.

Qui c'est le plus beau
C'est toi mon beau
Qui c'est le plus grand
C'est toi mon grand
Qui c'est le plus fort
C'est toi mon trésor
Mon miroir n'est pas contrariant
Mon miroir se moque du temps.

Quand je rentre au matin
Il me fait une sale gueule
Il prend un teint vitreux
J'adopte un ton cassant
Je nous menace d'un
Malheur de sept ans
Trop bête on efface tout
D'un coup de chiffonnette.

Un jour il est possible
Que mon miroir s'arrête
S'arrête de refléter
Je lui rendrai sa liberté
Je passerai alors de l'autre côté
Un ange offrira
Mon miroir aux alouettes
Un ange offrira
Mon miroir aux alouettes.

Etrange chanson dans laquelle une atmosphère étouffante, angoissante, est parfaitement rendue.

Kilis 14/06/2005 @ 17:50:32
La Bohème - Charles Aznavour


Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie

Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout

Saint Jean-Baptiste 14/06/2005 @ 23:28:35
La Bohème - Charles Aznavour


Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie

Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout

Ah ! La bohème... Ah ! Charles Aznavour...
- On était jeune, on était fou...

Tistou 17/06/2005 @ 15:47:02
La petite Fée de Jean Louis MURAT (P.J. DE BERANGER/J.L.MURAT)
dans 1829

Enfants, il était une fois
Une fée appelée Urgande,
Grande à peine de quatre doigts,
Mais de bontévraiment bien grande.
De sa baguette un ou deux coups
Donnaient félicité parfaite.
Ah ! Bonne fée, enseignez nous
Où vous cachez votre baguette !

Dans une conque de saphir,
De huit papillons attelée,
Elle passait comme un zéphyr,
Et la terre était consolée.
Les raisins mûrissaient plus doux,
Chaque moisson était complète.
Ah ! Bonne fée, enseignez nous
Où vous cachez votre baguette !

C'était la marraine d'un roi
Dont elle créait les ministres ;
Braves gens, soumis à la loi,
Qui laissaient voir dans leurs registres.
Du bercail ils chassaient les loups
Sans abuser de la houlette.
Ah ! Bonne fée, enseignez nous
Où vous cachez votre baguette !

Les juges, sous ce roi puissant,
Etaient l'organe de la fée ;
Et par eux jamais l'innocent
Ne voyait sa plainte étouffée.
Jamais pour l'erreur à genoux
La clémence n'était muette.
Ah ! Bonne fée, enseignez nous
Où vous cachez votre baguette !

Pour que son filleul fût béni,
Elle avait touché sa couronne ;
Il voyait tout son peuple uni,
Prêt à mourir pour sa personne.
S'il venait des voisins jaloux,
On les forçait à la retraite.
Ah ! Bonne fée, enseignez nous
Où vous cachez votre baguette !

Dans un beau palais de cristal,
Hélas ! urgande est retirée.
En Amérique tout va mal ;
Au plus fort l'Asie est livrée.
Nous éprouvons un sort plus doux ;
Mais pourtant, si bien qu'on nous traite.
Ah ! Bonne fée, enseignez nous
Où vous cachez votre baguette !

Jean Louis MURAT a mis en musique 11 poèmes de DE BERANGER (19ème siècle) et leur a consacré un CD spécial : 1829. La petite Fée est musicalement peut être la plus sophistiquée. Quant au texte, on pourrait le dédier à nos 2 fées ? La Clo et la Carabine ?

