Les Bonnes résolutions, sur l'album de la Grande Sophie qui a été un de mes coups de coeur de 2006
Les bonnes résolutions
M'envahissent la tête
Chaque année j'ai l'intention
D'atteindre la perfection
De frôler tous les sommets
Les bonnes résolutions
J'en remplis des brouettes
Et c'est la compétition
Les plus grandes décisions
Etalées sur des cahiers
Quand vient le mois de Janvier je nage
Même au mois de Février je nage
Et d'année en année je n'ai fais que passer
A côté de mes promesses
Quand arrive l'été j'enrage
Je n'ai fait que brasser dommage
Brasser de l'air jusqu'au prochain hiver
D'autres résolutions
Je suis une idéaliste
Alors je fais des listes
Que je n'applique jamais
Je supplie ma volonté
Froide comme un glaçon
Elles sont si diverses
Et tombent en averses
Comme des révolutions
Les bonnes résolutions
Tranquillisent mon esprit
J'arrête de fumer
Je vais travailler
Un peu plus encore
Cette année je fais du sport
Je m'organise et j'économise
Je fais des efforts et encore des efforts
Je vais tout ranger
Je vais essayer
De prendre du bon temps et cette fois au bon moment
Je m'améliore je prends soin de mon corps
Je positive j'ai des initiatives
Quand vient le mois de Janvier je nage
Même au mois de Février je nage
Et d'année en année je n'ai fais que passer
A côté de mes promesses
Quand arrive l'été j'enrage
Je n'ai fait que brasser dommage
Brasser de l'air jusqu'au prochain hiver
D'autres résolutions
Les bonnes résolutions
M'envahissent la tête
Chaque année j'ai l'intention
D'atteindre la perfection
De frôler tous les sommets
Les bonnes résolutions
J'en remplis des brouettes
Et c'est la compétition
Les plus grandes décisions
Etalées sur des cahiers
Quand vient le mois de Janvier je nage
Même au mois de Février je nage
Et d'année en année je n'ai fais que passer
A côté de mes promesses
Quand arrive l'été j'enrage
Je n'ai fait que brasser dommage
Brasser de l'air jusqu'au prochain hiver
D'autres résolutions
Je suis une idéaliste
Alors je fais des listes
Que je n'applique jamais
Je supplie ma volonté
Froide comme un glaçon
Elles sont si diverses
Et tombent en averses
Comme des révolutions
Les bonnes résolutions
Tranquillisent mon esprit
J'arrête de fumer
Je vais travailler
Un peu plus encore
Cette année je fais du sport
Je m'organise et j'économise
Je fais des efforts et encore des efforts
Je vais tout ranger
Je vais essayer
De prendre du bon temps et cette fois au bon moment
Je m'améliore je prends soin de mon corps
Je positive j'ai des initiatives
Quand vient le mois de Janvier je nage
Même au mois de Février je nage
Et d'année en année je n'ai fais que passer
A côté de mes promesses
Quand arrive l'été j'enrage
Je n'ai fait que brasser dommage
Brasser de l'air jusqu'au prochain hiver
D'autres résolutions
La facture d'électricité de Miossec
dans "L'étreinte"
j’ai pris peur de tes baisers comme on prend peur des araignées je ne savais plus où me planquer le fond du trou l’envie de gerber je n’ai toujours pas payé la facture d’électricité
qu’est ce qui a bien pu nous arriver nous ne sommes plus les mêmes depuis samedi dernier tu sais je l’avais pourtant rangée avec l’échographie du bébé ne me secoue surtout pas car je suis plein de larmes j’ai perdu la force de prendre les armes j’ai perdu la foi j’ai perdu mon âme qu’est-ce qui a bien pu se passer depuis que je me suis fait licencier je perds la tête dans mes pensées j’en oublie même de te toucher ne me secoue surtout pas car je suis plein de larmes je n’ai plus l’écorce j’ai perdu mon âme j’ai perdu la foi j’ai perdu le charme ne me secoue surtout pas car je suis plein de larmes j’ai perdu la force de prendre les armes j’ai perdu la foi j’ai perdu mon âme j’en arrive même à t’oublier parfois Clara j’en arrive même à te trahir parfois Clara j’en arrive même à te maudire parfois Clara j’en arrive même à te trahir parfois Clara.
Pas simple l'ami Miossec, s'il fallait le démontrer ... Mais en même temps qu'est-ce qui est simple dans la vraie vie ?
dans "L'étreinte"
j’ai pris peur de tes baisers comme on prend peur des araignées je ne savais plus où me planquer le fond du trou l’envie de gerber je n’ai toujours pas payé la facture d’électricité
qu’est ce qui a bien pu nous arriver nous ne sommes plus les mêmes depuis samedi dernier tu sais je l’avais pourtant rangée avec l’échographie du bébé ne me secoue surtout pas car je suis plein de larmes j’ai perdu la force de prendre les armes j’ai perdu la foi j’ai perdu mon âme qu’est-ce qui a bien pu se passer depuis que je me suis fait licencier je perds la tête dans mes pensées j’en oublie même de te toucher ne me secoue surtout pas car je suis plein de larmes je n’ai plus l’écorce j’ai perdu mon âme j’ai perdu la foi j’ai perdu le charme ne me secoue surtout pas car je suis plein de larmes j’ai perdu la force de prendre les armes j’ai perdu la foi j’ai perdu mon âme j’en arrive même à t’oublier parfois Clara j’en arrive même à te trahir parfois Clara j’en arrive même à te maudire parfois Clara j’en arrive même à te trahir parfois Clara.