Veneziano
avatar 17/06/2005 @ 16:15:45
Liane Foly
LAISSE PLEURER LES NUAGES
Paroles: Liane Foly, Philippe Viennet, musique: André Manoukian, 1993


Regarde la sphère elle tournera
Sans qu'on soit là
Dis toi ça et tu verras

Le grand manège, c'est fait pour ça
Pour que la neige fonde au soleil tu verras

Même quand les arbres n'ont plus de branches
Quand sous la tempête ils penchent
Ils restent forts ils restent droits

Laisse pleurer les nuages sur ton visage
Laisse le vent te caresser
Laisse passer les images passer l'orage
Laisse le temps tout emporter

Regarde moi et sourie moi
Bientôt crois moi, bientôt la roue tournera
C'est toi qui me consolerais
C'est toi qui me diras ne t'en fait pas
Car l'essentiel tu l'as au fond de toi

Même quand les arbres n'ont plus de branches
Quand sous la tempête ils penchent
Ils restent forts ils restent droits

Laisse pleurer les nuages sur ton visage
Laisse le vent te caresser
Laisse passer les images passer l'orage
Laisse le temps tout emporter

Laisse pleurer les nuages sur ton visage
Laisse le vent te caresser
Laisse passer les images passer l'orage
Laisse le temps tout emporter

Loupbleu 17/06/2005 @ 16:27:33
Bravo Julius pour ce très bon Renaud ;-)

Quand il veut, il fait écrit bien quand même. La preuve : j'en profite pour mettre une chanson (mythique) du même auteur; dont je ne me lasse pas.

Tatataaaa !

Quatorze Avril 77
Dans la banlieue où qui fait nuit
La petite route est déserte
Gérard Lambert rentre chez lui
Dans le lointain les mobylettes poussent des cris...
Ça y' est j'ai planté le décor
Créé l' climat de ma chanson
Ça sent la peur ça pue la mort
j'aime bien c' t' ambiance pas vous? ah bon...
Voici l'histoire proprement dite
voici l'intrigue de ma chanson
Gérard Lambert roule très vite
Le vent s'engouffre dans son blouson
Dans le lointain les bourgeois dorment comme des cons
Lorsque soudain survient le drame
Juste à la sortie d'un virage
Y a plus d'essence dans la bécane
Gérard Lambert est fou de rage!

T'aurais pas dû Gérard Lambert
Aller ce soir là à Rungis
T'aurais dû rester chez ta mère
Comme un bon fils

Il met sa mob sur la béquille
s'assied par terre et réfléchit:
Dans cette banlieue de bidonvilles
Y a pas un pompe ouverte la nuit!
Dans le lointain y a une sirène qui s'évanouit...
Qu'est ce que j' vais faire bordel de dieu?
J' vais quand même pas rentrer à pied!
Plus y s'angoisse moins ça va mieux
Quand soudain lui surgit une idée:
J' vais siphonner un litre ou deux
Dans l' réservoir de cette bagnole
Et pis après j'y crève les pneus
Comme ça gratuitement par plaisir
Faut bien que j' me défoule un peu
J' suis énervé...
Une fois son forfait accompli
Gérard Lambert va repartir
La mobylette veut rien savoir
C'est le bon Dieu qui l'a puni!

T'aurais pas dû Gérard Lambert
Aller ce soir là à Rungis
T'aurais dû rester chez ta mère
Comme un bon fils

Alors pendant une demi heure
Dans son moteur il tripatouille
Il est crevé il est en sueur
Il a du cambouis jusqu'aux coudes
Dans le lointain le jour se lève
Comme d'habitude
A c' moment là un mec arrive
Un p'tit loubard aux cheveux blonds
Et qui lui dit comme dans les livres:
" S'te plaît dessine moi un mouton
Une femme à poil ou un calibre
Un cran d'arrêt une mobylette
Tout c' que tu veux mon pote t'es libre
Mais dessine moi quequ' chose de chouette!
Dans le lointain y' s' passe plus rien
Du moins il me semble...

Alors d'un coup d' clé à molette
Bien placé entre les deux yeux
Gérard Lambert éclate la tête
Du Petit Prince de mes deux!
Faut pas gonfler Gérard Lambert
Quand y répare sa mobylette
C'est la morale de ma chanson
Moi j' la trouve chouette
Pas vous ? ah bon...