Pas simple l'ami Miossec, s'il fallait le démontrer ... Mais en même temps qu'est-ce qui est simple dans la vraie vie ?
Il pleut des cordes de Eiffel
dans "Le quart d'heure des ahuris"
Il pleut des cordes, c'est à se pendre
C'est à se tordre et à tout rendre
Aux ingénues qui l'air hagard
Prêtent leurs culs aux balançoires
Que font tanguer un court instant
Au gré des vents et des courants
Les vieux cromornes et leurs malaises
Regagnent leur place au Père Lachaise
J'entends des voix, des voies publiques
Dans les aléas de la jacte
A l'Est, à l'Ouest, du Nord au Sud
Des voix de gosses qui se dénudent
Façon Empire State Building
Et ça taquine pour qu'elles se taillent
Et qu'elles tapinent ailleurs qu'ici
Rue Saint Denis où, armes à gauche
Bonne conscience, très adroites
Leurs éminences, trouveraient souhaitable
Que l'on y taille moins de pipes
Et qu'on y taille plus de fripes
Façon Baggy
Siège éjectable pour le bois de Vincennes
Y'a des petites fleurs que l'on rackette
Et que l'on jette façon serviette
Mais je n'sais plus c'que j'dis
D'ailleurs je n'ai rien dit
Je suis un arbre,
Je suis un arbre
Il pleut des cordes, c'est à se pendre
C'est à se tordre et à tout rendre
Aux ingénues qui l'air hagard
Prêtent leurs culs aux balançoires
Oui, j'irai avec toi mon adorée
Voir "Kirikou et la sorcière"
"Le Roi et l'Oiseau", où Prévert
Joliment sévère, parle de ces recoins
Où l'on peut encore dire
"Je t'aime, un peu, pas du tout,
A la fo..."
Et à la serpe que tient dans sa main
Le druide pour me tailler le houx
N'oublie pas :
Je suis un arbre,
Je suis un arbre
Il pleut des cordes, Il pleut des cordes
Il pleut des cordes,
Aux ingénues qui l'air hagard...
Prêtent leurs culs aux balançoires...
Kirikou et la sorcière
Eiffel c'est sur CD une touche particulière, un son électrisant et des textes qui décoiffent ... Mais sur scène, le charisme et la pêche de Romain Humeau, le leader guitariste-chanteur, est tout simplement euphorisant. Son énergie à découper les rythmes à la guitare à belle vitesse n'a d'égal que la sérénité d'Estelle, sa femme, à la guitare tout en contrepoint-contrechant, qui entrelace les solis qui font la griffe d'Eiffel.
Vous rajoutez un bassiste et un batteur bien brillants et ça fait un sacré déménagement sur scène.
Eiffel sort son nouveau CD le 15 Janvier. Ils nous en ont donné une idée sur scène à Chambéry il y a quelques semaines où j'ai eu le bonheur de les voir. Ils repassent à Annecy début mars, j'attends avec impatience.
Ca me fait le même effet qu'un séjour à New York ; l'impression d'en ressortir survitaminé !
Si Eiffel passe à proximité, ne boudez pas ...
dans "Le quart d'heure des ahuris"
Il pleut des cordes, c'est à se pendre
C'est à se tordre et à tout rendre
Aux ingénues qui l'air hagard
Prêtent leurs culs aux balançoires
Que font tanguer un court instant
Au gré des vents et des courants
Les vieux cromornes et leurs malaises
Regagnent leur place au Père Lachaise
J'entends des voix, des voies publiques
Dans les aléas de la jacte
A l'Est, à l'Ouest, du Nord au Sud
Des voix de gosses qui se dénudent
Façon Empire State Building
Et ça taquine pour qu'elles se taillent
Et qu'elles tapinent ailleurs qu'ici
Rue Saint Denis où, armes à gauche
Bonne conscience, très adroites
Leurs éminences, trouveraient souhaitable
Que l'on y taille moins de pipes
Et qu'on y taille plus de fripes
Façon Baggy
Siège éjectable pour le bois de Vincennes
Y'a des petites fleurs que l'on rackette
Et que l'on jette façon serviette
Mais je n'sais plus c'que j'dis
D'ailleurs je n'ai rien dit
Je suis un arbre,
Je suis un arbre
Il pleut des cordes, c'est à se pendre
C'est à se tordre et à tout rendre
Aux ingénues qui l'air hagard
Prêtent leurs culs aux balançoires
Oui, j'irai avec toi mon adorée
Voir "Kirikou et la sorcière"
"Le Roi et l'Oiseau", où Prévert
Joliment sévère, parle de ces recoins
Où l'on peut encore dire
"Je t'aime, un peu, pas du tout,
A la fo..."
Et à la serpe que tient dans sa main
Le druide pour me tailler le houx
N'oublie pas :
Je suis un arbre,
Je suis un arbre
Il pleut des cordes, Il pleut des cordes
Il pleut des cordes,
Aux ingénues qui l'air hagard...
Prêtent leurs culs aux balançoires...
Kirikou et la sorcière
Eiffel c'est sur CD une touche particulière, un son électrisant et des textes qui décoiffent ... Mais sur scène, le charisme et la pêche de Romain Humeau, le leader guitariste-chanteur, est tout simplement euphorisant. Son énergie à découper les rythmes à la guitare à belle vitesse n'a d'égal que la sérénité d'Estelle, sa femme, à la guitare tout en contrepoint-contrechant, qui entrelace les solis qui font la griffe d'Eiffel.
Vous rajoutez un bassiste et un batteur bien brillants et ça fait un sacré déménagement sur scène.
Eiffel sort son nouveau CD le 15 Janvier. Ils nous en ont donné une idée sur scène à Chambéry il y a quelques semaines où j'ai eu le bonheur de les voir. Ils repassent à Annecy début mars, j'attends avec impatience.
Ca me fait le même effet qu'un séjour à New York ; l'impression d'en ressortir survitaminé !
Si Eiffel passe à proximité, ne boudez pas ...
Les yeux fermés de Eiffel
dans "Le 1/4 d'heure des ahuris
Un arrière gout de nulle part
Avec vue sur le vide
Dans l'iris d'un aveugle
La fuite des profils
S'obstiner à rester, s'accrocher
S'accrocher à rien
Mais au moins ça on connait
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Peut-être dans ta tête
Resterai-je un peu
Et pour la deuxième fois
Mourir à petit feu
En flamme incandescente
De ce monde incensé
Et mon empire des sens, alors moi.
Qu'est ce que j'en fais ?
J'étais venu pour la poser
La question surannée
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Qu'est ce que vous croyez ?
Et ça veut dire quoi
Toutes ces bouches bées ?
Peut-être dans leur crâne
Insisterai-je un peu ?
La dernière allumette
S'enflammerait avec eux
A la vitesse indécente
De ce monde irrévérencieux
Je la tire ma révérence
Et vous laisse le soin de faire
J'étais venu pour remuer
La question dans la plaie
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Moi je n'irai
Que si l'on y va
Comme on va, comme on va au baiser
Les yeux fermés, bouche à bouche bées
Les yeux fermés, bouche à bouche bées ...
Allez, je parviendrai bien à vous convaincre qu'Eiffel ça n'est pas de la daube ! Vaut mieux avoir la sensibilité "rock" quand même !
dans "Le 1/4 d'heure des ahuris
Un arrière gout de nulle part
Avec vue sur le vide
Dans l'iris d'un aveugle
La fuite des profils
S'obstiner à rester, s'accrocher
S'accrocher à rien
Mais au moins ça on connait
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Peut-être dans ta tête
Resterai-je un peu
Et pour la deuxième fois
Mourir à petit feu
En flamme incandescente
De ce monde incensé
Et mon empire des sens, alors moi.
Qu'est ce que j'en fais ?
J'étais venu pour la poser
La question surannée
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Qu'est ce que vous croyez ?
Et ça veut dire quoi
Toutes ces bouches bées ?
Peut-être dans leur crâne
Insisterai-je un peu ?
La dernière allumette
S'enflammerait avec eux
A la vitesse indécente
De ce monde irrévérencieux
Je la tire ma révérence
Et vous laisse le soin de faire
J'étais venu pour remuer
La question dans la plaie
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Où va-t-on quand on a les yeux fermés ?
Moi je n'irai
Que si l'on y va
Comme on va, comme on va au baiser
Les yeux fermés, bouche à bouche bées
Les yeux fermés, bouche à bouche bées ...
Allez, je parviendrai bien à vous convaincre qu'Eiffel ça n'est pas de la daube ! Vaut mieux avoir la sensibilité "rock" quand même !
J'ai vu qu'il y avait une "Stoupid_giirl ", en son honneur :
Stupid girl de Neil Young
Dans « Zuma »
You're just a stupid girl
You really got a lot to learn
Start living again
Forget about remembering
You're such a stupid girl.
You're such a beautiful fish
Floppin' on the summer sand
Lookin' for the wave you missed
When another one is close at hand
You're such a stupid girl.
You're such a stupid girl.
I saw you in Mercedes Benz
Practicing self-defense
You got it pretty good I guess
I couldn't see your eyes
You're really stupid, girl.
You're such a stupid girl.
Une chanson qui me parait plutôt énigmatique mais ô combien belle sur ce Zuma où l'on trouve aussi le magnifique "Cortez the killer".
Stupid girl de Neil Young
Dans « Zuma »
You're just a stupid girl
You really got a lot to learn
Start living again
Forget about remembering
You're such a stupid girl.
You're such a beautiful fish
Floppin' on the summer sand
Lookin' for the wave you missed
When another one is close at hand
You're such a stupid girl.
You're such a stupid girl.
I saw you in Mercedes Benz
Practicing self-defense
You got it pretty good I guess
I couldn't see your eyes
You're really stupid, girl.
You're such a stupid girl.
Une chanson qui me parait plutôt énigmatique mais ô combien belle sur ce Zuma où l'on trouve aussi le magnifique "Cortez the killer".
Camille
Ta douleur
Lève toi c'est décidé
Laisse-moi te remplacer
Je vais prendre ta douleur
Doucement sans faire de bruit
Comme on réveille la pluie
Je vais prendre ta douleur
Elle lutte elle se débat
Mais ne résistera pas
Je vais bloquer l'ascenseur...
Saboter l'interrupteur
Mais c'est qui cette incrustée
Cet orage avant l'été
Sale chipie de petite soeur ?
Je vais tout lui confisquer
Ses fléchettes et son sifflet
Je vais lui donner la fessée...
La virer de la récrée
Mais c'est qui cette héritière
Qui se baigne qui se terre
Dans l'eau tiède de tes reins ?