Julius 17/06/2005 @ 17:30:21
C'est vrai que quand t'as le blues ... un petit Renaud te redonne l'envie ! :-) l'envie de maltraiter du c... ! :-) non je retire, j'ai pas envie d'être maltraité !
Bon pour te suivre Loup Bleu voici l'autostoppeuse :

Elle s'emmerdait Place Saint-Michel, avec des cons,
elle descendait place de l'Horloge, en Avignon,
s'emmerder avec des vieux chnoques,
de vingt-cinq berges
qui r'viennent des Indes ou du Maroc
et qui s'gobergent,
assis sur des sacs de couchage
plutôt cradoques.
Sous leurs pavés, c'est p't'être la plage,
mais elle est moche !

Elle était un p'tit peu campeuse,
un p'tit peu auto-stoppeuse,
j'l'aurais préférée vicieuse, voire allumeuse !

J'l'ai prise en stop à la porte de Vanves, un soir de juin,
l'est montée dans ma Ford Mustang, avec son chien,
un dobermann complètement barge
qu'avait très faim,
qu'a mis des poils et pi d'la bave
plein mes coussins.
Elle a r'tiré ses charentaises,
bonjour l'odeur,
pour roupiller super à l'aise
pendant trois heures !

Elle était un p'tit peu campeuse,
un p'tit peu auto-stoppeuse,
j'l'aurais préférée vicieuse, voire allumeuse !

En s'reveillant l'avait la frite,
elle m'a parlé
d'un pote à elle qu'est journaliste
à V.S.D,
qu'écrit parfois dans Rock and Folk,
sous un faux nom,
pi qui s'rait pédé comme un phoque,
mais loin d'être con.
J'lui ai dit : boucle-là, tu m'emmerdes
avec tes salades,
pi tu m'enfumes avec ton herbe
ça m'rend malade !

Elle était un p'tit peu campeuse,
un p'tit peu auto-stoppeuse,
j'l'aurais préférée vicieuse, voire allumeuse !

On s'est arrêté pour bouffer
après Moulins,
et Jacques Borel nous a chanté
son p'tit refrain :
le plat pourri qui est le sien,
j'y ai pas touché,
tiens, c'est pas dur, même le clébard
a tout gerbé !
Ma stoppeuse s'est rempli l'tiroir
sans rien moufter,
elle était raide, comme par hasard,
j'ai tout casqué !

Elle était un p'tit peu campeuse,
un p'tit peu auto-stoppeuse,
j'l'aurais préférée vicieuse, voire allumeuse !

Quand j'lui ai proposé la botte,
sans trop y croire,
elle m'a dit : cause toujours, mon pote,
t'est qu'un ringard !
Alors, pour détendre l'atmosphère,
très glauque, très punk,
j'mets une cassette de Starshooter
dans mon Blaupunkt.

Ell' m'dit : j'préfère le rock'n-roll,
c'est plus l'éclate.
Je l'ai gerbé de ma bagnole
à grands coups d'lattes.

Elle était un p'tit peu campeuse,
un p'tit peu auto-stoppeuse,
j'l'aurais préférée vicieuse, voire allumeuse !

Elle s'est r'trouvé sur l'macadam
‘vec ses gamelles,
son sac à dos, son dobermann,
bien fait pour elle,
terminé pour moi les campeuses,
j'ai eu ma dose,
me parlez plus d'auto-stoppeuse
ça m'rend morose !
J'veux plus personne dans ma bagnole,
j'suis mieux tout seul,
j'conduis d'une main, d'l'autre j'picole
j'me fends la gueule !

Elle était un p'tit peu campeuse,
un p'tit peu auto-stoppeuse,
j'l'aurais préférée vicieuse, voire allumeuse !