Je vais la priver de dessert
Lui faire mordre la poussière
De tous ceux qui n'ont plus rien...
De tous ceux qui n'ont plus faim
Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je pense !
Qu'est-ce qu´elle veut cette conasse
Le beurre ou l'argent du beurre
Que tu vives ou que tu meurs ?
Faut qu'elle crève de bonheur
Ou qu'elle change de godasses
Faut qu'elle croule sous les fleurs
Change de couleur...
Je vais jouer au docteur
Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je chante !
Ta douleur
Lève toi c'est décidé
Laisse-moi te remplacer
Je vais prendre ta douleur
Doucement sans faire de bruit
Comme on réveille la pluie
Je vais prendre ta douleur
Elle lutte elle se débat
Mais ne résistera pas
Je vais bloquer l'ascenseur...
Saboter l'interrupteur
Mais c'est qui cette incrustée
Cet orage avant l'été
Sale chipie de petite soeur ?
Je vais tout lui confisquer
Ses fléchettes et son sifflet
Je vais lui donner la fessée...
La virer de la récrée
Mais c'est qui cette héritière
Qui se baigne qui se terre
Dans l'eau tiède de tes reins ?
Je vais la priver de dessert
Lui faire mordre la poussière
De tous ceux qui n'ont plus rien...
De tous ceux qui n'ont plus faim
Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je pense !
Qu'est-ce qu´elle veut cette conasse
Le beurre ou l'argent du beurre
Que tu vives ou que tu meurs ?
Faut qu'elle crève de bonheur
Ou qu'elle change de godasses
Faut qu'elle croule sous les fleurs
Change de couleur...
Je vais jouer au docteur
Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je chante !
Michel Fugain
2000 ans et un jour
Paroles: Claude Lemesle. Musique: Michel Fugain
2000 ans et un jour,
On fait le bilan, il est lourd.
Sans perdre de temps, ça repart pour un tour.
Faut pas se miner, s'faire de bile
Car, pour les années, paraît-il,
Ce sont toujours les premières deux mille les plus difficiles.
2000 ans et deux jours,
On rase les cons et les tours/
On voit mieux les gens, les couleurs, les contours.
On passe du venin au velours
Et on rend la main à l'amour
Et on voit que c'est bon, que c'est beau et on est plutôt pour.
C'est peut-être la dernière chance,
On n'a plus le droit de se planter.
2000 ans et trois jours,
On chasse le smog et, bonjour,
Il y a de nouveau du soleil dans la cour.
On met de l'ozone tout autour
Et puis après, on fait l'amour
Et ça va de mieux en mieux et on est de plus en plus pour.
2000 ans, quatre jours,
Fini Marignan, Pearl Harbour.
On jette les flingues et le fric n'a plus cours.
On a fait la peau aux tambours.
L'humeur de l'humain, c'est l'humour
Et n'importe quand, n'importe où, n'importe qui fait l'amour.
C'est peut-être la dernière chance,
On n'a plus le droit de se planter.
2000 ans et cinq jours,
Y a tant de boulot à la bourre
Qu'il y en aura bien pour tout l'monde, pour toujours
Mais, du sixième au septième jour,
On baille et on bulle, on savoure
Ce monde nouveau, pourvu qu'il dure un peu plus de huit jours.
2000 ans et un jour
Paroles: Claude Lemesle. Musique: Michel Fugain
2000 ans et un jour,
On fait le bilan, il est lourd.
Sans perdre de temps, ça repart pour un tour.
Faut pas se miner, s'faire de bile
Car, pour les années, paraît-il,
Ce sont toujours les premières deux mille les plus difficiles.
2000 ans et deux jours,
On rase les cons et les tours/
On voit mieux les gens, les couleurs, les contours.
On passe du venin au velours
Et on rend la main à l'amour
Et on voit que c'est bon, que c'est beau et on est plutôt pour.
C'est peut-être la dernière chance,
On n'a plus le droit de se planter.
2000 ans et trois jours,
On chasse le smog et, bonjour,
Il y a de nouveau du soleil dans la cour.
On met de l'ozone tout autour
Et puis après, on fait l'amour
Et ça va de mieux en mieux et on est de plus en plus pour.
2000 ans, quatre jours,
Fini Marignan, Pearl Harbour.
On jette les flingues et le fric n'a plus cours.
On a fait la peau aux tambours.
L'humeur de l'humain, c'est l'humour
Et n'importe quand, n'importe où, n'importe qui fait l'amour.
C'est peut-être la dernière chance,
On n'a plus le droit de se planter.
2000 ans et cinq jours,
Y a tant de boulot à la bourre
Qu'il y en aura bien pour tout l'monde, pour toujours
Mais, du sixième au septième jour,
On baille et on bulle, on savoure
Ce monde nouveau, pourvu qu'il dure un peu plus de huit jours.
Michel Fugain
Je n'aurai pas le temps
Musique: Michel Fugain
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
De visiter
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
De tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs
Et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court
C'est bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps...
Je n'aurai pas le temps
Musique: Michel Fugain
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
De visiter
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
De tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs
Et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court
C'est bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps...
Camille
Ta douleur
Lève toi c'est décidé
Laisse-moi te remplacer
Je vais prendre ta douleur
Doucement sans faire de bruit
Comme on réveille la pluie
Je vais prendre ta douleur
Elle lutte elle se débat
Mais ne résistera pas
Je vais bloquer l'ascenseur...