Veneziano
avatar 17/06/2005 @ 18:08:23
Lucienne Boyer



Parlez-moi d'amour

Paroles: Jean Lenoir   1930
autres interprètes: Lina Margy, Dalida (1961), Mireille Mathieu, Juliette Gréco, Patrick Bruel (2002)



{Refrain:}
Parlez-moi d' amour
Redites-moi des choses tendres
Votre beau discours
Mon cœur n' est pas las de l' entendre
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces mots suprêmes
Je vous aime

Vous savez bien
Que dans le fond je n' en crois rien
Mais cependant je veux encore
Écouter ce mot que j' adore
Votre voix aux sons caressants
Qui le murmure en frémissant
Me berce de sa belle histoire
Et malgré moi je veux y croire

{Refrain}

Il est si doux
Mon cher trésor, d' être un peu fou
La vie est parfois trop amère
Si l' on ne croit pas aux chimères
Le chagrin est vite apaisé
Et se console d' un baiser
Du cœur on guérit la blessure
Par un serment qui le rassure




Laura Pausini
 
La solitudine

Marco se n'è andato e non ritorno più
Il treno delle 7:30 senza lui
E un cuore di metallo senza l'anima
Nel freddo del mattino grigio di città.

A scuola il banco è vuoto Marco è dentro me
E dolce il suo respiro fra i pensieri miei
Distanze enormi sembrano dividerci
Ma il cuore batte forte dentro me

Chissà se tu mi penserai,
Se con i tuoi non parli mai
Se ti nascondi come me,
Sfuggi gli sguardi te ne stai
Rinchiuso in camera non vuoi
Mangiare, stringi forte a te
Il cuscino piangi non lo sai
Quant'altro male ti farà
La solitudine.

Marco, nel mio diario ho una fotografia,
Hai gli occhi di bambino un poco timido
La stringo forte al cuore sento che ci sei
Fra i compiti di inglese e matematica.

Tuo padre e i suoi consigli, che monotonia
Lui con il suo lavoro ti ha portato via.
Di certo il suo parere non l'ha chiesto mai,
Ha detto: "un giorno tu mi capirai".

Chissà se tu mi penserai,
Se con gli amici parlerai
Per non soffrire più per me,
Ma non è facile, lo sai.

A scuola non ne posso più
E i pomeriggi senza te
Studiare è inutile, tutte le idee
Si affollano su te.
Non è possibile di videre
La vita di noi due,
Ti prego, aspettami, amore mio,
Ma illuderti non so.

La solitudine fra noi,
Questo silenzio dentro me
E l'inquietudine di vivere
La vita senza te

Ti prego, aspettami! Perchè..
Non posso stare senza te
Non è possibile di videre
La storia di noi due...

La solitudine fra noi,
Questo silenzio dentro me
E l'inquietudine di vivere
La vita senza te

Ti prego, aspettami! Perchè..
Non posso stare senza te
Non è possibile di videre
La storia di noi due...

Veneziano
avatar 18/06/2005 @ 17:12:49
Allez, c'est le week-end, voici quelques chansons rigolotes :

Karen Cheryl - Les nouveaux romantiques











Année :
1981

Compositeur :
Ghinazzi - Pace - Farina / Didier Barbelivien - H. Petrucci

Label :
Ibach

Paroles :
Il a l'émotion de notre génération
Il a des chansons et le courage de Danton
Pour lui je peux faire l'Atlantique en solitaire
Sa vie est la mienne et c'est pour ça que je l'aime
On est en romance, coeur contre coeur, bien branché
On est en fréquence sur la ligne de nos idées
On est en instance de vouloir tout partager
Aucun théorème et c'est pour ça que l'on s'aime
On s'écrit téléphonique
Nous les nouveaux romantiques
Actuels et nostalgiques
Etonnemment romantiques
Dans les boîtes à musique
Les Roméo s'abandonnent
C'est triste Vérone
J'aime l'amour que tu me donnes
Boul'vard périphérique
Sur nos motos héroïques
Symphonie mécanique
Nous les nouveaux romantiques
C'est un look, un physique
Que Roméo me pardonne
C'est fini Vérone
Laisse tomber y'a plus personne

La dolce vita, c'est se retrouver chez nous
La romantica, c'est avec toi jusqu'au bout
La passionatta, c'est les aveux les plus doux
Aucun théorème et c'est pour ça que l'on s'aime