Saboter l'interrupteur
Mais c'est qui cette incrustée
Cet orage avant l'été
Sale chipie de petite soeur ?
Je vais tout lui confisquer
Ses fléchettes et son sifflet
Je vais lui donner la fessée...
La virer de la récrée
Mais c'est qui cette héritière
Qui se baigne qui se terre
Dans l'eau tiède de tes reins ?
Je vais la priver de dessert
Lui faire mordre la poussière
De tous ceux qui n'ont plus rien...
De tous ceux qui n'ont plus faim
Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je pense !
Qu'est-ce qu´elle veut cette conasse
Le beurre ou l'argent du beurre
Que tu vives ou que tu meurs ?
Faut qu'elle crève de bonheur
Ou qu'elle change de godasses
Faut qu'elle croule sous les fleurs
Change de couleur...
Je vais jouer au docteur
Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je chante !
C'est chouette, hein, Camille ? Je regrette de l'avoir ratée sur scène !
Pourquoi dis-tu que tu n'auras pas le temps ? Tu l'as pris, Veneziano ! Trois d'un coup.
La grande marée de Miossec
Dans « L’étreinte »
J’aimerais tellement t’amadouer
T’amarrer aux pontons
Ne plus te laisser dériver
Et devenir le vieux garçon
Qui saura te repêcher
Quand arrivera la grande marée
Je tiendrai la corde je te ramènerai
Dans mes filets
Je ne laisserai plus jamais ton corps
Au fil de l’eau dériver
Je deviendrai le sémaphore
Sur lequel tu pourras t’accrocher
Je ne voulais pas te séquestrer
Mais te tenir loin des hommes
Que tu deviennes ma moitié
Mon exclusivité en somme
Je me ferais bien tatouer
Ton prénom sur ma pomme
J’aimerais tant t’aimanter
Ma belle amante ma bien aimée
Je retournerai la nuit sur le port
Repêcher tous tes péchés
Les harponner les ouvrir
Les vider les écailler
Je voudrais tant t’anesthésier au curare au chloroforme
Peu importe le flacon peu importe la forme
Mais je ne veux plus jamais jamais porter les cornes
Porter les cornes
Du dernier opus de Miossec, vraiment très beau. Ca parle ... des femmes, de l'amour, conflictuel bien sûr, contrarié, toujours.
Tiens il passe à LYON jeudi à venir ...
Dans « L’étreinte »
J’aimerais tellement t’amadouer
T’amarrer aux pontons
Ne plus te laisser dériver
Et devenir le vieux garçon
Qui saura te repêcher
Quand arrivera la grande marée
Je tiendrai la corde je te ramènerai
Dans mes filets
Je ne laisserai plus jamais ton corps
Au fil de l’eau dériver
Je deviendrai le sémaphore
Sur lequel tu pourras t’accrocher
Je ne voulais pas te séquestrer
Mais te tenir loin des hommes
Que tu deviennes ma moitié
Mon exclusivité en somme
Je me ferais bien tatouer
Ton prénom sur ma pomme
J’aimerais tant t’aimanter
Ma belle amante ma bien aimée
Je retournerai la nuit sur le port
Repêcher tous tes péchés
Les harponner les ouvrir
Les vider les écailler
Je voudrais tant t’anesthésier au curare au chloroforme
Peu importe le flacon peu importe la forme
Mais je ne veux plus jamais jamais porter les cornes
Porter les cornes
Du dernier opus de Miossec, vraiment très beau. Ca parle ... des femmes, de l'amour, conflictuel bien sûr, contrarié, toujours.
Tiens il passe à LYON jeudi à venir ...
Pourquoi dis-tu que tu n'auras pas le temps ? Tu l'as pris, Veneziano ! Trois d'un coup.
Pas le temps... de tout faire (wink) ! de lire tout ce que je veux, notamment, d'aller voir tout ce qui me tente...
Une à une de Eiffel
Dans “Tandoori”
Que font les coeurs à l’heure
Où la nuit tombe des nues ?
Dévissent en impudeur
Et glissent à toute allure
Sur la rampe d’un bonheur
Dont on sait qu’il ne battra plus
Egrainent leurs chants d’amour
Convoyés sous des salves
De tonnerre en velours
Et de cohues en cohortes
Le don des solitudes
Infinies nous transporte
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Des lèvres, des secondes épelées une à une
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Cela bat de soi, faudra s’accrocher à la lune
Que fait la mécanique
À la droite du Père
Tout le sang des guerres bu
Les soirs de porcelaine
Astiquant la tirelire,
Un écureuil repu?
Invoque la tendresse
Les pognes essorant le vide
D’une liasse sans liesse
Et que fait la dictature
Dans l’ultime bunker
Quand a sonné l’heure du cyanure ?
L’amour, il en pleuvra sur le bitume
Des lèvres, des secondes épelées une à une
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Cela bat de soi, faudra s’accrocher à la lune
Pour des lèvres, des secondes épelées une à une
Si la langue des passions est natale
Je me fais de toi
Tu te fais de moi
Et se confondent les étoiles
Rien n’a de sens
Pendu à ton cou je me balance
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Des lèvres, des secondes épelées une à une
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Cela bat de soi, faudra s’accrocher à la lune
Pour des lèvres, des secondes épelées une à une
"Tandoori" outre un mode de cuisson particulièrement diététique (et savoureux) indien est le titre du dernier opus de Eiffel (si vous n'avez pas encore compris que je suis amoureux de Eiffel ... !). Il vient de sortir et du coup eux entament une tournée. Ils passent donc près de chez vous. Vous auriez tort ... Moi ce sera le 2 mars ! Youpi !
Il y a 2 types de morceaux chez Eiffel :
le rock brutal et frénétique impulsé par Romain Humeau à la guitare, impressionnant,
et les chansons plus ciselées avec la dentelle guitaristique d'Estelle Humeau.
On est dans le second cas de figure.
Je dois en être à ma 6 ou 7ème écoute de Tandoori et "Une à une" est une de mes préférées.
C'est pas beau ?
Dans “Tandoori”
Que font les coeurs à l’heure
Où la nuit tombe des nues ?
Dévissent en impudeur
Et glissent à toute allure
Sur la rampe d’un bonheur
Dont on sait qu’il ne battra plus
Egrainent leurs chants d’amour
Convoyés sous des salves
De tonnerre en velours
Et de cohues en cohortes
Le don des solitudes
Infinies nous transporte
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Des lèvres, des secondes épelées une à une
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Cela bat de soi, faudra s’accrocher à la lune
Que fait la mécanique
À la droite du Père
Tout le sang des guerres bu
Les soirs de porcelaine
Astiquant la tirelire,
Un écureuil repu?
Invoque la tendresse
Les pognes essorant le vide
D’une liasse sans liesse
Et que fait la dictature
Dans l’ultime bunker
Quand a sonné l’heure du cyanure ?
L’amour, il en pleuvra sur le bitume
Des lèvres, des secondes épelées une à une
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Cela bat de soi, faudra s’accrocher à la lune
Pour des lèvres, des secondes épelées une à une
Si la langue des passions est natale
Je me fais de toi
Tu te fais de moi
Et se confondent les étoiles
Rien n’a de sens
Pendu à ton cou je me balance
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Des lèvres, des secondes épelées une à une
De l’amour, il en pleuvra sur le bitume
Cela bat de soi, faudra s’accrocher à la lune
Pour des lèvres, des secondes épelées une à une
"Tandoori" outre un mode de cuisson particulièrement diététique (et savoureux) indien est le titre du dernier opus de Eiffel (si vous n'avez pas encore compris que je suis amoureux de Eiffel ... !). Il vient de sortir et du coup eux entament une tournée. Ils passent donc près de chez vous. Vous auriez tort ... Moi ce sera le 2 mars ! Youpi !
Il y a 2 types de morceaux chez Eiffel :
le rock brutal et frénétique impulsé par Romain Humeau à la guitare, impressionnant,
et les chansons plus ciselées avec la dentelle guitaristique d'Estelle Humeau.
On est dans le second cas de figure.
Je dois en être à ma 6 ou 7ème écoute de Tandoori et "Une à une" est une de mes préférées.
C'est pas beau ?
Shalom de Eiffel
dans "Tandoori"
Salomé
Shalom, shut up
Des perles de vagues s’enroulent au fond de tes yeux
Et déjà des récifs pour les naufrages amoureux
Salomé
La paix, d’accord
Mais quelque peu paniquée par les rois, les saints et la vie de nos cités
Tes barons, tes chats resteront-ils hauts perchés ?
Jusqu’à c’que mort
S’en suive
Jusqu’à c’que j’ravale toute ma salive
Au bout du corps
À la fin du livre
Des ravissements des suppléments d’âmes qui vivent pour
Salomé
Mi Corazon
Divaguer avec toi d’horreurs en aurores
Shalom mais
Joli coup que tordent les hommes
En l’arbre en l’étoile et la paix
Ils peuvent toujours feindre de croire encore
Salomé
Fendre les poires
Des Charlottes et des Totoches, c’est bouche décousue de fil blanc
Quand on naît petite fleur de la passion à feu et à sang
Jusqu’à c’que mort
S’en suive
Jusqu’à c’que j’ravale toute ma salive
Au bout du corps
À la fin du livre
Des ravissements, des suppléments d’âmes qui vivent pour
Salomé
Mi Corazon
En Diva tu divagues d’horreurs en aurores
Shalom mais
Joli coup que tordent les hommes
En l’arbre en l’étoile et la paix
On peut toujours feindre de croire encore
Encore
Encore
Shalom
Pas mal. Et une rythmique de guitare intrigante sur le refrain, dont on ne s'aperçoit pas à la première écoute. Je suis curieux de avoir si c'est à l'instigation d'Estelle ou de Romain Humeau, et si c'est joué par ...
M'en fous, je saurais bientôt puisqu'ils passent début mars par ici !
dans "Tandoori"
Salomé
Shalom, shut up
Des perles de vagues s’enroulent au fond de tes yeux
Et déjà des récifs pour les naufrages amoureux
Salomé
La paix, d’accord
Mais quelque peu paniquée par les rois, les saints et la vie de nos cités
Tes barons, tes chats resteront-ils hauts perchés ?