On s'écrit téléphonique
Nous les nouveaux romantiques
Actuel et nostalgie
Etonnamment romantique
Dans les boites à musique
Les Roméos s'abandonnent
C'est triste Vérone
J'aime l'amour que tu me donnes
Boul'vard périphérique
Sur nos motos héroïques
Symphonie mécanique
Nous les nouveaux romantiques
C'est un look un physique
Que Roméo me pardonne
C'est fini Vérone
Laisse tomber y'a plus personne

Marie Laforêt - Les vendanges de l'amour











Année :
1963

Compositeur :
Danyel Gérard - Michel Jourdan

Label :
Festival

Paroles :
Nous les referons ensemble
Nous les referons ensemble
Demain les vendanges de l'amour
Car la vie toujours rassemble
Oui la vie toujours rassemble,
Malgré tout, ceux qui se quittent un jour
Et le soleil du bel âge
Brillera après l'orage
Un beau matin pour sécher nos pleurs
Et ta main comme une chaîne
Viendra se fondre à la mienne
Enfin pour le pire et le meilleur

Nous les referons ensemble
Nous les referons ensemble
Demain les vendanges de l'amour
Car je sais que tu ressembles
Oui je sais que tu ressembles
Comme deux gouttes d'eau à l'amour
Ma comparaison peut-être
Sur tes lèvres fera naître
Un sourire en guise de discours
Mais pourtant j'en suis certaine
Ce soir autant que je t'aime
Oui ce soir tu ressembles à l'amour

Nous les referons ensemble
Nous les referons ensemble
Demain les vendanges de l'amour
Car la vie toujours rassemble
Oui la vie toujours rassemble,
Malgré tout, ceux qui se quittent un jour
Et le soleil du bel âge
Brillera après l'orage
Un beau matin pour sécher nos pleurs
Et ta main comme une chaîne
Viendra se fondre à la mienne
Enfin pour le pire et le meilleur

Année :
1986

Compositeur :
Benjamin Minimum, Arnold Turboust

Label :
Philips

Paroles :
Adélaïde vous êtes belle
Mes yeux sont fixés sur la mouche
Adélaïde qui m'ensorcelle
Mouche si près de la bouche
De temps en temps je vous observe
Quand votre singe vous promenez
Votre mouchoir je désespère
Un jour de voir tomber

{Zabou:}
Cher ami vous n'y pensez pas
Tout ce que vous me dites là
Je n'y crois, je n'y crois, je n'y crois pas
Si vous vouliez seulement m'écouter
Si vous poussiez jusqu'à me regarder
Tout ce que je ferais pour vous Adélaïde

Ces jours derniers j'ai cru remarquer
Vos yeux sur moi parfois se posent
Et d'espérer je n'puis m'empêcher
De parler ou pas je l'ose ?
Mademoiselle Adélaïde
De vous épris oui je le suis
Je voudrais vous servir de guide
Tout au long de ma vie

{Zabou:}
Cher ami vous vous méprenez
Vous allez m'indisposer
Vous allez, vous allez, m'agacer
Accepteriez-vous de danser
Avec moi ce soir
Quelques menuets

{Zabou:}
Vous feriez mieux de me laisser
Vous allez finir par me lasser
Vous m'agacez, m'indisposez
Jeune freluquet !
Si vous aviez seulement pu m'écouter
Si j'avais pu de vous me faire aimer
Tout ce que j'aurais fait pour vous Adélaïde
... ... ... ...
Mademoiselle Adélaïde (2x)

Karen Cheryl - À l'envers à l'endroit











Année :
1987

Compositeur :
Françoise Castellani - Jean-Claude Chachaty

Label :
Polydor

Paroles :
Sur ta peau
À l'encre de Chine
De l'index je
Te dessine

Un poisson-chat dans son bocal
Et le nombre [?] en six lettres capitales
Toutes les fois
Où tu pars sans moi
Comme ça, de sang-froid
Froid sans toi
Moi dans mon émoi
Seule, abandonnée
Faut pas me laisser

Refrain:
À l'envers, à l'endroit
Envers et contre toi
Quand j'suis seule avec moi (toi?)
Tout (tu?) me parles de toi