Jusqu’à c’que mort
S’en suive
Jusqu’à c’que j’ravale toute ma salive
Au bout du corps
À la fin du livre
Des ravissements des suppléments d’âmes qui vivent pour
Salomé
Mi Corazon
Divaguer avec toi d’horreurs en aurores
Shalom mais
Joli coup que tordent les hommes
En l’arbre en l’étoile et la paix
Ils peuvent toujours feindre de croire encore
Salomé
Fendre les poires
Des Charlottes et des Totoches, c’est bouche décousue de fil blanc
Quand on naît petite fleur de la passion à feu et à sang
Jusqu’à c’que mort
S’en suive
Jusqu’à c’que j’ravale toute ma salive
Au bout du corps
À la fin du livre
Des ravissements, des suppléments d’âmes qui vivent pour
Salomé
Mi Corazon
En Diva tu divagues d’horreurs en aurores
Shalom mais
Joli coup que tordent les hommes
En l’arbre en l’étoile et la paix
On peut toujours feindre de croire encore
Encore
Encore
Shalom
Pas mal. Et une rythmique de guitare intrigante sur le refrain, dont on ne s'aperçoit pas à la première écoute. Je suis curieux de avoir si c'est à l'instigation d'Estelle ou de Romain Humeau, et si c'est joué par ...
M'en fous, je saurais bientôt puisqu'ils passent début mars par ici !
Un Savetier chantait du matin jusqu'au soir ;
C'était merveilles de le voir,
Merveilles de l'ouïr ; il faisait des passages,
Plus content qu'aucun des sept sages
Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or,
Chantait peu, dormait moins encor ;
C'était un homme de finance.
Si sur le point du jour parfois il sommeillait,
Le Savetier alors en chantant l'éveillait,
Et le Financier se plaignait,
Que les soins de la Providence
N'eussent pas au marché fait vendre le dormir,
Comme le manger et le boire.
En son hôtel il fait venir
Le chanteur, et lui dit : Or çà, sire Grégoire,
Que gagnez-vous par an ? — Par an ? Ma foi, Monsieur,
Dit avec un ton de rieur,
Le gaillard Savetier, ce n'est point ma manière
De compter de la sorte ; et je n'entasse guère
Un jour sur l'autre : il suffit qu'à la fin
J'attrape le bout de l'année :
Chaque jour amène son pain.
— Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ?
— Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours ;
(Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,)
Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours
Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes.
L'une fait tort à l'autre ; et Monsieur le curé
De quelque nouveau Saint charge toujours son prône
Le Financier, riant de sa naïveté,
Lui dit : « Je vous veux mettre aujourd'hui sur le trône.
Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin,
Pour vous en servir au besoin. »
Le Savetier crut voir tout l'argent que la terre
Avait, depuis plus de cent ans,
Produit pour l'usage des gens.
Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre
L'argent et sa joie à la fois.
Plus de chant : il perdit la voix
Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines.
Le sommeil quitta son logis,
ll eut pour hôtes les soucis,
Les soupçons, les alarmes vaines.
Tout le jour il avait l'œil au guet ; et la nuit,
Si quelque chat faisait du bruit,
Le chat prenait l'argent. À la fin le pauvre homme
S'en courut chez celui qu'il ne réveillait plus.
Rendez-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme,
Et reprenez vos cent écus.
Ce n'est pas vraiment une chanson, encore qu'on puisse imaginer la voix et la guitare de Brassens pour mettre une mélodie sur cette fable de La Fontaine
C'était merveilles de le voir,
Merveilles de l'ouïr ; il faisait des passages,
Plus content qu'aucun des sept sages
Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or,
Chantait peu, dormait moins encor ;
C'était un homme de finance.
Si sur le point du jour parfois il sommeillait,
Le Savetier alors en chantant l'éveillait,
Et le Financier se plaignait,
Que les soins de la Providence
N'eussent pas au marché fait vendre le dormir,
Comme le manger et le boire.
En son hôtel il fait venir
Le chanteur, et lui dit : Or çà, sire Grégoire,
Que gagnez-vous par an ? — Par an ? Ma foi, Monsieur,
Dit avec un ton de rieur,
Le gaillard Savetier, ce n'est point ma manière
De compter de la sorte ; et je n'entasse guère
Un jour sur l'autre : il suffit qu'à la fin
J'attrape le bout de l'année :
Chaque jour amène son pain.
— Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ?
— Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours ;
(Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,)
Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours
Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes.
L'une fait tort à l'autre ; et Monsieur le curé
De quelque nouveau Saint charge toujours son prône
Le Financier, riant de sa naïveté,
Lui dit : « Je vous veux mettre aujourd'hui sur le trône.
Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin,
Pour vous en servir au besoin. »
Le Savetier crut voir tout l'argent que la terre
Avait, depuis plus de cent ans,
Produit pour l'usage des gens.
Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre
L'argent et sa joie à la fois.
Plus de chant : il perdit la voix
Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines.
Le sommeil quitta son logis,
ll eut pour hôtes les soucis,
Les soupçons, les alarmes vaines.
Tout le jour il avait l'œil au guet ; et la nuit,
Si quelque chat faisait du bruit,
Le chat prenait l'argent. À la fin le pauvre homme
S'en courut chez celui qu'il ne réveillait plus.
Rendez-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme,
Et reprenez vos cent écus.
Ce n'est pas vraiment une chanson, encore qu'on puisse imaginer la voix et la guitare de Brassens pour mettre une mélodie sur cette fable de La Fontaine
Qui ne voudrait un paradis sur terre ?
mais les circonstances s'y prêtent-elles ?
Non, elles ne s'y prêtent pas,
ton père qui est attaché à toi
S'il n'y a pas assez de viande pour deux
Il te piétinera le visage.
Et pourtant être humain, qui ne le voudrait ?
Et ta femme, qui est attaché à toi
Si ton amour ne lui suffit pas ?
Elle te piétinera le visage.