À l'envers, à l'endroit
Tout de moi, tout à toi
Je dois rêver si fort
Que je te rêve encore

N'importe où
Où que tu sois, jaloux
N'importe où
Quand la nuit s'endort
Je te rêve encore

Dans tes yeux
Noirs et perles, je
Fonds comme un glaçon dans l'eau
C'en est trop
Sans issue
L'amour absolu
Envers et tout contre toi
T'es à moi
Toutes les fois
Où tu pars sans moi
Comme ça de sang froid
Froid sans toi
Moi dans mon émoi
Seule, abandonnée
Faut pas me laisser

Refrain

À l'envers, à l'endroit
Tout de moi, tout à toi
Je dois rêver si fort
Que je te rêve encore

N'importe où
Où que tu sois, jaloux
N'importe où
Quand la nuit s'endort
Je te rêve encore
Quand la nuit s'endort
Je te rêve encore

À l'envers, à l'endroit
Envers et contre toi
Quand j'suis seule avec toi
Tu me parles de toi

À l'envers, à l'endroit
Tout de moi, tout à toi
Je dois rêver si fort
Que je te rêve encore

À l'envers, à l'endroit
Envers et contre toi
Quand j'suis seule avec toi
Tu me parles de toi

À l'envers, à l'endroit
Tout de moi, tout à toi
Je dois rêver si fort
Que je te rêve encore

Giny 18/06/2005 @ 18:12:09
Sarah McLachlan, Prayer of saint-Francis

Lord make me an instrument of your peace,
Where there is hatred let me sow love.
Where there is injury, pardon.
Where there is doubt, faith.
Where there is despair, hope.
Where there is darkness, light.
And where there is sadness, joy.

O divine master grant that I may
not so much seek to be consoled as to console;
to be understood as to understand;
To be loved as to love
For it is in giving that we receive-
it is in pardoning that we are pardoned.
And it's in dying that we are born to eternal life.
Amen

Tistou 19/06/2005 @ 17:50:43
Finir pêcheur de Gérard MANSET

Un jour, finir pêcheur
Parce que ça grandit l'homme.
Heureux comme ça,
Pas gagner plus d'argent.
Le matin, me lever,
Pas connu, pas guetté,
Parce que ça fait mal,
Ça fait mal a l'homme,
La célébrité.
Finir dans l'eau salée,
Juste savoir compter,
Vider le sablier
Et puis tout oublier
Parce que ça grandit l'homme,
De vivre sans parler,
Vivre sans paroles
Et d'apprendre à se taire,
Regarder sans voir
Les enfants qui dansent
Au bord du miroir.
Mais c'est toujours trop loin,
Toujours dans le noir,
Inaccessible,
Pareil au cœur de la cible.
Un jour, finir pêcheur,
Que personne s'en souvienne,
L'écrive ou le dise,
Vider sa valise
Et brûler les journaux,
Les tapis, les photos,
Sans rien vouloir apprendre
Pour que les enfants sachent
Qu'on va quelque part
Quand on oublie tout,
Qu'on oublie les coups,
Qu'on déplie, qu'on secoue,
Que la folie s'attrape,
Qu'on déchire la nappe,
Maladie tout à coup
Que tu portes à ton cou
Comme un collier de fleurs,
De larmes et de couleurs.
Un jour, finir pêcheur,
Mollusque divin,
Peau de parchemin.
Mais c'est toujours trop loin,
A portée de la main,
Inaccessible,
Pareil au cœur de la cible.
Un jour, finir pêcheur,
Tuer le mal de l'homme,
Se libérer de tout,
Prendre dans la mer
Les coraux, les vipères,
Et tout ça dans la main,
Sans lumière et sans gaz
Et sans barbe qu'on rase,
Un jour, finir pêcheur,
Avaler le compteur,
Regarder sans voir
Le calendrier
Qui tombe en poussière.
Qu'elle est loin, la terre.Qu'elle est loin, la terre.
Le calendrier
Qui tombe en poussière.
Qu'elle est loin, la terre.
Qu'elle est loin, la terre

Eternel MANSET. Pas récente celle là mais la réécouter reste un plaisir. A part.