Etre fidèle qui ne le voudrait ?
Et même ton enfant, qui est attaché à toi
Si ta pension ne lui suffit pas
Il te piétinera le visage.
Et pourtant être reconnaisant qui ne le voudrait ?
Bertold brecht, Kurt Weill
L'Opéra de quat'sous
Die Dreigroschenoper
mais les circonstances s'y prêtent-elles ?
Non, elles ne s'y prêtent pas,
ton père qui est attaché à toi
S'il n'y a pas assez de viande pour deux
Il te piétinera le visage.
Et pourtant être humain, qui ne le voudrait ?
Et ta femme, qui est attaché à toi
Si ton amour ne lui suffit pas ?
Elle te piétinera le visage.
Etre fidèle qui ne le voudrait ?
Et même ton enfant, qui est attaché à toi
Si ta pension ne lui suffit pas
Il te piétinera le visage.
Et pourtant être reconnaisant qui ne le voudrait ?
Bertold brecht, Kurt Weill
L'Opéra de quat'sous
Die Dreigroschenoper
Le loup dans la bergerie, de Miossec
dans "L'étreinte".
Tu sais je l’aimais comme un frère
Mais méfie-toi de lui
Tu ne seras pas la dernière
A t’effondrer sous la pluie
Ne te laisse plus jamais faire
Sauve-toi je t’en supplie
Tu ne pourras rien y faire
Il en va de ta vie
C’est le diable dans la clairière
Le loup dans la bergerie
Ne regarde plus en arrière
Enfuis-toi je t’en prie
Quand il est revenu de la guerre
Ce n’était plus vraiment lui
Tu ne peux plus rien y faire
Enfuis-toi je t’en prie
C’est le diable dans la clairière
Le loup dans la bergerie
Ne regarde plus en arrière
Enfuis-toi je t’en prie
Belle chanson à l'interprétation poignante de notre Christophe. Allez Miossec !
dans "L'étreinte".
Tu sais je l’aimais comme un frère
Mais méfie-toi de lui
Tu ne seras pas la dernière
A t’effondrer sous la pluie
Ne te laisse plus jamais faire
Sauve-toi je t’en supplie
Tu ne pourras rien y faire
Il en va de ta vie
C’est le diable dans la clairière
Le loup dans la bergerie
Ne regarde plus en arrière
Enfuis-toi je t’en prie
Quand il est revenu de la guerre
Ce n’était plus vraiment lui
Tu ne peux plus rien y faire
Enfuis-toi je t’en prie
C’est le diable dans la clairière
Le loup dans la bergerie
Ne regarde plus en arrière
Enfuis-toi je t’en prie
Belle chanson à l'interprétation poignante de notre Christophe. Allez Miossec !
y'a de quoi alimenter le forum avec les textes de Miossec ;)
The beatles. when I'm 64.
When I get older losing my hair,
Many years from now.
Will you still be sending me a valentine
Birthday greetings bottle of wine.
If I'd been out till quarter to three
Would you lock the door,
Will you still need me, will you still feed me,
When I'm sixty-four.
You'll be older too,
And it you say the word,
I could stay with you.
I could be handy, mending a fuse
When your lights have gone.
You can knit a sweater by the fireside
Sunday mornings go for a ride,
Doing the garden, digging the weeds,
Who could ask for more.
Will you still need me, will you still feed me,
When I'm sixty-four.
Every summer we can rent a cottage,
In the Isle of Wight, if it's not too dear
We shall scrimp and save
Grandchildren on your knee
Vera Chuck & Dave
Send me a postcard, drop me a line,
Stating point of view
Indicate precisely what you mean to say
Yours sincerely, wasting away
Give me your answer, fill in a form
Mine for evermore
Will you still need me, will you still feed me,
When I'm sixty-four
The beatles. when I'm 64.
When I get older losing my hair,
Many years from now.
Will you still be sending me a valentine
Birthday greetings bottle of wine.
If I'd been out till quarter to three
Would you lock the door,
Will you still need me, will you still feed me,
When I'm sixty-four.
You'll be older too,
And it you say the word,
I could stay with you.
I could be handy, mending a fuse
When your lights have gone.
You can knit a sweater by the fireside
Sunday mornings go for a ride,
Doing the garden, digging the weeds,
Who could ask for more.
Will you still need me, will you still feed me,
When I'm sixty-four.
Every summer we can rent a cottage,
In the Isle of Wight, if it's not too dear
We shall scrimp and save
Grandchildren on your knee
Vera Chuck & Dave
Send me a postcard, drop me a line,
Stating point of view
Indicate precisely what you mean to say
Yours sincerely, wasting away
Give me your answer, fill in a form
Mine for evermore
Will you still need me, will you still feed me,
When I'm sixty-four
Jolie chanson, Rachel, je l'aime bien. Elle fait partie du dessin animé Yellow Submarine, où on retrouve la chanson éponyme. J'ai étudié When I'm 64 en classe de seconde.
Et j'imagine que Rachel n'a pas choisi celle-là gratuitement. Je viens de le vérifier : Paul Mc Cartney a 64 ans !
M'en vais de ce pas écrire une chanson célèbre où je m'imaginerai à 98 ans : ça va me faire un drôle d'effet en 2046.
Bonsoir à tous.
M'en vais de ce pas écrire une chanson célèbre où je m'imaginerai à 98 ans : ça va me faire un drôle d'effet en 2046.
Bonsoir à tous.
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