Veneziano
avatar 23/06/2005 @ 20:12:44
Je dédie cette chanson à Rachel :

France Gall



Amor tambien



 



Y a des jours fragiles
Des soirées difficiles
Le monde est égoïste
Y a des journées tristes
Mais y a des matins fous
Où tout change tout d'un coup
Où la tête comprend tout
Le cœur se remet debout

Tout l'monde chante
Tout l'monde a de la peine
La vie n'est jamais la même
Amor también
Tout l'monde aime
Tout l'monde a de la haine
La vie n'est jamais la même
Amor también

Les jours de plaisir
On sourit on pardonne
Les jours de misère
On n'est plus personne
Ainsi passent nos rêves
Et changent avec le temps
Comme dans Cervantes
Des moulins à vent

Tout l'monde chante
Tout l'monde a de la peine
La vie n'est jamais la même
Amor también
Tout l'monde aime
Tout l'monde a de la haine
La vie n'est jamais la même
Amor también

Tout l'monde chante
Tout l'monde a de la peine
La vie n'est jamais la même
Amor también
Amor también

Rachel 23/06/2005 @ 20:49:07
Je dédie cette chanson à Rachel :

France Gall

Amor tambien



arrete, je vais rougir... se voir dedier une chanson, meme ringarde, ca fait tjs de l'effet :-D

Bon allez, j'avoue : y'a des chansons de france gall que j'aime assez...moi aussi j'ai un petit côté ringue :-)

Veneziano
avatar 23/06/2005 @ 21:30:03
Il n'y a pas de quoi rougir : on est là pour se cultiver, mais aussi pour rire. Voici une chanson de Claude François, elle même reprise d'un standard américain, et une adaptation plus récente par Jimmy Cliff.

Claude François



Toi et le soleil



 



Nous n'aurons plus jamais un jour de pluie
Tous les nuages se sont dissipés
Il faut me croire, encore, quand je te dis

Je ne vois plus que toi (toi), toi (toi) et le soleil
Je ne vois plus que toi (toi), toi (toi) et le soleil

Nous avons passé le temps des yeux rougir
Et tout le mal nous l'avons oublié
Un arc-en-ciel a remplacé la nuit

Je ne vois plus que toi (toi), toi (toi) et le soleil

Hier encore dans mon coeur j'avais froid
Hier encore, je vivais sans toi...

Nous n'aurons plus jamais un seul jour de pluie
Oui, tous les nuages se sont dissipés
Il faut me croire encore quand je te dis

Je ne vois plus que toi (toi), toi (toi) et le soleil
Je ne vois plus que toi (toi), toi (toi) et le soleil
Je ne vois plus que toi (toi), toi (toi) et le soleil
Oui je ne vois plus que toi (toi), toi (toi) et le soleil
Je ne vois plus que toi (toi), toi (toi) et le soleil
Vois plus que toi (toi), toi (toi) et le soleil...



Jimmy Cliff



I can see clearly now



 



I can see clearly now the rain is gone.
I can see all obstacles in my way.
Gone are the dark clouds that had me blind.
It's gonna be a bright (bright)
bright (bright) sunshinin' day.
It's gonna be a bright (bright)
bright (bright) sunshinin' day.

Oh yes, I can make it now the pain is gone.
All of the bad feelings have disappeared.
Here is the rainbow I've been praying for.
It's gonna be a bright (bright)
bright (bright) sunshinin' day.

(ooh...) Look all around, there's nothing but blue skies.
Look straight ahead, there's nothing but blue skies.

I can see clearly now the rain is gone.
I can see all obstacles in my way.
Here's the rainbow I've been praying for.
It's gonna be a bright (bright)
bright (bright) sunshinin' day.
It's gonna be a bright (bright)
bright (bright) sunshinin' day.
Real, real, real, real bright (bright) bright (bright)
sunshinin' day.
Yeah, hey, it's gonna be a bright (bright) bright (bright)
sunshinin' day.

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